lundi 30 janvier 2012
Mémoire des dates, des jours, et alertes intérieures
Je n'ai pas une très bonne mémoire des dates. Hormis quelques anniversaires marquants, je me repère principalement à la journée de conférence qui suit ou qui a précédé, j'ai généralement une idée assez vague de la date du jour.
Et si on se fixe un rendez-vous, il n'est pas rare de me voir patouiller entre la date et le jour (c'est bien samedi 15, hein ?!!).
J'ai une vague admiration pour ceux qui sont capables de dire "c'était le 13 septembre 1983, rappelle-toi" (aucune idée cachée derrière cette date, je l'ai écrite au hasard, n'allez pas chercher des sens cachés où il n'y en a pas !) et vous racontent tel ou tel événement de la vie familiale.
Je fonctionne plutôt par contexte. Je me souviens de l'endroit, de qui était là, et avec quelques détails j'arrive finalement à resituer approximativement, mais certainement pas au jour près.
J'oublie pas mal les dates de décès, aussi.
J'y attache moins d'importance qu'à ce qu'elles signifient : le manque de quelqu'un qui a compté.
Il n'en reste pas moins que j'ai une sorte d'alarme intérieure qui me fait hérisser le poil, ou au contraire adoucir le sourire, quand on approche d'un moment "daté". Curieux.
(Et puis le calendrier-sous-main sur mon bureau et le planning collé au mur qui me disent que cette semaine, y a trois jours de salon, et que je ne serai pas beaucoup sur le nain ternet, du coup).