Qui a déjà tenté de mettre les mots "vacances" "trois" et "mômes" dans la même phrase ?
Ce qui est sûr c'est que la fin de cette phrase n'est pas "c'était reposant" !
Pourtant de jolis moments, de micros aménagements dans la maison enfin réalisés, des rires, des bonnes recettes, des moments complices et familiaux.
Et puis le petit qui trône au milieu de nos quatre attentions et en profite pour s'élancer de l'assis vers le quatre pattes, pour y chercher son équilibre, et comment bon sang de bon sang de bonsoir, on fait pour avancer, bordel, heu ?
Des rires d'enfants, des rires de grands. Des réveils trop matinaux, pour cause de rhumes, de toux, d'insomnies.
Un mystère de la ventoline disparue. Dématérialisée. Aucune idée d'où elle a pu partir, avec sa pote la bécotide et le truc en plastoc de 10 cm de long pour les prendre. Une journée à ranger sa chambre dans les moindres recoins pour en arriver à cette conclusion : dis-pa-rue, la vento.
Des repas familiaux avec bébé inclus. Comme spectateur, il a encore ses repas à part. Enfin spectateur actif : il goûte tout et si on tarde trop, nous relance à coups de "heu" tonitruants. Visiblement il est à peu près, environ, à l'opposé de sa sœur sur le grand spectre de la curiosité alimentaire.
Des coups de blues, aussi. Je digère, mais pas si vite, ces absences programmées une semaine sur deux.
Alors je regarde ça et les autres photos de ces derniers jour, le gang des rayures, les sourires enfantins, la pile de choses à faire au bureau, ma liste de bricolages à la maison. L'occupation pour noyer le blues. Et même des sourires et des rires, donc.