mercredi 29 février 2012
Une belle journée
Les mots sont sous embargo pour quelques jours, alors des images pour vous raconter, un peu, ma journée d'hier, une de ces journées de travail qui donnent de l'élan pour bien d'autres.
mercredi 29 février 2012
Les mots sont sous embargo pour quelques jours, alors des images pour vous raconter, un peu, ma journée d'hier, une de ces journées de travail qui donnent de l'élan pour bien d'autres.
mardi 28 février 2012
Je n'ai pas de religion et ça ne me gêne pas un instant.
Je n'en ai tellement pas que même mon éducation à "l'histoire" qui fait les religions est fort embryonnaire.
Athée je suis, athée je reste, et ma foi, ça me convient assez bien pour le moment.
Pour autant je respecte la foi des autres, quand elle s'inscrit dans quelque chose de cohérent.
Quand le sens et les gestes sont "raccord". Quand c'est une porte ouverte sur le monde et pas un vitrage blindé.
Mais alors y a un truc qui me met hors de moi, ce sont les incohérences.
Tenez, dans un entourage familialement proche, il y a des gens catholiques plutôt pratiquants.
Je sais, c'est difficile d'imaginer des mécréants qui puent comme nous dans la même famille qu'eux, mais c'est comme ça que les hasards de la vie l'ont faite.
De la bouche de la cheffe de famille, j'ai entendu enfant sur un parvis d'église (on était obligés, pour les baptêmes et communions, ça et quelques enterrements ont été mes seules occasions d'église) dire "maintenant qu'on a communié, on peut recommencer à pécher tranquille". Hahaha.
De la même bouche j'ai entendu il y a quelques semaines des mots profondément durs, et vu la trame d'une manigance plus que... douteuse humainement, à l'égard d'un jeune homme qui a le tort d'être amoureux de sa fille.
Aimer son prochain ? Oui, sur le papier ! Oui, à l'église, en suçant son hostie !
Mais dans la vraie vie ? Juger ! Détester ! Préférer les règles d'un (tout petit petit) monde comme on le trouve bien aux choix de son enfant ! Intriguer s'il le faut.
Et ben en dehors du mal au cul que ça m'a fait de m'en trouver par ricochet dans le sac des pas fréquentables (mais c'est pas pareil, on te dit, grosse conne, toi t'es de la famille ! Ah oui, dans ce cas, c'est curieux comme "on" ne répond pas à mes messages, par exemple), dont je me remets lentement, figurez-vous, ça ne me donne pas du tout du tout envie de les approcher de près, les catholiques pratiquants, et les religions en général.
lundi 27 février 2012
J'ai commencé par en voir un, une fois de temps en temps, pas régulièrement. Venir inspecter le contenu des poubelles de l'immeuble au petit matin, avant le passage de la benne.
Ce matin (jour de passage, donc), il y avait, sur mon chemin dans le quartier, 5 ou 6 personnes, chariot à la main, à faire les poubelles.
Ca colle du poids sur le cœur et l'estomac, de les voir passer, chariot à la main, ou de les apercevoir au long, penchés sur un container. Du poids de l'impuissance...
Je veux dire : qui qu'on soit, quoi qu'on fasse, il faut avoir vraiment faim pour aller se coller les mains et le nez dans les poubelles...
vendredi 24 février 2012
Camarades !
Je me propose de lancer en ce vendredi matin un concours de couette.
Rien de cochon, bande de coquinous.
Juste : une mise en commun de vos méthodes de changement de housses de couette.
La mienne est très bien à deux, mais pas terrible à mettre en œuvre seule, alors je suis tout ouïe !
A vous de jouer...
jeudi 23 février 2012
S'entasser comme une portée de petits mammifères.
Se coller les uns aux autres. Rires aux bêtises d'un dessin animé.
Se donner de la chaleur. N'être plus que ça : chaleur, amour et bien-être.
Avoir l'hyper-conscience de ce moment. Le savourer. En profiter.
Se le garder en mémoire pour plus tard, quand il y aura besoin de doux.
vendredi 17 février 2012
La semaine dernière j'ai pu, grâce ou la faute à mes microbes, aller accompagner et chercher Cro-Mi à l'école plusieurs fois, ce qui n'est pas du tout dans nos habitudes quotidiennes, la faute au travail et toutes ces sortes de choses.
Jeudi dernier, donc, la maîtresse me dit que "oh ! justement !" elle m'avait mis un mot dans le cahier pour dire qu'elle organise une réunion pour la remise des livrets (première période).
Mais qu'en ce qui concerne ma fille, elle n'a rien à me dire.
Rien à me dire ?
Non, tout va très bien.
Je me dis qu'elle me voit bien lorgner sur le créneau de 18h15, que ça l'arrangerait que personne ne le prenne. Qu'elle pense me faire plaisir.
Moi je trouve que c'est triste, un élève dont on a rien à dire. Ok elle "marche bien". Mais alors ? Elle préfère la peinture ou les collages ? La poésie ou les maths ? Ou tout ça à la fois ? Et est-ce qu'elle tarit ses incessants bavardages, le temps de la classe (non, d'ailleurs, première petite remarque inaugurale d'une, présumons, longue série sur ce sujet sur le livret).
Bref. Je vois bien où elle voulait en venir, pour son confort et ma flatterie, mais moi ça m'attriste, vraiment, qu'elle n'ait rien à me dire, cette enseignante. Pas pour ma fille : je sais pas mal ce qu'on peut en dire. Pour elle. C'est pas bon signe sur le choix de son métier...
mercredi 15 février 2012
Un double tag s'abat sur moi !!! Aïe aïe !!
Voici donc les règles, je ne vous promets pas de les suivre à la lettre...
Onze chose que vous ne savez pas de moi.
Hum. Pour ceux qui me lisent depuis longtemps, ça va être compliqué de trouver de l'inédit... Alors
Les questions de Laurent-aux-yeux-qui-pétillent
Les questions de La Sauterelle-au-sourire-ravageur
Créez onze nouvelles questions
Ahem. Donc.
(Merci à l'Enchanteur d'avoir contribué à l'élaboration de questions sous formes de titres d’œuvres).
Je suis épuisée ! Passé trop longtemps sur ce truc, que ceux qui veulent répondre se saisissent de mes questions !!!
lundi 13 février 2012
Il y a eu cette sorte de grippe, finalement épuisante mais assez vite passée.
Et puis dix jours après le mal de gorge, terrible, de l'angine, celui qui vous réveille la nuit parce que vous ne pouvez plus avaler votre salive sans glapir de douleur.
Et à peine le tunnel fini, une toux qui s'installe et me secoue.
J'ai le souffle court, je ne fais pas le plein d'oxygène, j'ai du mal à parler, à dormir, j'ai mal partout à force de tousser...
J'attends boss.
On a une journée de conférence, demain, et avec notre grosse équipe de deux, je ne vois pas comment prendre du temps pour aller mieux.
Et en même temps je suis vidée, épuisée. A bouts de nerfs d'être une porte ouverte à tous les trucs qui passent. A me sentir tellement ko que je n'y suis pour personne, même pas pour moi...
Fatigue immense, physique, morale, et mécontentement...
Ca va passer, dites, hein ?
jeudi 9 février 2012
On a beau dire.
C'est février, c'est le plus froid, y a rien d'anormal à se les geler en hiver, au cœur de l'hiver, même...
On a beau passer relativement bien plus de temps dans des bureaux bien chauffés, dans des métros bondés, dans des voitures...
Ca pèle dru.
Ca pèle dru longtemps, même.
Deux semaines ou presque qu'on se cogne des -8 hallucinants (oui, on sait, les québécois, chez vous c'est pire, etc). Et que juste l'idée qu'on a oublié de prendre du pain nous colle un frisson irréchauffable.
Mon patron me dit : après ce week-end, on est sauvés. Comme c'est un gars de la campagne, je tends à le croire. Je contrôle néanmoins deux-trois outils plus modernes que ses vieilles douleurs et en effet.
"On" nous annonce un repassage au dessus de zéro du côté de mardi, qui semblerait durer un peu.
Le pire sera quand on trouvera finalement que le froid sec, c'était bien.
En attendant, moi la marmotte, ce froid m'épuise, littéralement, me met sur les genoux, cet hiver. Envie d'hiberner, en micro meute, au chaud les uns contre les autres.
Ressortir au printemps avéré, pas avant.
Et toc et paf
mercredi 8 février 2012
La vie, parfois, c'est pas juste.
Tenez, une angine.
C'est bénin. Ca épuise mais c'est bénin.
Et surtout : ça fait mal à la gorge (oué, je sais, sacré scoop).
Or quand vous avez du mal à avaler, vos gourmandises préférées, elles sont un peu gâchées...
Alors à défaut de savourer, j'ai photographié (pour le Chic ! Des Clics !).
Et hésité entre les deux ci-dessous. C'est mon assisante / modèle qui a tranché.
Ceci dit, je cours plus vite pour du fromage que pour des bonbecs, quand je vous dis que la vie, parfois, c'est pas juste.
mardi 7 février 2012
Je suis la seule ???
Je veux dire : toute petite, Cro-Mignonne a été sensible aux étiquettes. Mais là, au moindre truc : "ça m'gratte".
Et, curieusement, c'est principalement un vêtement qui ne lui convient plus, pour x ou y raison(s ?), qui est incriminé.
Du coup, malgré mes ruses de sioux, le nombre de vêtements mettables sans négociations fond comme neige au soleil (et comme ma patience du matin aussi).
Non mais.
Est-ce que ça m'gratte, moi ?
lundi 6 février 2012
Faire (encore) le haricot dolent parce que je suis (encore) malade.
Me traîner lamentablement, chiante et malheureuse de l'être, avec cette fois un truc qui ressemble à une angine.
Malgré tout...
Apprécier la rafale de câlins et bisous qui s'est abattue sur moi au retour de week-end de Cro-Mignonne. Apprécier les soins amoureusement prodigués.
Me dire que bon. Etre malade, c'est désagréable. Mais que quand on a la chance d'avoir ceux qui m'entourent, ma foi. Spa [1] grand chose.
N'empêche, même si cette journée est réduite en heures de travail, viv'ment c'soir !
[1] comme dirait la ministresse
jeudi 2 février 2012
Curieuse foire que ce salon dont je sors.
De très sérieux juristes aux filles de cabaret qui arpentent les allées presque nues. Du spectacle pour plaire "au plus grand nombre" et des experts fort pointus.
Du syndicaliste tombé dans la marmite quand il était petit à l'élu qui ne se syndiquera jamais.
De celui qui est y est venu par hasard, pour faire des places de ciné dans la boîte, et qui se retrouve à gérer un plan social, à celle qui se planque derrière son statut de salariée protégée, ou l'inverse.
Du militant convaincu au collectionneur de stylos.
Du retraité qui trouve moyen de se faire inviter pour manger gratos à la super star des syndicats qui vient prendre la parole.
Drôle de faune, côté exposants, côté visiteurs.
Beaucoup de fatigue. Mais toujours un ou deux moments de grâce qui font que bon. Un paquet de gens qui ont vraiment envie d'un monde meilleur. C'est bien que ça soit fini mais ces quelques minutes valaient la peine du reste.
Retour au bureau, demain. Ca sera, au moins, plus confortable.
Edit à la demande de Madeleine : quelques illustrations des tweets des derniers jours :)