jeudi 29 mars 2012

Les niveaux sont bas

Oh lala, la réserve d'empathie et de capacité d'écoute est bien basse, ces temps-ci.

Il faut dire, y a de l'énergie en masse qui est mobilisée en permanence vers un bout du Sud. Où on pratique par ailleurs un drôle d'humour, je trouve. Curieux que de dire à un néo cardiaque que oui oui, on va l'opérer, dans les 15 jours, mais quand ?

Alors on pense à celui qui n'a pas de date sur laquelle accrocher ni ses angoisses, ni le démarrage de la suite, forcément.

C'est dur d'être si loin, certains jours.

Et puis je garde ce que je peux du reste pour les ultra proches.

Ce qui fait que clairement, quand on est pas dans les proches, c'est pas un moment où il faut trop me chercher, ça mord vite et fort. Non mais.

Heureusement le printemps. Heureusement l'arrondi velouté des joues de ma fille, son rire qui finit étranglé dans la gorge quand je la chatouille. Heureusement l'incroyable regard de mon Enchanteur, ses bras, ses tendresses, ses rires.

Contraste permanent qu'est la vie.

mardi 27 mars 2012

Pollens

C'est, indubitablement, le printemps à Paris.

Qui dit printemps dit, habituellement, rhume des foins et crises d'asthme pour la mistinguette jolie qui me tient lieu de fille.

Sauf que cette année, rien n'a démarré dès le plus doux de fin février.

Ni même après.

Et si, vaguement, elle a le nez qui goutte au réveil, rien à voir avec la tête de boxer qu'elle arbore généralement au printemps si on ne la médicamente pas.

Alors au début, je n'ai rien dit, pour ne pas attirer l'attention.

Et puis hier matin il y avait petite, toute petite alerte, alors on s'est dit qu'on s'en occuperait le soir.

Le soir tout allait bien. On s'est demandé si on prenait les médicaments ou si on attendait.

"On attend", me dit Cro-Mi.

Alors nous voilà campées sur nos pieds au milieu des vagues de pollens successives. A voir passer les unes, puis les autres. En espérant gagner du temps sur la tête de boxer, et sur les crises d'asthme.

Et pourquoi pas, rêvons-nous un peu, un petit organisme qui se défendrait mieux ?

On verra. En attendant, déjà un mois de gagné sur les médicaments.

Cro-Mignonne et les fouilles archéologiques

(Et pourtant, sur le lieu de ce chantier de fouilles archéologiques où l'on cherche des fossiles de dinosaures et qui fut longuement utilisé ce week-end, les arbres pullulent, les graminés graminent, les pollens pollènent et toutes ces sortes de choses !)

jeudi 22 mars 2012

Un printemps démarre

Jour le matin au réveil. Plutôt soleil. Douceur des températures dans la journée. Explosion de bourgeons, cerisiers en fleur. Odeur de terre si particulière.

Petit moment de joie le soir à entendre la voix de maman, puis papa. Les voix sont bonnes, plutôt. Rigolades partagées. Vivement dans quelques jours, que les déviations soient faites, les coutures ourlées, et que la suite commence, quand même.

Passages toulousains des copines. Les accents se succèdent, pas forcément ceux de la ville rose. Les rires, aussi, les bons moments. Le plaisir d'être ensemble.

Bonheur de voir Cro-Mignonne irradier de joie de vivre. Sa façon d'être elle me réjouit. Petit bonheur à pattes si prompte à donner de l'amour, de la tendresse, et des idées neuves.

Bonheur aussi à partager enchantée des moments de vie avec mon Enchanteur. Joie infinie de le faire rire. Amusements partagés à dire pareil au même moment. Moments tout simples emplis d'évidence dans "l'être heureux ensemble".

All in all, ça pourrait être un beau début de printemps, oui.

mardi 20 mars 2012

L'homme le plus fort du monde

Non je ne vais pas vous parler des mille et une vertus de mon Enchanteur, encore que ça vaudrait bien quelques zillions de billets, mais d'un véritable concours.

L'autre jour pendant une séance de "zappons pour voir si jamais un truc valait la peine", je suis tombée en fascination devant un type.

Du genre : tellement de muscles qu'il n'a pas de cou. Tête ridiculement petite par rapport à la masse de l'ensemble.

Signe particulier : il tirait un camion. Un vrai camion, un poids lourd à l'américaine.

Avec une corde.

C'était pour le concours de l'homme le plus fort du monde et j'ai passé quelques minutes à les voir se succéder, tirer leurs camions, tout ça.

Jusqu'à ce qu'un commentateur se demande pourquoi tel concurrent avait choisi telle prise de main.

Je me suis demandé pourquoi, surtout, il avait eu l'étrange idée de tirer un camion.

Mais bon.

Clic. Télé éteinte (mais bonne rigolade, quand même).

lundi 19 mars 2012

Mammasphère

Ca m'arrive d'être surprise d'être embarquée dans cette "mammasphère", pas tellement blogueuse, souvent twitterienne.

Car si, oui, je suis maman et ô combien, et si le sujet de ma fille, et puis maintenant de son Lutin Facétieux de jumeau d'adoption, m'est important autant qu'intéressant, autant j'ai du mal à me reconnaître dans le mode d'expression de quelques jeunes mères hyper maternantes dont le discours ne tourne qu'autour de la maternité (pas nécessairement la leur, d'ailleurs).

De même que dans un groupe se forme souvent des sous-groupes, et ce n'est pas forcément celui où on s'extasie autour d'un nouveau-né qui m'attire. Ou pas tout le temps. Ou ça dépend s'il est mignon et si on a un bon feeling.

Et globalement, j'aime les enfants en tant qu'individus plutôt que "j'aime les enfants" comme étendard, vous voyez la nuance ? Y a des enfants qu'on peut avoir moins de plaisir à fréquenter que d'autres. Oui.

Bref.

Tout ça pour dire que quand je me sens un peu trop entourée par le maternage de copines de copines qui ne sont pas forcément mes proches copines à moi, j'ai tendance à faire un pas en arrière et aller parler d'autres choses avec d'autres gens. Pas toujours mais parfois.

Et puis il y a les jeunes mères qui m'explosent le coeur d'admiration. Ma chère Zelda Bouseuse, par exemple. Elle assure. Et pourtant on pourrait dire qu'elle partait avec un tas de nœuds à dénouer, et bien non seulement elle s'occupe de ça, elle fait ce qu'elle croit juste, elle laisse parler ce bout d'elle en plus, la mère qu'elle est devenue, sans langue de bois, avec des vrais émerveillements et de la vraie fatigue. Et puis elle cause d'autres choses, aussi.

L'équilibre, quoi.

Elle est awesome, vous saviez ?

vendredi 16 mars 2012

Déco à lire

Quand je m'installe dans un lieu où je vais vivre (ce qui n'est pas arrivé si souvent dans ma vie !), je ne me sens chez moi qu'une fois mes livres installés.

Ils me forment une présence familière, chaleureuse et rassurante.

Ils sont les mondes dans lesquels je vais me replonger dès que l'envie viendra, les aventures qui ont nourri mes rêves, les sentiments qui ont un peu forgé mon cœur. Des amis, aussi.

A la faveur de quelques mouvements de pièces l'été dernier, j'ai enfin pu réintroduire l'un de mes trois grandes étagères dans la chambre.

Il me semble que je dors mieux, depuis qu'un mur de livres veille sur moi, et que je n'ai qu'à tourner la tête pour voir tout près quelques uns de mes favoris.

Dans quel état j'erre ?

Cette photo est ma participation au Chic ! Des clics ! du mois sur le thème de la lecture.

jeudi 15 mars 2012

De la chance

Maintenant qu'on y voit un peu plus clair, que le gros du choc est passé, les mots reviennent, doucement.

C'est pas simple d'avoir un cœur gros comme ça. La preuve, celui de Papa, il nous a flanqué une bonne frousse à tous, lui le premier, enfin nous tous chacun à nos places mais c'est lui qui l'a vécu, quoi. Vous voyez la nuance.

Le genre de trucs qui, s'ils ne vous colle pas six pieds sous terre directement, est une occasion de plein de choses.

Avec l'esprit positif qui me caractérise, je me dis, Papa, il a eu de la chance, quand même. Je veux dire : il est tout à fait opérationnel pour pester sur les conditions de séjour à l'hôpital, rire et s'émouvoir, enfin, on le reconnaît tout à fait.

Reste à passer l'opération pour réparer tout ça. Amender certaines partie du mode de vie. Et repartir pour un grand tour.

Et puis aussi, on a, lui en premier, mais nous tous, cette chance d'avoir encore du temps pour se dire les choses essentielles. Et on en profite. Il y a dans ce climat d'inquiétudes, d'émotions, de bouleversements, des mots ou des insinuations pleines d'amour et du lien qu'il y a entre les membres de cette famille.

C'est curieux, cette cohabitation des sentiments, mais au final, même de loin, ces liens qui vibrent et qui se resserrent, c'est beau, aussi. C'est de la chance de les avoir.

mardi 13 mars 2012

Heureuse

(Un peu par superstition, je n'enlève pas ce billet écrit avant que ça se teinte d'inquiétude, pas pour mon nombril heureux, mais pour l'un de ses créateurs, de ce nombril. En me disant que de toute façon, d'une façon ou d'une autre, c'est une réussite à lui imputer en partie, et en espérant que ça rayonne de bonnes ondes pour lui)

Ca me paraît désarmant de simplicité que d'être heureuse.

Je repense à deux ans en arrière. Cette fin de vie commune, non dénuée de complicités, de moments rigolos. Mais chacun de son côté de la faille. A nous dire, sans doute, chacun de notre côté, qu'il fallait faire avec, au nom de notre fille. Jusqu'à ce qu'il s'en aille. Et c'est probablement le deuxième plus beau cadeau qu'il m'ait fait, être celui qui a le courage (quelles que soient les raisons qui lui aient donné ce courage :p) de partir quand on est plus vraiment un couple mais des joyeux (pas tout le temps) colocs.

Je repense à l'an dernier. Même si je ne savais pas que j'étais déjà sur le bon chemin, quel bordel que l'an dernier.

Et là.

Contraste.

Être moi en entier, vivre ma vie comme ça. Sourire à la vie. Être heureuse. Sentir un autre l'être, m'y sentir un peu pour quelque chose. Prendre plaisir à le voir prendre et donner de belles choses.

Savoir qu'à côté il y a tout ce qui ne va pas comme ça devrait, du monde en globalité, à quelques cartes qu'on aurait pas distribuées pareil.

S'endormir dans ses bras et dans un sourire.

Savourer d'autant plus ce bonheur partagé qu'il est comme un refuge dans la vie, une force, une énergie, une source.

Heureuse de qui il est pour moi, de ce que je suis pour lui, de ce qu'on se donne l'un à l'autre et qui fait plus que un plus un, de ce qui vibre et de ce qui nous rend... heureux.


***

Ca me paraît désarmant de fragilité aussi.

Un coup de fil, une inquiétude, un grand coup dans la machine à vivre pour rappeler que rien ne dure, que la vie pourrait prendre encore des virages du genre de ceux qu'on aime pas vivre.

Ce dont je n'ai pas envie de parler parce que je n'ai même pas envie de penser à ce qui pourrait avoir été...

Et celui qui me rend heureuse si présent pour tenter d'amortir les chocs.

lundi 12 mars 2012

Des arts premiers

Je vous préviens tout de suite, le titre est trompeur et nous n'allons pas débattre des formes d'art préférées de notre ancien président.

Juste, l'autre jour, je me demandais à quel moment les enfants perdent ce goût pour le dessin.

Tout petits, dès qu'ils peuvent attraper un crayon, ils en colorient des pages et des pages (et des murs et des murs). Une fois à l'école, il y a au moins un dessin par jour rapporté à la maison (dans mon cas : plié en 8 au fond d'une poche), des découpages, des coloriages.

Et puis un jour on cesse de dessiner. Ca devient important que le trait soit maladroit, que l’œil ne suive pas la main.

Parce que le langage remplace quand il se complète de la lecture, de l'écriture ? Pourtant l'un n'empêche pas les autres et réciproquement ?

Alors voilà. On a des milliers de petits crabouilleurs, pendant des années on se creuse pour trouver la ressemblance avec la fleur ou le dinosaure (mais siiiiiii maman, tu vois bien, là, que c'est un tyranosaure !!!!), et puis pof. Ils s'arrêtent, comme frappés par une loi non écrite.

Pourquoi ?

vendredi 9 mars 2012

La socialisation des filles

Mercredi soir, nous parlions (aussi) de la programmation des filles en matière de socialisation -au plus grand étonnement de ceux qui, partis plus tôt, en sont restés à de sombres histoires de friture ou de tricotin.

Nous en étions à constater que nous autres, filles, émettions des signaux en direction de garçons qui ne les voyaient pas, pour le plus grand effet comique quand on sait se raconter avec beaucoup d'auto-dérision, mais quand même, pour notre plus grande tristesse, parfois mutuelle, quand on se rate.

De fil en aiguille et en échange de micro bouts d'opinions sur twitter pour poursuivre la conversation, je me faisais la réflexion que, bien que pacha, un peu, mon papa n'avait jamais insinué d'aucune manière que ce soit que, étant née fille, il y avait des choses hors de ma portée ou des choses que je ne devais pas faire.

Et bien qu'adepte contrainte de la double (ou triple) journée, ma maman n'a jamais insinué qu'en tant que fille, je devrais faire ci ou ça, ou quoi que ce soit.

Pour autant, tout en ayant assidument donné dans le dire (ou plutôt écrire) plutôt que de rester dans le flou, quand il était question de commerce amoureux, ce qui n'a pas toujours porté ses fruits au demeurant, il m'a fallu arriver à l'âge avancé de 35 ans, 11 mois et 27 jours pour faire ce qui jusqu'à présent me semblait à moi, féministe convaincue, un truc "pour les garçons" : aller me servir à la source. Faire le premier pas. (Musique vaguement angoissante en arrière-plan).

C'est ainsi que l'Enchanteur qui ne l'était pas encore tout à fait et qui semblait fermement décidé à rentrer chez lui a finalement retardé un peu son départ, sur un mode "j'avais rien vu venir mais bon, laissons-nous faire" [1] [2]

Bref, tout ça pour dire que la société est forte à nous programmer et qu'il ne suffit pas de parents, d'une éducation non sexiste à la maison, pour sortir des stéréotypes qui sont les nôtres.

Notes

[1] enfin ça c'est ce qu'il me dit à moi. Et si vous arrivez à lui tirer quelques commentaires sur le sujet, vous serez très forts. Pour ma part, il m'arrive parfois de penser qu'il a été trop poli pour refuser et que maintenant il est tout empègué, ne sachant plus comment dire que oui, mais non. Fort heureusement, il a l'air plutôt satisfait de son sort et de ma cuisine, ce qui tend à me rassurer.

[2] C'est une blague, hein, il me semble qu'il est content pour de vrai de mon effronterie !!!

jeudi 8 mars 2012

Après la tension

Se faire un peu violence pour renfiler des chaussures, partir sous la pluie, pester contre le distributeur de tickets en panne.

Mais arriver dans un lieu chaleureux, y retrouver des gens qui le sont encore plus. Rire au kilomètre. Raconter des énormités. Rire encore plus.

Révolutionner nos modes de vie par l'invention d'une trouvaille propre à changer le cours du monde en matière de doigts de mitaines.

N'en être que plus fatiguée, mais détendue, ô combien.

Ca fait du bien, les coupaings.

lundi 5 mars 2012

Un matin parmi d'autres

Pour illustrer plus précisément la question de Brige, voici un matin comme les autres du lundi au vendredi.

6h45 : réveil. Quelques secondes pour émerger, me serrer un peu contre l'Enchanteur quand il est là. Puis sauter du lit. Attraper montre, bague sur la table de chevet et sous-vêtements dans la commode pour ne pas multiplier les allers-retours et re réveiller l'homme qui dort.

Pipi. Sortie du lit de Mlle Cro-Mi. De deux à dix minutes selon les matins. Câlins d'éveils et premiers "hop ! on y va". Chauffage de la tasse de lait de la demoiselle pendant son propre passage aux toilettes. Sortie de la théière et de la tasse ardoise sur laquelle j'écris un mot à l'homme qui dort.

Mise en place sur la table de la tasse de lait entretemps chocolatée et du complément de petit déj de Cro-Mi pendant qu'elle se lave les dents. A ce stade je suis encore, au mieux en t-shirt. Si tout va bien j'arrive à me brosser les dents pendant qu'elle finit les siennes et commence à s'habiller.

Il est environ 7h05. Surveillance de l'habillage de la jouvencelle en procédant à mes ablutions matinales. Puis tressage serré serré de ses longs cheveux, lavandage, vérifications que tout est dans le bon sens. Demoiselle expédiée au petit déjeuner pendant que je passe un coup de brosse dans mes cheveux, un coup de mascara dans mes cils, que je saute dans mes vêtements. Je rêve déjà du soir, du long bain, d'un peu plus de temps.

7h20 : litanie de dépêche-toi à celle qui fait traîner sa tasse de chocolat. Au revoir désolé à celui qui va se rendormir, et dans les bras duquel j'aurais préféré rester. Manteaux, et s'il y a lieu écharpes et bonnets.

7h25 : départ

7h32 : arrivée au centre de loisirs, déshabillage, câlins, bisous

7h38-45 selon le retard pris dans les étapes précédentes : ai rejoint le parking, démarré la voiture.

7h58-8h10 selon le retard pris dans les étapes précédentes et les bouchons : arrivée dans le parking du bureau.

Démarrage de la journée de salariée.

(Là, rien que d'écrire le billet, je suis fa-ti-guée !!!)

vendredi 2 mars 2012

La vie de bureau

Je ne vais pas vous parler de MA vie au bureau, encore qu'elle aille plutôt bien ces temps-ci, mais de ce qui fait LA vie de bureau.

Les horaires réguliers, très, trop.

Les journées rythmées par les dépêche toi du matin, et ceux du soir, pour faire entrer tout ce qu'il y a à faire y compris les câlins.

La crainte du bouchon qui mettrait en péril l'arrivée à temps au centre de loisirs le soir.

Et puis cette frustration de passer à côté de temps disponible pour ceux qui ont d'autres genre de contraintes.

Tenez, ma belle Luce, en ce moment, j'aimerais bien pouvoir me déplacer dans la journée pour prendre un thé avec elle sans lui créer une contrainte de long chemin à elle.

Ou passer du temps avec mon Enchanteur, autrement qu'épuisés le soir à pas d'heure.

Il y a quelque chose d'inflexible dans cette vie de bureau qui parfois pèse un peu trop lourd (mais quand on a pas envie de cultiver le tempérament "lonesome cowboy du travail", faut faire avec). Un peu lourd et qui ne colle pas tous les jours à la réalité de la charge de travail ou à la façon dont on pourrait l'accomplir.

Mais bon. Quitte à perdre sa vie à la gagner, j'ai la chance d'avoir quelques belles compensations, me dis-je parfois dans les moments de raz-le-bol...

(Et non, c'est pas le salaire mirobolant, hélas...)