La vie et toutes ces sortes de choses

lundi 20 janvier 2014

Une année en cartes

Vous voyez, parfois, passer par ici ou par là des commentaires de Clara.

Qui, en dehors du fait que j'aime bien Clara, me font toujours un supplément de doux car son pseudo est le prénom de quelqu'un qui m'est très cher :)

Depuis plusieurs mois, Clara (la grande, donc), qui fait déjà de bien belles photos, a lancé un service de cartes postales. Vous vous abonnez, et vous recevez chaque mois une carte postale créée par ses soins.

Elles sont belles, originales. A la maison, j'ai testé pendant 6 mois et me suis réabonnée, tant je suis devenue accro à ses photos et à ses petits mots joints à l'envoi (en plus, je sais depuis quelques jours qu'elle a une écrite magnifique qui rend nostalgique des mots tracés main !).

Certaines ont pris des chemins vers chez vous, d'autres ont été offertes, d'autres encore sont parsemées dans ma maison, mais elles accompagnent toujours un mouvement du cœur.

Ça fait des semaines que je me dis qu'il faut que je vous en parle, c'est donc chose faite, et je vous encourage vivement à aller voir dans la chambre de Claire de quoi il retourne.

Et dépêchez-vous, celle de janvier est absolument magnifique !

mardi 14 janvier 2014

Willy et nous

Il y avait UN endroit qu'on voulait voir et visiter par dessus tout durant notre séjour Londonien, et on a bien fait tant c'était bien bien bien.

Il s'agissait de la reconstitution du Théâtre du Globe, le fameux "Théâtre de Shakespeare". L'entreprise un peu cinglée d'un acteur américain amoureux de Shakespeare et fort déçu de ne trouver à Londres aucune plaque, aucun souvenir de ce lieu qui a marqué les mémoires.

Alors ce brave Sam Wanamaker (qui n'a pas eu la joie de voir le boulot achevé, qui plus est) a levé des fonds, remué ciel et terre, et lancé ce chantier de reproduction "au plus près de ce qu'on savait", avec matériaux et techniques de l'époque, pour reconstruire à quelques dizaines de mètres de son emplacement initial le fameux Globe.

Enfin c'est à ce niveau d'information qu'on se serait arrêtés si on avait pas eu une super guide, qui nous a raconté comment le théâtre initial avait en fait été bâti avec des morceaux de son prédecesseur, situé à Shoreditch et volé/déménagé de nuit, quasi à dos d'homme, par le propriétaire des murs, un des membres de la nombreuse famille Burbage, Shakespeare soi-même et quelques autres. Parce que le possesseur du terrain prétendait posséder également les murs. Et qu'ils n'étaient pas d'accord.

La légende prétend qu'ils ont fait passer leur théâtre en kit sur la Tamise gelée, ce qui a de la gueule, avouons-le !

Elle nous a raconté aussi comme, alors qu'on considère Shakespeare comme auteur pour érudits, la population Londonienne traversait la Tamise pour venir, à moindre coût, se faire réchauffer par la foule massée en plein air, été comme hiver, et distraire à peu de frais. Comment les gens avaient un avis et en faisaient profiter les comédiens tout au long de la représentation. Imaginez le fameux "To be... or not to be" et deux moitiés de salle s'affrontant pour savoir lequel préférer !

On a aussi appris que lors de l'accident d'effets spéciaux qui avait mis le feu au théâtre, le principal blessé avait déjà le feu aux trousses, vu l'emplacement où il se trouvait.

Et que depuis que le théâtre est reconstruit, la meilleure place c'est debout tout contre la scène, et que le meilleur, c'est d'interpeller les acteurs, parce que c'est sûr, ils vont trouver une façon d'interagir avec vous, comme au temps de Shakespeare.

Encore une autre bonne raison[1] d'y retourner !

Note

[1] sans parler des histoires dans l'histoire, comme les "pavés des donateurs" pour tous ceux qui font un don d'au moins 3.000 livres, et qui permet d'y voir une facétie Monty Pythonienne tout à fait réjouissante !

lundi 6 janvier 2014

Et mes chaussettes, rouges et jaunes à p'tits pois

Comme tous les vrais grands paresseux, à problème donné, je conçois généralement une solution destinée à me simplifier la vie.

En l'occurrence les chaussettes orphelines. J'ai été presque épargnée par ce fléau pendant des années, mais le fait est qu'avec la multiplication des pieds dans cette maison et le secours d'un intervenant lessive régulier, nous avons sombré corps et âme dans la détresse des nombreuses chaussettes orphelines.

Hélas.

Mise au point d'un stratagème, donc. Qui consiste à accrocher, avec des pinces à linge, des filets à linge (contenance 1kg, fermeture éclair pour) à l'intérieur du sac à linge sale. Deux filets pour le clair, deux filets pour le foncé, afin de garder un filet dispo quand l'autre se fait laver. Il suffit donc aux possesseurs de chaussettes sales de les déposer dans le filet clair ou foncé qui correspond à la couleur de leurs chaussettes, par paire.

Pour peu de ne pas oublier de les fermer avant de les mettre à la machine, il ne reste plus qu'à mettre dans les paniers des destinataires de linge propre concerné et hop !

Ça frôle le génie, non ?

Pour autant, j'ai constaté en prenant mon bain hier que d'aucuns, que je ne citerai pas nominativement, jouent contre le bon sens et la facilité.

Je me laissais aller à une douce rêverie dans l'eau chaude, profitant d'un moment de délassement, quand j'ai vu...

... vous ne le croirez jamais...

... des chaussettes posées en vrac en plein milieu du linge, alors que deux filets ouverts et disponibles leur ouvraient les bras (si j'ose dire) !!!!

Sabotage !

lundi 2 décembre 2013

Reprise de la vie normale

J'étais malade, comme un chien, la semaine dernière, et entre les jours "rentrée plus tôt" et ceux carrément assignée au lit par le docteur, je n'ai pas beaucoup travaillé.

Compliqué de reprendre le chemin ce matin. D'abord parce que je tousse encore beaucoup, que ça m'épuise et que ça ma vide, et puis à force de tousser je me suis fait mal, de ci, de là, j'ai plus envie qu'on me plaigne que de retrouver les bizarreries de bureau.

Le fait est, mon fauteuil y est favorable à la hanche douloureuse.

Mais la position assise néfaste à ma toux.

Rien ne sera jamais parfait en ce bas monde.

Et surtout, mettre les pieds dans un échange de mails de "oui mais c'est pas moi qui m'en occupe", bon sang de bois. Mais BON SANG DE BOIS. C'était mieux sous la couette, même si je n'y suis pour rien et obligée de rien sur ce sujet, leurs absurdités institutionnalisées m'ont déjà épuisée.

Ça sera mieux demain, on va dire.