Je ne suis pas une sainte, une idole, une madone.
J'ai des colères, des emportements, de la moquerie trop prompte à sortir.
Mais j'aime les gens. J'aime leur chaleur, leur envie de partage. J'aime nos différences et nos ressemblances.
Je ne suis pas incassable.
Mais cet amour des gens, des humains particuliers, me rend forte.
Je ne suis pas rancunière en générale.
Faut juste pas toucher à ma famille, aux archi proches. Sinon, là, c'est foutu pour la vie. Y en a deux ou trois, sur ma listes de gens pour qui c'est définitivement foutu, c'est pas lourd, en 39 ans de vie, quand on y songe.
Je ne suis pas belliqueuse. Mais j'ai pas peur du combat. Les fouteurs de merde m'agacent mais ne me font pas peur. Personne ne pourra, je crois, me reprocher manque d'honnêteté ou hypocrisie. Je suis malheureusement réputée pour dire très franchement ce que j'ai dans la tête.
Et aucun emmerdeur n'aura ni ma liberté de penser, ni celle de m'exprimer.
Grâce à ma famille, à ma tribu, et à mes proches, je suis solide. Équilibrée.
Du coup je peux me faire couillonner un peu candidement, à cause de cette envie de faire confiance aux gens, de tirer ma force de notre humanité.
Mais c'est principalement ça qui me rend forte aussi. La foi dans ce que l'autre peut avoir de bon. L'humanité.
Alors bon.
Autant vous dire que c'est pas pour tout de suite que je vais faire cliente de la dépression, de la rage qui possède ou de l'obsession maladive.
Je vais juste devoir me faire un peu violence pour respecter ma règle de "même si on a envie de faire confiance il va falloir prouver a priori et non jusqu'à preuve qu'elle n'était pas bien placée".
Commentaires
J’ai une règle pour ça : « Je fait confiance, une fois, a priori, après c’est fini ».
Je ne fais jamais confiance à priori mais parfois une petite voix me dit vas y , essaye et je donne mon adresse à quelqu'un qui me la demande sans dire pourquoi ( l'évidence ne me saute parfois pas aux yeux, boulet toujours !) , je donne mon portable ou je connecte qqn sur mon FB et ma petite voix ne s'est jamais trompée mais je suis toujours vigilante.J' ai toujours foi en l'humanité mais je me protège et les gens savent toujours ce que je pense aussi.
Continue comme ça !!!
Moi c'est trois : au bout de trois déceptions solides, fin de la confiance. Et quand c'est fini c'est fini, même si je peux rester longtemps très malheureuse de la relation perdue avec la personne telle que j'avais l'illusion qu'elle était.
Le trois n'est pas anodin c'est parce qu'une déception de type confiance abusée peut venir d'une incompréhension, une seconde d'un enchaînement de trucs qui se goupillent mal (ça m'est arrivé d'être la personne qui décevait quelqu'un d'autre par suite d'enchaînements de circonstances et d'avoir les apparences contre moi, que si tu racontes ce qui s'est réellement passé ce n'est tout simplement pas crédible). Trois déceptions, là on arrête c'est que vraiment la personne n'est pas fiable.
Bon, alors patience, zénitude, longues nuits ;-) et courage.
PS : Deux ou trois ce n'est pas beaucoup, effectivement. Tu ne te fais donc pas couillonner tant.
Très belle déclaration. (On a envie de te faire confiance, du coup ! ;) :heart: :heart: ).
:heart: :heart: :heart:
hmm
J'ai eu de la chance jusqu'à présent. Il ne m'est jamais rien arrivé qui m'oblige à remettre en cause mes principes de confiance a priori. Donc on peut continuer à me qualifier de grande naïve, je reste sur mes positions (même si j'ai conscience que ça pourrait m'arriver un jour !)
Il est très difficile de m’abusais. Je suis plutôt de bonne humeur, très difficile de me déstabilisé. Moi quand quelque chose ne va pas je ne rumine pas longtemps. Je ne me dédis pas a ton sujet je croie que tu es une personne bien ; un peut beaucoup sorcier avec un caractère solide.se que tu écrie ne viens pas que de ta tête et d’une construction intellectuel, sa viens de tous toi. Tu es dans le texte on voie ta chair les os ton sang, oui je croie que tu puise au plus profond même si une foi écrie sa donne l’impression de la légèreté et comme si les mots reprenait leurs libertés et il ne t’appartient plus ! Je ne sais pas comment tu es arrivé là mais tu et là ! :devil: 0:-)
Tu prêches une convertie ! :)
Franck je vais devoir m'endurcir comme toi, j'étais plus dans le registre de Gilda, avant :)
Tu vas me coacher à mordre les mollets, comme dirait ma Tante Pim ? :D
Merci Pablo, ça me touche énormément. :heart:
C'est toi le sorcier, Julio pour me redonner un immense sourire à chaque commentaire !
Je ne prêche pas tellement, hein, Arkadia. Et tu peux faire un blog privé, j'ai pas de soucis avec ça (insistage lourdingue)
Hi hi, ué, ça va fouetter et ça va saigner namého \o/
Franck on va leur montrer qui c'est Raoul !
Ahhh ça me parle, oh comme ça me parle... généreuse Sacripanne ;)
C'est bien ce billet.
J'y trouve en filigrane une idée qui m'est chère, de ne pas se laisser bouffer par la connerie ambiante, de sa faire son idée par soi-même...
Et puis,cette confiance, les accrocs, je suis toujours enclin à penser qu'on peut se tromper, moi le premier d'ailleurs.
L'erreur est possible, elle est pratiquement accidentelle. Et d'accord que si c'est permanent, (solide comme dirait Gilda) là, on parle d'autre chose 8-)
Merci Heidi. Avec notre cerveau pour deux, suis pas étonnée que ça te parle :)
K, oui, au final, je me dis, même s'ils ont pris de la place, ils sont peu nombreux, ceux qui ont trahi au point de se voir signifier la fin de nos relations.
La discussion continue ailleurs
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