J'ai deux chats dont Obiwan, un chat juif russe fils de psychanalyste, codépendant affectif, magnifique, il a la gueule d'Ewan McGregor jeune si Ewan McGregor avait été un chat, le poil long et doux. Et con. Vraiment très avancé dans la malcomprenance.
Rappelez-vous, il lui a fallu plusieurs semaines (mois ?) pour comprendre comment passer au travers d'une chatière qui fonctionne exactement comme sa litière de l'époque. Et maintenant qu'il sait, il s'indigne quand elle est fermée et tape sur la trappe à grands coups de patte rageurs. Bref, comme un mec.
Obiwan adore la nouvelle canne à pêche (pour chats) que j'ai rapportée de chez Leclerc l'autre jour. Contrairement à celle d'Ikea qu'il compisse de son mépris depuis des années.
Nous nous livrons donc à des parties de jeu effrénées, les chats et moi. Au bout de quelques minutes, Maïa se pose dans un coin pour nous regarder mais Obiwan est inlassable.

Or, je range cette canne à pêche dans une sorte de grand vide-poche posé sur ma tête de lit qui contient en général mon téléphone, une paire de lunettes non progressive qui ne craint rien pour lire allongée sur le côté, des télécommandes, mon PC, une liseuse, un bouquin en cours, une certaine quantité de câble, de la Ventoline, bref, la base.
Il a fallu quelques heures pour que le matou ne me grimpe sur la tronche en pleine nuit pour essayer de récupérer sa canne à pêche.
Pire, le lendemain, j'ai trouvé, après moins de trois minutes d'absence de la pièce, une partie du contenu du vide-poche réparti sur mon lit, dont la canne à pêche, hélas beaucoup moins marrante quand il n'y a personne pour l'agiter.
Quand il le veut, donc, mon chat est un génie (du mal) (du mâle ?).
Vivez avec un chat, vous ne vous ennuierez plus un jour de votre vie....


