Les aventures de Lomalarchovitch

mardi 4 février 2014

David Tennant, les hormones et moi

Ça fait partie des moments qui me font plutôt rigoler, dans les mineurs inconvénients de la grossesse, ces instants où vous fondez en larmes devant la télé, intérieurement morte de rire d'être la proie d'un tel bouleversement lacrymal.

La semaine dernière, donc, on regardait avec mon Enchanteur l'épisode final de David Tennant en tant que Dr Who (ne lisez pas la note de bas de page si vous ne voulez pas de spoilers) [1], devant lequel j'avais déjà abondamment pleuré au premier visionnage.

Or donc, bien que préparée, nous voici devant le final, moi inondée de mes propres larmes. Générique. Je me lève pour aller faire pipi (car les chutes du Niagara qui coulaient de mes yeux n'avaient pas réussi à me déshydrater). Et maugréer : "c'est malin, je suis triste pour toute ma vie, maintenant" dans un plus pur effet dramatique.

C'est semi hilare que mon Enchanteur m'a demandé au retour si je voulais voir les bonus, ou si j'étais en deuil ("oui, je suis en deuil", ai-je répondu).

Et j'ai comme l'impression que cette scène de grossesse va me suivre quelques années...

Note

[1] la fin de la mini saison où après avoir déprimé velu à se retrouver seul et considérer qu'il a vécu trop longtemps, il termine par un "I don't want to go" saisissant

jeudi 16 janvier 2014

3

Un tiers de fait, peut-être même un peu plus selon la date d'arrivée que choisira Petit(e) Machin(e).

J'aspire au sommeil, comme pour Cro-Mi. Je me réjouis des petites sensations jolies, sans doute plus que la première fois. Je me sens plus en harmonie, moins "agressée par le squattage".

Mais ce qui ne change pas c'est l'impatience de connaître la petite personne qui se cache derrière mon nombril.

Pour le moment il/elle communique par petits battements d'ailes de papillon à l'intérieur de moi, c'est doux.