lundi 27 février 2017

Le grand changement d'avis

Le dimanche midi c'est pâtes et ça fait la joie de Lomalarchovitch, depuis qu'il est admis à la table des grands.

C'est ainsi qu'alors que, couvert de sauce, des pâtes plein les mains, il finissait sa ration d'un air de glouton féroce affamé, je lui demandais ce qu'il voulait ensuite.

"Du yarou't" me répond-il d'un air assuré.

Ok, du yarou't ça sera. Je ne commente rien, fais poker face et le laisse finir.

Deux minutes après il lève un oeil et nous braille un "non !!!" très sonore.

"Non, quoi, mon chéri ?"

"Je ne veux pas le yarou't, il y aura du yarou't pour le goûter, je veux du FROMAGE !!!!" nous affirme-t-il d'un air au bord de la crise d'apoplexie.

On a beaucoup ri devant une telle volonté aussi affirmée et bien exprimée (manquait juste le s'il te plaît), et avons dégusté le fromage ensemble dans la bonne humeur (et sous l'oeil avide du chat).

Ce joli ogrillon qui est mon fils est tout à fait réjouissant.

mercredi 10 février 2016

A l'odeur

Il y a des plats qui sont meilleurs le lendemain.

A peu près tous les plats mijotés.

Du coup je triche : je les démarre la veille, comme ça la première fois qu'on en mange, c'est déjà le lendemain.

Depuis hier soir il y a sur le coin du feu (que j'ai coupé avant de me coucher, pas de panique) le pot-au-feu de ce soir, qui a embaumé la maison hier soir et dont l'odeur délicieuse m'a chatouillé les papilles ce matin.

Vivement ce soir (et pas seulement pour le pot-au-feu, ni pour le tiramisu que mon Enchanteur est en train de préparer !)

mercredi 27 janvier 2016

Mitonnage

Je ne suis pas une bonne cliente pour les robots modernes qui "font tout".

Quand je fais la cuisine, j'aime bien savourer le temps que j'y passe, que ça soit pour une recette rapide ou pour un repas plus élaboré.

J'aime bien le calme qui s'installe en épluchant et taillant les légumes.

J'aime touiller mes casseroles, goûter, rajouter un peu de ceci et un brin de cela, sentir l'odeur qui se répand et qui me dit "ah, bientôt prêt".

J'aime le bloup bloup discret du plat qui mijote, le parfum de levain du pain qui lève.

Et autant j'apprécie l'aide de mon robot "de base", autant je me dis, peut-être à tort, que ces engins magiques si appréciés m'enlèveraient une partie de mon bonheur en cuisine.

(Vous aurez compris que l'effet kiss kool de ce bonheur, c'était la dernière tournée de bourguignon hier soir !)

mercredi 20 janvier 2016

Du gras, des patates, la vie

Hier à la cantine au restaurant d'entreprise, il y avait une animation "grand froid". De circonstance.

Après avoir proféré des menaces à qui s'égosillerait "Libérée, Délivrée" à la vue du décor banquise et ours blanc [1], j'ai constaté que l'un des plats proposés à nos papilles de convives gourmands, c'était la tartiflette.

Et qu'une file d'attente d'au moins 20 minutes était déjà formée devant la dite tartiflette.

Qu'à cela ne tienne, Étienne, pas de ça Mélissa, me dis-je dans ma Ford Intérieure, je ne vais pas me faire chier les ovaires attendre si longtemps pour une tartiflette dont je soupçonne qu'elle ne comble pas mes attentes sur le sujet.

Taquinée par une collègue moins méfiante, je lui ai rétorqué que pisque c'est comme ça, j'en ferai une ce soir.

Dont acte. Aidée par ma fille (qui a regretté de devoir repartir chez son père AVANT le dîner :D), et malgré l'otite du petit et son obstination à refuser de prendre les médocs,  j'ai fait une mini tartiflette que nous avons dégustée en amoureux hier soir.

Et pour faire bisquer la collègue, je lui ai pris une photo à l'arrache (sans lumière et floue, donc) avec mon téléphone pour lui demander ce matin si elle n'avait pas l'air encore plus délicieuse que son déjeuner d'hier.

Ma victoire a été totale et triomphante.

Du coup je me tâte pour une raclette, ce soir :D

Note

[1] coucou Moukmouk, si tu passes par là !

jeudi 6 novembre 2014

Le grain de riz

Bon.

Il est l'heure de mettre sur le tapis LE sujet polémique.

Non parce que de toute part ça en cause, autour de moi, ces jours-ci, et le monde ne peut pas continuer à tourner sans un avis de plus.

Le riz.

Soyons clair, le riz est un aliment de base dans nombre de pays, il en existe de multiples variétés et de nombreuses façon de le cuire et de accommoder. Loin de moi l'idée de porter un jugement sur les pratiques des autres.

Mais il faut se rendre à l'évidence, chez les français, on est globalement pas très bons en cuisson du riz. Je veux dire : même dans les restaurant, le riz en accompagnement, c'est souvent pas top. Et quand je vois les rayons rempli de précuit en sachet pas bon, ça me déprime vaguement.

Alors chez nous, le riz, on le rince (en plus, ami surveilleur de l'indice glycémique, dans l'idée de rincer, il y a l'objectif d'enlever l'amidon, et ton riz en sera d'autant moins cruellement défavorable à ton taux de sucre dans le sang). Abondamment, jusqu'à ce que l'eau de rinçage reste claire.

Et après des années chez mes parents de cuisson dans la casserole d'eau, qu'on égoutte après le temps de cuisson, j'ai rencontré un asiatique fourbe et cruel qui a fait entrer dans ma maison un rice-cooker, un immonde truc décoré de fleurs gris pâle et rose pastel mais qui cuit vachement bien le riz.

Donc riz acheté par sac de 22,5 kgs, bien rincé, 3/4 de gobelet par personne, l'équivalent d'une phalange d'eau au dessus du niveau de riz, on appuie sur le bouton, on touille si on est dans le coin à la fin de la cuisson et on laisse au chaud jusqu'au moment de manger, et la vie est belle.

Et toc et paf.