La vie et toutes ces sortes de choses

lundi 3 décembre 2012

1=1

J'étais, dans mon jeune temps, dans le camp de ceux qui trouvent ça "plutôt pas juste". Mais qu'il y avait tellement pire ailleurs.

Plutôt pas juste de gagner moins qu'un homme à job identique, plutôt pas juste de devoir faire des choix impossibles pour concilier aspirations professionnelles et maternelles.

Plutôt pas juste d'entendre des "toi qui es une femme, blablablablabla".

Mais comme le fait d'être une femme ne m'a jamais empêchée de faire mes choix, je n'étais pas très militante. Je trouvais même que les féministes militantes y allaient un peu fort.

Et puis un jour, par hasard, j'ai vu un reportage avec des femmes pour objet. Pas des femmes-objet, hein ? Encore que.

Des femmes dans la cinquantaine. Dont le mari était mort, ou s'était barré sans donner d'adresse. Ou tout simplement retraités, et elles jeunes encore, les gamins partis ou quasi. Des femmes dans une merde noire parce qu'elles se retrouvaient avec pas assez pour vivre, pas de couverture sociale, pas de retraite, presque pas de possibilité de retrouver un job.

La faute à "s'être arrêtées de travailler pour élever leur(s) enfant(s)".

Ca m'a terrifiée. Et alors que je n'étais pas encore mère, je me suis juré que mon axiome de base serait que quoi qu'il arrive, il faudrait que je puisse assurer pour mes enfants et moi.

Ca m'a, aussi, paru très injuste. Ces femmes n'avaient rien fait d'autre que de faire un choix, éclairé par leur histoire familiale, le bon sens économique immédiat, parfois (vous savez ce que coûte la garde d'enfants...), la confiance envers leur conjoint. Bref. Elles ont reproduit un schéma qu'on leur a inculqué depuis toujours. L'homme est là pour pourvoir aux besoins de la nichée, toi, occupe-toi d'eux car seule une mère a les qualités pour faire des enfants réussis, en somme.

Elles ont fait un choix, mais dans quel mesure était-ce complètement un choix ?

Bref. De ce jour, je me suis nettement radicalisée dans mon petit féminisme portatif. Et à toutes les femmes qui répondent aux militantes que non, elles ne sont pas soumises et ne se font pas hurler dessus par leur mari quand le dîner n'est pas prêt [1]. Je voudrais aussi leur dire qu'il n'est ni question d'émasculer leurs hommes, ni de déclencher une haine des unes pour les autres.

Il est juste question de donner un VRAI choix à chacune. Économique, religieux, social, professionnel. Et que pour débarrasser ces choix potentiels, il faut bien faire évoluer les mentalités, les a priori.

Alors, à ces femmes, particulièrement, qui trouvent que les féministes ne sont que des hommasses hystériques prônant la haine de l'homme, je propose un petit jeu.

Dans les phrases suivantes, remplacez le mot "femme" par "noir", "arabe", "pédé", "juif", ou n'importe quel autre mot désignant un groupe humain présentant une caractéristique commune.

  • C'est un peu normal que les femmes n'aient pas accès aux mêmes postes que les hommes, quelle que soit leur qualification, elles font d'autres choix de vie.
  • C'est normal que les femmes n'aient pas le même droit d'expression que les hommes, elles n'ont pas leur culture politique.
  • Même si les femmes ont maintenant le droit de vote, il est normal qu'elles soient moins représentées que les hommes dans les postes importants des mairies, ministères, entreprises... elles n'ont pas les qualités qu'il faut pour diriger.
  • Seule une femme a les compétences pour élever un enfant [2]
  • Une femme qui se fait violer, elle a bien dû le chercher un peu quand même, on ne va quand même pas envoyer des gens en prison pour ça.

On peut multiplier les exemples ad lib... Mais si une seule de ces phrase dans une seule de ses versions, modifiées ou pas, sonnent un peu bizarre à vos oreilles, c'est une bonne nouvelle. Vous avez basculé dans le camp des gens qui trouvent qu'un être humain égale un autre être humain. Et que quelles que soient les inégalités constatées et leurs raisons, qu'il s'agisse de politique ou de préjugés, d'économie ou de religion, il faut les combattre.

C'est aussi simple que ça.

Notes

[1] je n'invente rien, j'ai lu des commentaires de cet acabit sous un papier de Libé. Je sais, il ne faut JAMAIS lire les commentaires sous les articles de la presse nationale, mais quand même

[2] Par compétences je ne veux pas dire "seins" mais bien "compétences"

mercredi 21 novembre 2012

Matins de bureau

Peu nombreux avant 9 heures, à vrai dire, avant 9h30, même.

Vider la théière-thermos de la veille si nécessaire, opérer un choix stratégique majeur (noir cannelle ou vert zubrowka ?), aller à la machine à café faire le plein d'eau chaude.

Essuyer le rire d'un matinal sur le volume de l'engin (un petit litre, pourtant, bon sang, zont jamais vu de théière, les gens ??). Rire avec.

Mettre le vrac en sachet, le plonger dans le filtre de la théière. Regarde le neuf des mails le temps que ça infuse.Porter le regard sur la micro zone de bureau dédiée au petit plaisir.

Verser. Laisser tiédir. Boire un peu. Soupirer en pensant au stock de Lip**n Yellow à côté de la machine à café et aux gens pour trouver ça bon.

Voir arriver les camarades de labeur. Recevoir de la visite. Quelques amateurs qui trouvent que ça sent bon. Prendre un gobelet stocké à cet effet, l'emplir et l'offrir et partir sur des considérations surréalistes (quels indicateurs trouver pour le reporting du SCL, hein ? Je vous le demande ! Et les retours du PMO, comment sont les taux ? Que des considérations vitales).

Believe it or not, ça aide sacrément à démarrer.

And now...

Geronimo !!!!! Allons-y !!!! [1]

Coin Thé

Note

[1] Mais non on est pas du tout plongés dans une sorte de marathon Dr Who, depuis le mois de septembre, mais non !

vendredi 9 novembre 2012

Choisir son camp, camarade

Je m'étais dit que je ferais un billet léger pour terminer cette semaine. Que ça apaiserait. Le fait est : je ne peux pas.

Je suis atterrée, affligée, consternée, effrayée par tout ce que j'ai entendu ces derniers jours. Pas par les extrémistes, notez. Ceux-là, on sait à quoi s'attendre de leur part. Ca met en colère, ça donne envie de hurler, mais on sait à quoi s'attendre de leur part.

Non. De la part des soi-disant modérés.

Ca ma rappelé, il y a une douzaine d'années de ça, quand le père de ma fille, asiatique d'apparence autant que d'origine, m'a emmenée pour la première fois dans le quartier chinois. Soudain, une rue franchie, j'étais la seule blonde, submergée par des langues auxquelles je ne comprenais pas un mot, pas un son, environnée d'odeurs inconnues (dont le durian). Exotique. Ce qui l'était encore plus pour moi, francaoui blonde au teint pâle, c'est le regard des gens sur notre couple mixte. Des réflexions. Et des regards. Du racisme vis-à-vis de moi, PARCE QUE j'étais avec un asiatique qui se dévoyait en tombant amoureux chez les blondes.

On peut être par principe contre le racisme, je vous assure qu'on se radicalise nettement quand on en a fait l'expérience. [1]

Donc, pour revenir à cette semaine, le discours de soi-disant modérés. Je suis pas homophobe mais. Je suis pour l'égalité mais.

Ca ne marche pas comme ça.

Si on pense que les mesurettes, c'est toujours un peu mieux que rien, c'est que malgré tout, on trouve que tel que c'est, ce n'est pas SI mal. On est donc conservateur. Et on est pas de gauche. Pas au sens : gens qui se battent pour des idéaux égalitaires.

Si on pense qu'on est tous égaux mais que quand même, les pédés sont potentiellement dangereux pour l'éducation des enfants, que les femmes ont la douceur pour elle mais pas les couilles pour un poste à responsabilité et les étrangers qui vivent en France, ils n'ont qu'à devenir français pour le droit de vote, on est pas pour l'égalité des citoyens. Même si c'est sur un seul de ces sujets qu'on pense un peu comme ça.

Pire que ça. Quand on tient ce genre de discours, on est non seulement CONTRE la stricte égalité des individus mais on signifie qu'on trouve qu'il y a des citoyens, des humains, plus égaux que l'autre.

Ca veut dire qu'on partage un morceau de raisonnement avec des gens qui ont tranquillement foutu en l'air des juifs, des tsiganes, des pédés, des résistants, des ethnies entières, qui oppriment des humains en raison de leur appartenance à un sexe ou à leur foi en une religion.

Je sais pas vous, moi ça me ferait flipper de ne partager ne serait-ce qu'un infime morceau de raisonnement avec ces gens-là.

Ca me questionnerait.

Je fais chier le monde, moi, parce que je m'interroge vraiment sur le danger psychanalytique de l'allaitement d'un enfant de trois ans, ou sur l'adaptation au monde ambiant pour un enfant victime du maternage hyper proximal ? Non. J'ai l'intime conviction que ce n'est pas toujours à l'enfant qu'on fait du bien, qu'on ne le prépare pas si bien que ça au monde qui nous entoure, mais je ne prétends pas empêcher les femmes / couples qui le pratiquent d'élever des mômes, je compte juste sur eux pour assumer leurs devoirs de parents.

Et je me battrai pour leur droit à élever leur enfant comme ils le pensent juste, dans le respect de l'intérêt supérieur de leur enfant. Même si je partage peu de leurs convictions. Ils sont mes égaux, ils ont autant de droits que moi. Exactement les mêmes. Les mêmes devoirs aussi.

Ca marche pareil avec les pédés, les noirs, les gouines, les arabes musulmans ou non musulmans, les femmes, les handicapés, les juifs, les noichs et j'en passe.

Avec tous les humains.

On décide qu'on est, dans notre société, complètement égaux. Ou alors on est contre l'égalité. On fait partie des conservateurs.

Et ceux qui sont contre nous (oui, aujourd'hui, en plus de femme hétéro de gauche, je suis pédé, noire, gouine, arabe musulmane ET non musulman, handicapée, juive, les noiche, laïque, républicaine, catho non fondamentaliste et MEME blonde) doivent arrêter de se voiler la face avec leurs soi-disant modérations.

Ils sont tout simplement contre l'égalité des droits et de devoirs. L'égalité conditionnelle n'est pas l'égalité. Point à la ligne.

Parce qu'on est dans une société au bord de l'implosion, parce que c'est maintenant qu'on dit si on continue à subir ou bien si on veut un autre projet, de préférence meilleure, sur tous ces sujets, il est l'heure de choisir son camp, camarade.

J'ai choisi le mien [2]

Notes

[1] Ca c'est nettement arrangé par la suite, encore que j'y aille régulièrement et je ne vois toujours pas tant que ça de couples mixtes. Et maintenant, on y va en tandem de blonds alors c'est différent à plein de points de vues :p

[2] On me dit que je me radicalise avec l'âge. C'est vrai. Et je ne m'en porte pas plus mal, merci de demander.

mercredi 7 novembre 2012

Comment on fait les bébés ?

Pour faire suite aux billets divers de ces derniers jours sur l'entérination par notre société de ce qui est une réalité aujourd'hui, causons enfants. Et homos. Hannnnnn !!!!

En préambule, rappelons que pour faire un enfant,à l'heure actuelle, il faut un ovule, un spermatozoïde et un utérus. Point barre.

C'est plus simple quand tous ces éléments sont répartis sur deux personnes maximum et qu'elles s'échangent le matos entre eux sous les draps, mais si c'est la solution la plus communément adoptée depuis le début de l'humanité, ça n'est pas exactement la seule.

Et là, je pose mes principes, personnels et qui n'engagent que moi : pour élever des enfants, il faut les aimer et leur donner des éléments structurants. Éclairer le monde à notre hauteur, mais leur montrer, avant tout, comme se servir de la torche pour qu'ils puissent explorer le reste. Et faire passer l'intérêt supérieur de l'enfant (pas en matière de choix de jouets, hein, mais d'équilibre, de santé physique et psychologique) au delà de TOUTE autre considération.

Partant de là, il me paraît important d'éclairer la filiation biologique d'un enfant. Même quand on ne la connaît pas. Je pense aux enfants nés sous X, il me semble plus sain d'accompagner un enfant dans son histoire en lui expliquant que sa mère biologique a souhaité accoucher dans l'anonymat que de lui cacher qu'il a une mère biologique. Et l'accompagner sur le chemin de la "recherche" plutôt que de laisser un gros secret dans le tiroir. Qui que soient les adultes qui l'éduquent.

Il me semble d'ailleurs qu'il faut éclairer la filiation dans toute forme d'éducation de l'enfant. Qu'il soit 100% fait maison, fabriqué en éprouvette, adopté, on lui raconte ce qu'on sait d'où il vient, au-delà de nous. Ne serait-ce que pour l'inscrire dans la longue chaîne humaine qui l'a conduit sur Terre et qui se poursuivra après lui. Ne serait-ce que pour partager une histoire.

Ces pré-requis posés, je maintiens ce que je disais lundi. Je ne vois pas au nom de quoi un couple homo serait ni plus ni moins doté de ce qu'il faut pour être une "entité structurante" qu'un couple hétéro. Ni pourquoi on accorderait un droit à certains et pas à d'autres, dans la mesure où le parcours d'adoption est conçu pour "tester" la motivation, l'équilibre, le cadre de vie qu'ont à proposer des futurs parents.

Concernant la PMA, come on ! Le discours aujourd'hui est : c'est réservé aux couples stériles. Mais dans la réalité, la frontière belge est à deux pas. Et des couples homoparentaux, il y en a. Qui ont eu recours à la PMA. Juste ils ont roulé un peu plus. La question ne réside à mes yeux pas dans le "droit". D'abord parce que, une fois de plus, pourquoi donner un droit à certains et pas à d'autres. Sans vouloir blesser personne, un homme ou une femme stérile n'ont pas plus l'équipement de base fonctionnel pour faire un enfant sous la couette qu'un couple homo. Donc soit on crie au fatalisme et on se dit que la vie ne leur réserve pas cette possibilité et que c'est comme ça, soit on ouvre ce droit à tous parce qu'on est les mêmes humains.

D'autant que, et c'est ma "valeur guide" dans tout ce développement, avoir des enfants, ce n'est pas un droit qu'on s'arroge, c'est un devoir qu'on a vis-à-vis d'eux une fois qu'ils sont là, avant tout. La question n'est donc pas tant de comment on le fabrique que bébé que comment on fait de lui un adulte autonome, fonctionnel, citoyen...

Quant à la procréation pour autrui, je n'ai pour religion que l'intime conviction que chacun doit disposer d'une entière liberté de ce qu'il fait de son corps. Et que cette liberté ne doit subir aucune pression d'aucune sorte (économique, psychologique, menaces physiques). Qu'il n'est pas question de transformer des femmes en pondeuses en chaîne payées à l'embryon transformé. Mais qu'il n'y a pas plus de raison d'empêcher une femme qui, par conviction, voudrait aider un couple qui ne peut pas le fabriquer d'avoir un enfant.

En tout cas ça me semble un vrai débat de société à mener, hors de toute considération religieuse et dans l'équité parfaite des droits, aussi bien de ceux qui en bénéficieraient que de ceux qui prêteraient leur corps, le cas échéant.

Et pour conclure : rendez-vous à 19h devant l'Assemblée Nationale !

lundi 5 novembre 2012

Ca va bien, à la fin...

Ca commence à être épuisant.

Déjà que l'homme semble avoir pour pente naturelle que de détester tout ce qui ne lui ressemble pas, les médias qui jettent de l'huile sur le feu... pour quoi ? Pour RIEN ! Rien de grave.

Entendu une sans doute très brave dame que je m'imagine volontiers en kilt, chemisier blanc, gilet bleu marine, serre-tête en velours sur un carré parfait, s'indigner que deux hommes ou deux femmes ensemble, c'était un danger pour la société.

Vous m'avez bien lue (et l'avez peut-être entendue), un danger.

Un danger de quoi, on ne le saura jamais, étant donné que le micro trottoir s'arrêtait là, et que si jamais on lui a demandé d'étayer ses propos, à la bonne Versaillaise (je l'imagine volontiers Versaillaise, mais c'est lié à mon histoire personnelle), l'organe national chargé de nous informer par les oreilles n'a pas daigné utile d'éclairer notre pauvre jugeotte. Autant attiser la passion haineuse de ceux qui pensent comme elle et la colère de ceux qui pense différemment.

Alors juste, préciser qu'il est peut-être utile de faire une distinction entre un sacrement religieux et un contrat civil, ça serait de trop ?[1]

Mais non, mieux vaut jeter de l'huile sur le feu, au lieu de donner des clés à chacun de nous pour mieux vivre avec les autres. Ca fait de l'audience, ça fait du bruit, ça participe aux petites haines ambiantes et ça n'informe personne, mais ça fait comme si.

Clap clap clap.

Et pour le sujet qui suit, l'adoption par les mêmes pédégouines honteusement mariés à la sauvette par des maires inconscients, sans doute des révolutionnaires, vous ne trouvez pas que ça commence à bien faire ?

Que le discours nauséabond sur le fait qu'il faut un papa et une maman pour se construire, il omet avec beaucoup de déni qu'on est tous, nouzôtres parents hétéros des mauvais parents un jour, une heure, une semaine, un mois, une vie ? Que les enfants à adopter, ils ont été fabriqués par des zétéros qui pour des tas de raisons qui leur appartiennent ne se sentent pas capables d'assumer cette responsabilité énorme que d'élever un enfant ? Que genre une moitié des enfants de la génération de la mienne sont élevés par des parents certes hétéros, mais chacun leur tour, si j'ose dire ?

Moi, ce qui me saute aux yeux, c'est que pour un couple hétéro réputé fertile, ça fait partie du parcours "obligé" que d'avoir des enfants. Du coup y a des gens pour en faire parce que c'est ce "qu'on" attend d'eux. Et pour se débrouiller avec ça après. Il y a des gens pour avoir voulu très fort des enfants. D'autres pour en avoir eu par accident.

Et dans tout ça des bons et des moins bon parents, et même des terriblement mauvais et des qu'on voudrait être un peu comme eux.

Je ne vois pas au nom de quoi les homos seraient différents. Sauf que pour eux, avoir un enfant sera un choix, que le parcours de l'adoption est généralement une très bonne façon de s'assurer que vraiment, vraiment, on ne peut pas vivre sans accomplir ça. Et que même comme ça, on ne sait jamais ce que la parentalité va nous révéler sur nous.

Alors y aura des bons et des moins bons parents homos. Même des terriblement mauvais et des qu'on voudrait être un peu comme eux.

La principale différence sera que eux, le moindre faux pas sera pointé du doigt, encore plus haut, encore plus fort que pour n'importe qui d'autre. Avec l'effet haut parleur des attiseurs de haine.

Note

[1] pour moi, être contre le mariage civil des homos au prétexte qu'un mariage, c'est pour un homme et une femme, ça tient à peu près autant debout que de penser qu'il faut refuser l'inscription à l'état civil des enfants nés hors mariages en guise de baptême, mais bon. Je me sens très seule avec les mots