J'avais déjà raconté comment, si mes parents se sont occupés de mon éducation, les livres qui m'entouraient en avaient aussi fait une grosse part. Impossible de remettre la main sur ce billet dans le temps qui m'est imparti, mais sachez que Laura Ingalls et le Petit Prince ont été d'excellents baby-sitters.
Celles et ceux qui me connaissent savent qu'il n'y a pas une pièce de la maison dans laquelle il n'y ait pas (beaucoup) de livres. Et aussi que j'avais le plus grand mal à m'en séparer, même de ceux que je n'aimais pas particulièrement.
Alors voilà. Surprise, maturité, que sais-je. A la faveur d'un réaménagement de notre salon, j'ai trié les livres qui s'y trouvaient. Et je me suis séparée d'une grosse quantité d'entre eux. L'équivalent d'un carton d'emballage de lave-vaisselle plein (cette précision paraît bizarre mais il se trouve que dans le même temps, nous avons été contraints de changer de lave-vaisselle. Ca a été épique mais nous sommes désormais ravis du tiroir à couverts et de l'ouverture automatique pour aider à sécher le contenu).
Je pense que jusqu'à la dernière minute Noé n'y a pas cru, à ce tri drastique, et puis on se voyait déjà trimballer ce très gros et très lourd carton jusqu'à la médiathèque, certes très voisine, mais sur le chemin de laquelle 4 ou 5 marches nous menaçaient du pire éparpillage.
Or donc, j'ai vendu mes anciennes étagères et, long story short, l'une de mes acheteuses a acheté une étagère Expedit / Kallax 5x5 cases et a eu comme prime d'achat pour zéro euro de plus le fameux gros (très très gros) carton plein de livres.
Depuis je pérore sur ma sagesse prétendue et ma capacité enfin trouvée à me séparer de livres.
Sauf que j'ai un peu triché. L'amoncellement a juste changé de forme et de place. Je suis la personne qui doit avoir une centaine de livres à lire en attente sur sa liseuse et qui en a encore mis quatre de plus ce week-end. Parce que bon, c'est plus pratique comme ça, des fois que j'oublie leur titre au moment où j'aurai du temps pour les lire ! Vous comprenez, n'est-ce pas ?
Avantage pour la collectivité : la discrétion de mon vice est totale. Inconvénient : j'ai tellement de choses sur ma pile à lire, entre le stock électronique et l'abonnement mensuel à deux livres de poches que je n'arrive plus à relire. Le drame.
(Ceci est un méga problème de privilégiée que je savoure à sa juste valeur)