mercredi 28 août 2013

25 ans, putain, 25 !!

Ce matin déjà passablement bougonne au volant de mon automobile, j'entendais parler du énième régime de réforme des retraites.

Après une looooongue explication du principe du trimestre supplémentaire tous les chais plus combien de temps, le journaliste rapporteur annonçait triomphalement que pour les natifs de 1973 (et suivantes), le nombre d'années à accomplir serait de 43[1].

43.

Longues.

Années.

En estimant que j'ai dû commencer à cotiser autour de 20 ans (à la louche), il m'en resterait 25 à faire.

Perspective singulière. Non parce que moi, mon boulot, techniquement, je l'aime. C'est juste ce qui va autour qui pose parfois soucis.

La vie dans une entreprise privée, de nos jours, ça peut ressembler pas mal à une succession de secouages de cocotier pour ne garder que ceux qui sont bien accrochés.

Et quand vous vous tenez fort à la noix de coco, probablement, un jour on vous dira que vous êtes trop vieux, ou trop cher, ou pas assez ceci ou cela.

Dans mon job j'ai de la chance : l'emballage est plutôt soigné.

Il n'en reste pas moins que 25 ans ??[2] Pfiou.

Parfois je me dis que c'est la forme moderne du travail qui faudrait réformer. ♪ ♫ You can say, I'm a dreamer ♫ ♪ et toutes ces sortes de choses.

Mais quand même.

Même en aimant son job à l'emballage plutôt soigné, je ne suis pas sûre que ça me fasse envie. (La question de ne pas avoir le choix étant, par ailleurs, tout à fait essentielle dans le principe de réalité).

Notes

[1] c'est là qu'on voit la différence entre un geek et un énarque, même pas foutu de faire un beau 42 qui nous aurait fait marrer

[2] à supposer que la réforme d'après les réformateurs n'abolisse pas simplement la retraite

lundi 26 août 2013

Le chemin du travail

Ce matin, sur le chemin du travail, il y avait encore des absents, ou bien des pas réveillés.

13 minutes de trajet. Le rêve. Si ça pouvait être comme ça toute l'année.

Vague sentiment d'étrangeté familière à revenir dans ces lieux [1].

Et puis mon acte de fierté du jour.

J'ai failli oublier mon badge. Sans qui pas d'accès au parking, ni au bureau, ni à la cantoche. Le drame, en somme. Et puis sur le palier de la maison, je me suis souvenue que je ne l'avais pas, et l'ai donc récupéré in extremis.

De quoi moins se pourrir la journée de rentrée, en somme.

Bon. C'est parti.

Note

[1] d'autant que, si mes infos sont bonnes, il devrait y avoir -encore- du mouvement d'ici quelques jours

mardi 13 août 2013

Dotclear et moi

Billet initialement publié le 11 juillet dernier ! Depuis, ça bouge !!! Et puis aussi il sera librement lisible par tout le monde ;)

Bon anniversaire, Dotclear, et "many happy returns of the day !!

___

C'est un peu dommage de publier ce billet maintenant que ce blog est privé, alors qu'il faudrait faire du tintouin et du ramdam[1].

Mon premier blog, c'était sous feu u-blog. Une plateforme à gratuit avec une chouette communauté. Et puis le vilain a racheté le gentil, en gros [2] et la chouette communauté n'a pas suffit à compenser les envies dollars qu'on ne prenait même pas la peine de nous masquer.

Il y avait Kozlika qui faisait migrer Samantdi, à cette époque, et je trouvais ça chouette. Déjà parce que j'étais déjà attirée par l'idée du libre sans trop avoir les moyens techniques de contribuer. Et qu'à ce titre, l'idée de promouvoir le contenant par le contenu, le fait que les visiteurs trouvent l'endroit joli et pratique à visiter qui pourrait leur donner envie de s'installer, etc, me paraissait la contribution la plus efficace.

Et puis parce que là-bas aussi il y avait une chouette communauté. Il ne s'agissait pas que d'aligner du code, mais de gens qui prenaient plaisir à partager leurs connaissances, et même à se voir en vrai.

Pour une limbique droite de mon genre, c'est absolument irrésistible :p

Bref. J'ai commencé à bloguer en août 2003, et le 24 mai 2004 j'ouvrais officiellement mon blog fièrement propulsé par Dotclear. Autant dire que je suis une utilisatrice comblée, depuis le temps.

Il se trouve aussi que, depuis cette décennie, parmi les gens de la "constellation" dotclear, qu'ils soient du dedans de l'intérieur ou utilisateurs, comme moi, assez intrigués pour de temps en temps passer une nuit sur le forum à comprendre pourquoi ça ne marche pas, ou pire, pourquoi ça marche, il y en a pour être devenus des amis très proches.

Des gens qui non seulement vous font un signe en pixels quand ça va mal, mais aussi des qui prennent leur téléphone, vous accueillent chez vous, vous serrent dans les bras, vous entourent de leur affection. Bref. Des amis.

Et puis, dans cette bande de joyeux geeks, il y en a un à cheveux longs qui est devenu mon compagnon [3]

Alors je suis réaliste. Dotclear au sens "esprit", c'est bien plus qu'un outil. Mais on ne peut pas demander à d'autres de se dévouer corps et âmes pour un outil, seuls au monde, pendant que nous on s'extasie que c'est achement bien.

Je pense qu'on est nombreux à avoir envie que les deux perdurent. La bande d'amis, de copains, en cercles concentriques, ceux du noyau et ceux des périphéries, mais aussi l'outil. On est aussi nombreux à, techniquement, ne pas pouvoir répondre à la demande en mains codeuses.

Mais on nous trouvera bien, si c'est ce choix qui est fait, des trucs à faire. Par exemple, je peux faire de très bons macarons au cacao et au speculidou, ce qui ne vous débusquera pas une erreur dans un code, mais pourra avantageusement mettre un codeur de bonne humeur.

Tout ça pour dire que Dotclear, c'est pour moi, évidemment, bien plus qu'un outil, et que je profite d'un passage de crise existentielle pour remercier tous ceux qui ont permis de l'écrire, le faire fonctionner, le maintenir, faire des mojitos, etc.

Merci, merci, merci [4].

Notes

[1] Non, ce ne sont pas des obsolètes du jour à caser

[2] c'est UN PEU plus subtil que ça dans la vraie vie, mais à peine

[3] si vous voulez mon avis, on insiste pas assez, dans la comm Dotclear, sur le pouvoir matrimonial de cet outil. J'dis ça, j'dis rien".

[4] et un merci à Franck en particulier, qui a pris le à peu près pire rôle possible, même s'il lui est difficile de le croire maintenant, je reste persuadé que sa décision de quitter la chefferie a mis LE coup de pied dans la fourmillière qui va permettre de décider si stop ou encore

vendredi 2 août 2013

Merci Norbert !

Je disais donc : ici on peut causer cuisine.

Et j'en profite pour remercier Norbert. Oui, Norbert, le délicat Bérurier de la cuisine télévisée, l'improbable chef au vocabulaire imagé. Le clown de service, parfois.

Parce que Norbert, à la télé, il a filé des tuyaux qui ont changé la vie de nos magrets et de nos pavés de saumon.

Alors ok, le saumon, il a un peu voyagé et fait l'objet de quelques ajustements. Finalement le lave-vaisselle, c'était un peu compliqué, mais en testant et restant on arrive à des pavé si succulents qu'on aimerait les épouser. Avec un peu de pesto, ou un filet d'huile d'olive, ou de citron (ou un mélange de trois), c'est magie dans ton assiette.

Quant aux magrets, que vous dire ? Slurps ? Miam ?

Tout ça pour dire que regarder la télé bêtassoune, parfois, ça fait du bien dans les assiettes :)