vendredi 25 mai 2012

Comment thé ?

Il en boit des litres à la chaîne et ne peut envisager de sortir de la maison sans en avoir deux ou trois mugs dans l'estomac. Au bas mot.

Le premier, pour moi, est bien souvent au bureau, en arrivant.

Je le bois tiédi, parfois froid, et donc bien plus lentement. En général il refait déjà chauffer de l'eau que je n'ai pas fini ma première tasse.

Il a un art de le verser, un doigt posé sur le couvercle de la théière, qu'avec mes petites mains je ne peux pas égaler, alors j'en mets plus à côté que lui.

Il en a une connaissance quasi encyclopédique, j'en ai des approches plutôt "çui là je l'aime et pas çui là".

J'ai arrêté de le sucrer depuis qu'il m'a virtuellement lapidée avec des sucrettes en sachet :p

J'ai hâte de notre prochain thé, tous les deux. Avec un peu de chance et par la magie d'une brève concordance d'emplois du temps, demain après-midi ? Sinon dimanche matin, au réveil...

jeudi 22 mars 2012

Un printemps démarre

Jour le matin au réveil. Plutôt soleil. Douceur des températures dans la journée. Explosion de bourgeons, cerisiers en fleur. Odeur de terre si particulière.

Petit moment de joie le soir à entendre la voix de maman, puis papa. Les voix sont bonnes, plutôt. Rigolades partagées. Vivement dans quelques jours, que les déviations soient faites, les coutures ourlées, et que la suite commence, quand même.

Passages toulousains des copines. Les accents se succèdent, pas forcément ceux de la ville rose. Les rires, aussi, les bons moments. Le plaisir d'être ensemble.

Bonheur de voir Cro-Mignonne irradier de joie de vivre. Sa façon d'être elle me réjouit. Petit bonheur à pattes si prompte à donner de l'amour, de la tendresse, et des idées neuves.

Bonheur aussi à partager enchantée des moments de vie avec mon Enchanteur. Joie infinie de le faire rire. Amusements partagés à dire pareil au même moment. Moments tout simples emplis d'évidence dans "l'être heureux ensemble".

All in all, ça pourrait être un beau début de printemps, oui.

jeudi 12 janvier 2012

A Pink City, j'ai laissé

L'été dernier, j'ai passé quelques jours fort beaux à Toulouse.

Parce que j'y ai rencontré ou retrouvé des amis chers. Parce que les moments partagés y furent beaux. Parce que la ville m'a séduite.

Et aussi parce que, "très parisien"[1], vous dirait-il, je m'y suis retrouvée à peu près en même temps que celui qui allait devenir mon enchanteur.

Alors je suis rentrée, enchantée par la ville, par les amis, et par lui.

Il y a là-bas sur un téléphone portable quelques photos de moi dans le plus pur style "greluche à l'Iphone", répondant à son premier coup de fil gascon, il y a surtout, immatérielles preuves, des souvenirs de promenades, de discussions, de rires, semés un peu partout sur nos passages.

J'y suis retournée le week-end dernier, voir les amis en coup de vent, prendre un bol d'air (et de pluie), fuir la maison où ni lui ni Cro-Mi n'étaient...

Et sous chaque brique rouge il y avait un morceau de nous, de ces quelques jours en été où l'on s'est retrouvés, à des centaines de kilomètres de chez nous, et où on a partagé de beaux instants.

Soupir.

Bon. Il rentre bientôt. Je compte sur vous pour ne pas trop lui dire à quel point j'ai soupiré dans tous les pixels du nain-ternet, hein ? ;-)

Note

[1] "Très parisien" d'être voisins ou quasi à Paris et de se retrouver plusieurs centaines de kilomètres plus loin !

lundi 2 janvier 2012

Le groumpf

J'ai une liste longue comme le bras de billets en devenir.

Et au moment d'écrire : groumpf.

A vrai dire : je ne suis QUE groumpf.

La faute à des choses qui vont faire rire, je le sens bien. Mon enchanteur qui est à quelques heures de se faire la malle pour deux semaines de vacances, au loin.

C'est pas qu'il n'ait pas mérité de vacances, hein. Mais juste, il n'est pas parti qu'il me manque déjà, et je me languis d'avance des longues heures interminables jusqu'à le serrer de nouveau contre moi...

Et oui, je SAIS que c'est rien, deux semaines. C'est juste bien trop interminable pour moi, c'est tout. Rien à voir avec deux semaines qu'on passerait l'un avec l'autre qui iraient, elles, à toute allure, bien sûr. Chienne de vie.

Groumpf, donc, je suis, et ça ne risque pas de s'arranger dans les jours à venir. Courage à ceux qui supporteront.

mardi 13 décembre 2011

J'aime le voir jouer

Puisque le "grand mystère" de l'identité de mon enchanteur est levé [1], il n'aura échappé à personne que ce dernier passe sa vie à jouer.

Heureux homme.

Et moi, j'aime aller le voir jouer.

C'est rare, un métier où c'est non seulement possible mais encouragé d'aller voir les autres travailler, non ?

Et puis surtout, j'aime sa façon de raconter des histoires, de n'être plus tout à fait lui mais son (ses) personnage(s), où parfois je crois l'apercevoir dans l'éclat bref d'un regard, d'un geste qu'il a, aussi, dans la vie. C'est sa capacité à me surprendre chaque fois. A m'embarquer, lui et ses comparses, dans le récit, dans une autre vie, ailleurs, un autre temps.

Je me demande s'il sait à quel point il est capable de m'emmener, de m'émouvoir. S'il le perçoit, vaguement, d'un coin d'oeil, ou dans mes mots, après.

C'est curieux, en parlant d'après, de le retrouver. De le voir réapparaître sous le costume, sous les expressions "d'un autre", de le voir soudain épuisé, et puis, petit à petit, le temps de se refaire le film, de ce qui a été, pas été, de ses sensations, la détente s'installe peu à peu et le revoilà.

J'aime aller le voir jouer, aussi, quand sur le quai de métro samedi, j'ai vu ceci, je n'ai pas pu résister.

Affiche de Cyrano dans le métro parisien

Affiche de Cyrano dans le métro et un clown

Vue des affiches

Allez-y, c'est d'la bonne !

Edit : puisque vous êtes d'humeur joueuse, j'ajoute une vue, et... la réponse à la question soulevée par Raphaëlle, Minium et Pablo suivra, dans quelques heures !

Note

[1] et je rigole très fort à l'idée de mystère, vu qu'un nombre considérable de gens avaient une idée plus qu'assez précise de ce qui se passait avant même que les faits se produisent