La vie et toutes ces sortes de choses

lundi 22 juillet 2013

Un jour à rester couchée

Ça commence mal, cette dernière semaine.

Ça faisait déjà un certain nombre d'heures que je me traînais un petit blues des familles, sur un mode "envie qu'on me chouchoute".

Pas une conviction immense à l'idée d'aller bosser (encore que la clim toute la journée puisse être un élément en faveur du bureau, ces jours-ci).

Arrivée dans le parking, chaleur étouffante. Voisin de place garé serré contre moi. Pestage.

Je me faufile entre nos voitures, ouvre la portière, commence à me baisser pour m'installer et paf.

Ma pommette a clashé le coin de ma portière, comme disent les jeunes rappeurs.

Etourdissement.

5 mn à genoux par terre pour retrouver mes lunettes de soleil et ma clé du parking.

Relevage, entrée prudente et contrôle dans le rétro de l'état de la situation, ça saigne.

Pas beaucoup mais ça saigne.

Du coup nettoyage avec lesmoyens du bord en attendant d'avoir les esprits assez clairs pour démarrer. Puis arrivée bureau, désinfectage, et misère, ni paracétamol, ni arnica.

J'ai donc la pommette légèrement enflée, qui va probablement enfler (on l'espère, pas façon Bogdanov) et bleuir dans la journée, et MAL.

Finalement, la clim ne suffit pas à compenser.

Bon.

Photos de ce week-end pour ramener du sourire, au moins un peu.

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jeudi 18 juillet 2013

Ça fait des lustres !

Je ne vous ai pas raconté, on a profité du séjour de mes parents pour faire une sortie Versaillaise. Pas pour dézinguer du drapeau MPT, encore que, hélas, pas pour la beauté de la ville, mais pour (re)visiter le château.

Que dire ? Que la queue organisée façon Disneyland, la vente de coupe-files qui n'en sont pas, le réaménagement douteux des pièces du bas et ses vidéos (qu'on pourrait regarder peinard sur son ordi) ne mettent pas en appétit ?

Que les foules entassés avec leurs guides qui parlent tous sur le ton internationalisé des hôtesses de l'air et steward ne prêtent pas à une visite sereine.

Que d'avril à octobre, pour errer dans les jardins, il faut payer en plus ?

Que le château semble dédié à la vente de produits dérivés (stands dignes des extérieurs de grands magasins parisiens dans les galeries, boutiques de macarons, enfin bref, du marketing hollywoodien) disposées par le grand mécène, qui doit prendre au passage sur les redevances et les chiffres d'affaires.

C'est du gros business, mais la transmission du patrimoine, de l'histoire, devient un prétexte et nous sommes partis tristes et fâchés.

Toutefois. J'ai pu faire quelques clichés particuliers.

De ceux déclenchés avec un sourire particulier. Je pensais à Samantdi qui nous expliquait doctement l'an passé qu'une maison sans lustre n'était pas digne de ce nom.

Alors des lustres, en veux-tu ? En voilà !

Lustre1

Lustre2

Lustre3

Lustre4

Lustre5

jeudi 4 juillet 2013

Elles sont de retour

Après une matinée en réunion dans des bureaux vitrés, avec des zones dépolies, j'ai vu passer un certain nombre de bas de jambes de gens.

Je peux donc vous dire que l'affirmation qui suit a été rigoureusement été établie sur un panel large et anonyme (en tout cas, anonyme de la tête qu'on ne voyait pas).

Les années 80 sont de retour.

80 % des jambes de femmes vues au bureau étaient vêtues de pantalon trop court avec un revers.

Voilà comment je le sais.

Peuuuuuuuur !!!!

mercredi 26 juin 2013

De l'aérien

Un peu marre qu'il s'écrive ici surtout des choses pénibles, difficiles, ascendant tragique.

Du coup j'en profite pour glisser un retour d'expérience.

Suite à ce billet plusieurs lecteurs, lectrices, m'ont suggéré de renoncer à l'appel du siphon pour procéder avec la poche à douilles.

Ce qui, comme l'avait justement souligné tetsuo,passait à côté de l'essence de la chose, la sacro-sainte texture [1].

Or donc le siphon fût acheté et apprivoisé (non sans peine, parfois, mais il est à peu près apprivoisé.

Et enfin, dimanche, j'ai fait mes gougères, pochées au format "petit choux", et puis ma chantilly au bleu. Et c'était trop d'la balle.

Il resterait une dernière étape qui consisterait à remplir les choux avec la chantilly, mais il y a ce côté un peu régressif de tremper la gougère dans un petit pot de chantilly, et finir le dit pot à la petit cuillère... bref.

Donc, c'est officiel, j'avais RAISON d'acheter ce siphon indispensable.

Maintenant il faut que je rachète des cartouches.

Note

[1] quiconque se nourrit - huhu - d'émissions culinaires sait qu'outre le goût, il faut de la texture dans un plat. Du vaporeux et du croustillant, de la mache, comme on dit maintenant sans causer salade et du crémeux. Bref. De la TEXTURE, on vous dit

lundi 17 juin 2013

Dinosaures

On a emmené une des stagiaires du marketing déjeuner avec nous.

Qui nous a collé un sacré coup de vieux en ne sachant pas qui était je ne sais plus quelle idole de notre jeunesse enflammée.

Du coup on s'est enfoncés encore en lui expliquant qu'on avait connu Madonna jeune et Michael Jackson noir.

Depuis, sur le plateau, ambiance top 50 où fusent les plus grands noms de la variété internationale et française.

Le camarade L. entonne "and when the rain begins to fall" dans un plus pur style Jermaine Jackson et Pia Zadora. Quant à ma voisine A, elle lutte désespérément contre Stéphanie de Monaco. Mais si, rappelez-vous, "Comme un ouragan !!!".

La stagiaire a détalé depuis longtemps, mais je pense que maintenant, en plus, elle trouve que c'est moche, de vieillir ! :p