La vie et toutes ces sortes de choses

mardi 3 septembre 2013

Petit blues de rentrée

C'est donc la rentrée.

Fini les jours à trouver de l'enfant sauvage en plein jeu dès le retour à la maison. Il faudra désormais se plier aux horaires, aux jours, et à l'état de la route.

Les jours raccourcissent comme des rangs[1]. J'ai l'impression qu'on a tellement attendu, manqué de soleil, de lumière cette année que la perspective de la nuit tombée, de l'automne, me donne des impressions de fin du monde. Souhaitons le beau, l'automne.

Et puis un je ne sais quoi de manque de joie qui s'accroche parfois aux basques pour un rien. Un "bises" qui n'est pas en bas d'un mail, un film un peu triste qui se greffe au fil des pas de la journée, une ambiance qui pèse un peu, un rien.

Un seul remède à ça, une cure d'hilarité. Peut-être un concours de rires ce soir, à table ?

Note

[1] nan rien, laissez tomber, c'est une blague de tricoteuse

lundi 2 septembre 2013

Plus un

Hier c'était un jour de "+ 1" pour moi. Un jour à plein de coups de fils et sms, mots gentils et twitts câlins. Un jour à bisous en rab des enfants et à douceurs.

Un jour à plein de cadeaux.

Un jour à plein d'heures libres à savourer.

C'était doux.

Si la vie qui passe n'est pas toujours sereine, pour le moment, elle est aussi l'occasion de moments si doux que je me fais bien au défilement des années. Sans doute qu'elles ne sont pas encore assez pesantes pour me faire sentir, vraiment, leur poids, leurs contraintes. Pour l'essentiel, tant de choses sont encore à venir, possibles.

Je m'épingle cette pensée pour les jours plus moroses.

mercredi 28 août 2013

25 ans, putain, 25 !!

Ce matin déjà passablement bougonne au volant de mon automobile, j'entendais parler du énième régime de réforme des retraites.

Après une looooongue explication du principe du trimestre supplémentaire tous les chais plus combien de temps, le journaliste rapporteur annonçait triomphalement que pour les natifs de 1973 (et suivantes), le nombre d'années à accomplir serait de 43[1].

43.

Longues.

Années.

En estimant que j'ai dû commencer à cotiser autour de 20 ans (à la louche), il m'en resterait 25 à faire.

Perspective singulière. Non parce que moi, mon boulot, techniquement, je l'aime. C'est juste ce qui va autour qui pose parfois soucis.

La vie dans une entreprise privée, de nos jours, ça peut ressembler pas mal à une succession de secouages de cocotier pour ne garder que ceux qui sont bien accrochés.

Et quand vous vous tenez fort à la noix de coco, probablement, un jour on vous dira que vous êtes trop vieux, ou trop cher, ou pas assez ceci ou cela.

Dans mon job j'ai de la chance : l'emballage est plutôt soigné.

Il n'en reste pas moins que 25 ans ??[2] Pfiou.

Parfois je me dis que c'est la forme moderne du travail qui faudrait réformer. ♪ ♫ You can say, I'm a dreamer ♫ ♪ et toutes ces sortes de choses.

Mais quand même.

Même en aimant son job à l'emballage plutôt soigné, je ne suis pas sûre que ça me fasse envie. (La question de ne pas avoir le choix étant, par ailleurs, tout à fait essentielle dans le principe de réalité).

Notes

[1] c'est là qu'on voit la différence entre un geek et un énarque, même pas foutu de faire un beau 42 qui nous aurait fait marrer

[2] à supposer que la réforme d'après les réformateurs n'abolisse pas simplement la retraite

lundi 26 août 2013

Le chemin du travail

Ce matin, sur le chemin du travail, il y avait encore des absents, ou bien des pas réveillés.

13 minutes de trajet. Le rêve. Si ça pouvait être comme ça toute l'année.

Vague sentiment d'étrangeté familière à revenir dans ces lieux [1].

Et puis mon acte de fierté du jour.

J'ai failli oublier mon badge. Sans qui pas d'accès au parking, ni au bureau, ni à la cantoche. Le drame, en somme. Et puis sur le palier de la maison, je me suis souvenue que je ne l'avais pas, et l'ai donc récupéré in extremis.

De quoi moins se pourrir la journée de rentrée, en somme.

Bon. C'est parti.

Note

[1] d'autant que, si mes infos sont bonnes, il devrait y avoir -encore- du mouvement d'ici quelques jours

vendredi 2 août 2013

Merci Norbert !

Je disais donc : ici on peut causer cuisine.

Et j'en profite pour remercier Norbert. Oui, Norbert, le délicat Bérurier de la cuisine télévisée, l'improbable chef au vocabulaire imagé. Le clown de service, parfois.

Parce que Norbert, à la télé, il a filé des tuyaux qui ont changé la vie de nos magrets et de nos pavés de saumon.

Alors ok, le saumon, il a un peu voyagé et fait l'objet de quelques ajustements. Finalement le lave-vaisselle, c'était un peu compliqué, mais en testant et restant on arrive à des pavé si succulents qu'on aimerait les épouser. Avec un peu de pesto, ou un filet d'huile d'olive, ou de citron (ou un mélange de trois), c'est magie dans ton assiette.

Quant aux magrets, que vous dire ? Slurps ? Miam ?

Tout ça pour dire que regarder la télé bêtassoune, parfois, ça fait du bien dans les assiettes :)