Ca a fait ricaner, quand j'ai dit que je me lançais dans le tricot.
Pas les copines qui ne connaissaient pas mon passif.
Mais ma famille, oui.
Ma famille qui sait que je descend d'une aïeule grande tricoteuse et surtout spécialiste de choses importables.
Les pulls à manches décalées (en hauteur et/ou en profondeur). A motifs plus ou moins probables.
Bref, mon dernier essai de point mousse datait, je pense, de l'adolescence, mais n'était pas une franche réussite.
Et puis là, envie de faire bouger mon bras endolori par des journées au clavier de l'ordinateur, de ces jolies aiguilles, du plaisir des copines, donc.
A ma grande surprise, s'il y a de la marge de progression, nettement, ce n'est pas SI mal. Il y a même des choses qu'on porte régulièrement, quotidiennement
Alors après quelques bonnets, écharpes, écharpes-tubes, je me suis lancée la semaine dernière dans mon premier pull. Challenge !
J'ai lu les billets indispensables de luckyslug sur le sujet. Engrangé de bonnes ondes kozlikiennes. Réécrit entièrement le patron en virant tout ce qui ne concernait pas ma taille, rentranscrivant ce qui ne m'était pas intelligible pour le transformer en choses faciles à comprendre en un coup d'oeil pendant l'action. Monté les mailles lundi dernier et...
J'ai déjà un dos, et le bas d'un devant !
Je ne sais pas si ça ne sera pas, au final, un pull que pour le week-end, ou bien s'il sera mettable, ou bien pas du tout, même le week-end ? Pour le moment il ressemble à peu près au patron. Ca m'encourage.
Ca m'est curieux, cette geekerie de tricot qui me vient. J'aimerais que ça marche, moi qui aimerais depuis des années savoir faire des trucs de mes mains sans être très douée. Et c'est très bizarre, de fabriquer quelque chose qui prend forme (bizarre, bien, hein !).
Bref.
Surprise. En bien.