Et c'est ainsi qu'un matin, c'est le réveil qui nous indique l'heure à laquelle sortir du lit, et non plus notre bon plaisir.
On flotte un peu à chercher ses automatismes, d'autant qu'ils sont un peu modifiés. Heure légèrement décalée, gamine endormie laissée aux soins d'un Enchanteur...
Exotique sensation d'avoir le temps de grignoter un peu, du coup.
La route, encore peu partagée. Ca ne durera pas. Demain, déjà, mercredi, nous serons de nouveau nombreux.
Et puis au bureau. Ouvrir les cartons, s'installer dans un nouveau lieu. Coller deux ou trois photos. Organiser son espace. Retrouver des collègues, échanger quelques nouvelles, éplucher l'e-courrier, reprendre doucement ses marques.
Sortir déjeuner, parce que quand même. Profiter du calme encore relatif pour étirer la pause.
Se dire sur le trajet du retour que sans qu'on s'en rende vraiment compte, on est retombé dedans. Que c'est redevenu notre vie normale, cette vie-là.
Vacances déjà finies... C'est reparti.
Un "air" de vacances - Séguret, été 2012