Les aventures de Lomalarchovitch

mercredi 11 juillet 2018

4 ans

Quatre ans ! Dans deux heures et une minute à l'heure à laquelle je démarre ce billet (11h11 pour ceux qui seraient perdus avec l'heure de publication), ça fera quatre ans que j'ai fait connaissance avec ce petit blond à joues rondes et à petit nez rigolo sorti de mon ventre.

Quatre ans de sourires pleins de fossettes, d'yeux bleus qui pétillent, de caractère solide derrière une gentillesse charmante. Quatre ans d'étonnement devant son esprit vif et son cerveau galopant. Quatre ans de grincement de dents devant sa créativité en matière de testage de limites :D Quatre ans de cœur fondu devant sa tendresse.

Ce matin il s'est levé tôt pour jouer avec les premiers cadeaux offerts. Il va aller au centre de loisirs avant le goûter avec une autre partie de la famille, peut-être le temps pour une petite leçon de vélo sans roulettes (il a commencé hier et c'est fort prometteur !)

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Mon garçonnet a fait une première année de maternelle à son image, le matin en petite section, l'après-midi en moyenne. Il compte à l'infini si on l'aide un peu avec le nom des dizaines, connaît toutes les lettres et sait déjà presque les écrire toutes, c'est le champion de phonologie chez les moyens.

L'an prochain la maîtresse de moyenne section qui lui a fait une place dans sa classe le prend dans un double niveau moyen-grand, histoire de mettre le plus de souplesse possible autour de ses apprentissages, et puis on verra où il va et où il en est dans l'année. Ils s'entendent très bien et ils sont motivés l'un et l'autre par le chantier lecture :)

Mon joyeux et enthousiaste a largement laissé le bébé derrière lui, je suis si fière de lui, chaque jour.

Bon anniversaire mon fils d'amour.

mardi 16 janvier 2018

Qu'il va vite !

Alors que son aînée fait une fracassante entrée en 6e (notes au top, vie sociale active et globale apparence d'épanouissement physique et moral), Lomalarchovitch n'est pas en reste.

Sa maîtresse de petite section, contrariée qu'il ne fasse pas la sieste, l'a envoyé plusieurs fois en moyenne section l'après-midi. Où visiblement il faisait les exercices sans difficulté, et curieusement plus calme (et concentré) qu'en petite section.

La maîtresse de moyenne section l'a donc repéré et pris, dans un premier temps, tous les après-midis dans sa classe. En fonction de comment ça marche, elle projette de le prendre d'abord le matin pour la demi-heure "clef" des apprentissages de l'après-midi, puis toute la matinée deux jours par semaine, puis...

Et puis on surveille. Si tout va bien et qu'il a la maturité et la motricité fine suffisante, on verra s'il passe en grande section directement à la fin de l'année. Si ça n'est pas le cas, on croise les doigts pour qu'il y ait une classe de moyens-grands l'an prochain.

Là tout de suite il a compris comment compter indéfiniment (il lui manque les mots des dizaines et passé cinquante et quelques, il s'ennuie et passe à autre chose, mais techniquement, il compte), il repère les lettres sur les panneaux et interrompt les conversations pour nous dire fièrement "dans maman il y a deux m, dans bébé il y a deux b".

Ce petit bonhomme plein de joie de vivre n'est pas de tout repos en ce moment, mais il est source de bonheurs et d'émerveillements.

lundi 7 septembre 2015

Le grand blond voleur de tototte

Alors en toute objectivité maternelle émerveillée, je le trouve très gentil, Lomalarchovitch.

Certes, quand il a une idée dans la tête, il ne l'a pas dans la couche, mais gentil. Facile, souriant, sociable et rarement râleur. Ok, un peu brutasse quand il joue au dentiste dans la bouche de sa mère ou nous agrippe les joues ou les cheveux à pleine main, mais mignon.

Néanmoins (oreille en plus) force est de constater qu'il a fait pleurer à gros bouillon deux de ses collègues pendant ce seul week-end.

Le premier est son cadet de peu, et d'un plus petit gabarit. On conçoit donc aisément comment l'immense chose blonde et pataude qui est mon fils, marchant vers lui, main en avant pour lui arracher sa tototte et la mettre triomphalement dans sa bouche, a pu l'impressionner un peu.

Le second est son aîné de 3 mois et demi. Ils font approximativement la même taille, mais le plus âgé des deux bénéficie d'une motricité un peu plus affinée que la nôtre, et d'un entraînement para casse-pieds lié à l'existence d'un jeune grand frère. Pour autant, quand le mini géant blond qui est mon fils s'est précipité vers lui de sa démarche débutante pour lui arracher sa tototte et la mettre triomphalement dans sa bouche, il y a eu pleurs. Beaucoup et bruyants. (Ok il se réveillait de la sieste, ça n'a pas aidé.)

Je dois donc me faire à l'idée que cette boule d'amour, cette merveille, ce bébé de la pub, à l’œil azur, la bouclette blonde et au charme éhonté est un terreur pour les autres bébés.

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On ne dirait pas, comme ça, hein ?

lundi 22 juin 2015

Montessori comme Jourdain

Il faut dire en préambule de tout ceci que ma grand-mère paternelle a fréquenté Maria Montessori, assez pour que ses enfants (à ma grand-mère) apprennent leur alphabet avec des lettres en papier de verre.

Probablement que ça a influé (un peu, beaucoup ?) sur ma vision des enfants et de leur développement. Sur son approche, j'avais en tête "esprit absorbant", "individu à part entière et non adulte en devenir", "bienveillance" et "association compréhension / geste". C'est juste, mais vaste.

Pour Cro-Mi, je rêvais de la mettre dans une école Montessori, et puis pas les sous, pas la bonne école assez près, finalement, elle va à l'école du bas de la rue où elle se trouve, je crois, assez bien.

Du coup voyant Lomalarchovitch partir à la conquête du vaste monde, j'ai acheté un bouquin sur la pensée Montessori à la maison.

J'ai lu.

Et bien figurez vous que je pratique la pensée Montessori comme Monsieur Jourdain fait de la prose, dites donc. Disons qu'à un bon 70 % nos pratiques spontanées sont cohérentes avec son approche.

Du coup pour celles qui restent, il y a des sujets sur lesquels je me police (réserver le non aux dangers / interdits et œuvrer de diversion ou d'accompagnement pour le reste, ou encore moins intervenir pendant qu'il est absorbé pour commenter / montrer et le laisser à sa concentration).

Comme pour sa sœur, le plus tôt possible, on s'arrangera pour qu'il puisse entrer et descendre de son lit simplement, plutôt d'attendre qu'il se jette par dessus bord.

Pour d'autres sujets, on restera en l'état : la cuisine restera pièce interdite pour un temps, il y a trop d'étourdis et d'optimistes qui pensent que l'accident domestique n'arrive qu'aux autres dans cette maison pour que ça soit gérable de "présenter" les dangers et faire confiance à sa capacité d'apprentissage là tout de suite maintenant (on apprend vachement moins bien avec le crâne amoché par une carafe ou une casserole, quand même).

Ça a globalement l'air de lui réussir, à notre mini géant, qui semble content de son sort autant que possible.

En revanche si quelqu'un avait un truc pour lui faire passer les hurlements stridents qu'il pousse quand on ose mettre un truc qui se mange dans nos bouches sans lui en proposer, ça arrangerait mes tympans !

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mercredi 6 mai 2015

Finalement tout s'est bien passé

Il y a quelques semaines, déjà fatiguée et en manque de soleil, j'ai réservé des billets de train pour aller voir mes parents au soleil.

Avec Cro-Mignonne et Lomalarchovitch. Tout de suite sur le coup ça m'a semblé une bonne idée.

Et puis après j'ai sérieusement flippé.

Seule adulte dans le TGV, pendant 4 longues heures et demi, avec un bébé de 9 mois et demi ? Je suis une grande malade !

Finalement Cro-Mignonne a été autonome et aidante, comme elle est souvent, et Lomalarchovitch cool. Il a même dormi. Pendant les deux trajets.

(Quand il se plaindra de ne pas avoir de place pour les jambes, on lui montrera ça.)

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A une crise d'asthme près, on a bien profité des parents, du soleil, de la mer, du plein air.

Et puis nous revoici. Le monde n'a cessé de mal tourner. C'est vertigineux à quel point ça vire mal.

Faire provision de bonnes choses pour l'affronter (et ne pas nous laisser faire), donc.