Mon objectif premier pour cette première salve de vacances printanières (car il y en aura quelques autres jours la semaine prochaine, sans compter les deux fériés de celle qui démarre, on ne va pas se laisser abattre), c'était de passer le plus de temps possible avec Cro-Mignonne.
Pour le plaisir, bien sûr, mais pour lui dire aussi, en actes, qu'à défaut d'avoir des solutions rapides et efficaces à ses soucis avec le Lutin, j'étais là, avec elle, pour elle.
Alors en vrac, on a beaucoup cuisiné (elle a fait son premier gâteau en lisant elle-même la recette), beaucoup lu, acheté son premier dictionnaire et quelques "Bibliothèque Rose", rigolé, fait des câlins, fait des changements d'eau pour Oscar le Chieur (y a qu'à voir la photo, ceci est sa production de... trois jours...), installé le nouvel aquarium-cadeau d'anniversaire dans lequel le poisson prendra ses aises le jour J, vu des amies, parlé, parlé, parlé, dit des bêtises, fait des câlins, regardé des quantités industrielles de "Norbert et Jean" et de Dîners presque parfaits, pris l'air un peu, mais pas trop, parce que météo et allergies se sont relayées pour lui pourrir les bronches. Collé des dizaines de vignettes Panini. Fait des blagues drôles et d'autres d'âge bête (oui, on est en plein dedans. Oui, toutes les deux). Ri d'un tricot dont l'une des couleurs part en biais et pas l'autre.
On a pleuré un peu aussi, dans un accès de chagrin de "c'est trop injuste je veux qu'il arrête". On a passé du temps à trois avec l'Enchanteur.
On a fait des câlins (oui, encore d'autres).
Et hier je l'ai déposée chez son père pour une semaine.
J'ai un énorme trou en forme de ma fille dans le cœur, depuis.