Blougueries Bonheur du jour

Les petits bonheurs qu'il ne faut pas manquer de remarquer.

mardi 9 février 2016

J'ai un blog

Depuis.

Ouhlala.

Douze, bientôt treize ans ?

Parfois j'y écris souvent, parfois pas. Parfois c'est long, parfois c'est court. Parfois c'est juste pour me souvenir, d'autres pour discuter. Parfois c'est sérieux. Et parfois juste un petit rien qui (me) fait du bien.

J'y ai trouvé des amis, des copains, un amoureux, des idées, des colères, des grandes joies, des what the fuck, des rires à n'en plus finir.

C'est mon boudoir à papotes, mon défouloir, mon vieux pote, mon étendard.

Il ne sert à rien qu'à mon plaisir, et puis voilà. C'est comme ça que je l'aime.

lundi 8 février 2016

Moukmouk est revenu

(Je suis sûre que vous avez tous Brel en tête en chantant ce titre, et ça me réjouit).

On a été nombreux à s'inquiéter de Moukmouk, quand il a commencé à ne plus donner signe de vie.

Le revoici ! Moukmouk est revenu !

Il a besoin de tendresse et d'amour et de réconfort, alors j'espère que tous ceux et celles qui ont aimé le lire, parler avec lui, échanger des messages, recevoir ses mails, iront lui dire qu'ils sont heureux. Ça ne guérira pas tout mais ça lui fera du bien, j'espère.

Et pour les autres allez le découvrir. C'est l'ours le plus fabuleux du monde.

Allez, plus vite ! Allez embrasser Moukmouk !

vendredi 5 février 2016

Son choix

Lomalarchovitch a des préférences éhontées pour son père.

Rassurez-vous, je suis parfaitement sereine sur l'amour inconditionnel qu'on se porte mutuellement. C'est juste que dans la journée, c'est son père qui le garde. Forcément ils ont un lien tissé de ça. J'en suis heureuse pour eux. Et parfois un peu jalouse, oui oui oui. Mais je le vis bien je vous assure.

Quoi qu'il en soit hier, j'avais conseil d'école, et du coup je n'ai pas vu mon fiston. Or, le soir, c'est moi qui lui donne à manger et qui assure le rituel de la mise au lit.

Une grande partie de ma vie professionnelle découle du fait que j'ai choisi d'avoir du temps pour voir mes enfants tous les jours. Alors du coup, vous pensez bien que ces moments, ces deux heures tous les soirs avec mon fils [1] me sont absolument précieuses.

Donc voilà. Hier soir je n'étais pas là.

Du coup quand L'Enchanteur m'a dit qu'il y avait eu petite réclamation en mode "Maman ! Maman !" au dîner, quand même, ça m'a touchée de voir que ces rituels étaient importants pour lui aussi. Je le sais, bien sûr, mais savoir qu'il l'exprime, et bien ça me fait du doux dans le cœur.

Ce matin il s'est (miraculeusement) levé après ma douche [2], j'ai même eu le temps de m'habiller et ô miracle, de cirer mes chaussures.

Et puis je l'ai entendu, je suis allée le chercher et j'ai eu droit à un énorme câlin. Et à un bébé qui reste assis à côté de moi en s'enfilant ma tartine et la moitié de ma clémentine, au lieu de vadrouiller en même temps ou de squatter le flanc de son père. Et même, quand il a été l'heure de partir, un "non !" indigné et des gros bisous et un bye-bye de la main. Alors que d'habitude il est surtout obsédé par le bouton d'appel de l'ascenseur.

Je suis contente qu'il soit si sûr de mon amour qu'il n'ait pas besoin de se rassurer toutes les douze minutes, mais alors, ces petits témoignages de son grand amour à lui, ça m'a fait du bon... hâte de le retrouver.

Notes

[1] ma fille, elle, commence à être dans l'âge où elle sait me trouver quand elle a besoin mais que l'indépendance, c'est bien!

[2] ça n'a l'air de rien, mais ça veut dire que j'ai pu passer du temps à me laver sans jeune mateur et sans devoir récupérer trois fois doudou jeté dans la baignoire, des fois que ça déclenche en moi l'idée de mettre le bébé dans la baignoire et qu'on patauge joyeusement tous ensemble

mercredi 3 février 2016

Les copains d'abord

Au boulot, c'est compliqué, en ce moment. Pour plein de raisons. Ça dure depuis quelques mois et ça va durer encore un peu, je pense.

Alors on se concentre sur ce qui va, ce qui a du sens.

Et puis aussi sur la bande des copains.

On a de la chance de s'être trouvés. On se marre beaucoup, on s'énerve parfois. On a même un code pour se dire : me cherche pas, c'est pas le jour.

On est les pros de la retranscription des événements du bureau en "Cher Journal, Aujourd'hui B. a été très méchant avec N., il lui a dit que son travail, c'était du caca" (voix pointue d'adolescente à l'appui).

On a même commencé à inventer une langue commune. On a le premier mot. Grossbouch. Ca veut dire salade.

Bref. On est cons et on rigole. Et on se soutient dans les moments tendus.

Ça sauve bien des journées.