Blougueries Bonheur du jour

Les petits bonheurs qu'il ne faut pas manquer de remarquer.

mardi 13 septembre 2016

Plus stable

Pour la première fois depuis au moins quinze jours je me suis levée ce matin avec un net effet de mieux.

Moins de flottement, moins les prémices d'un vertige si j'incline (un peu, doucement) la tête à droite.

Wopitain. Ça fait du bien.

Alors bien sûr il reste le bilan chez l'ORL et ses tortures encore inconnues de moi, la légère appréhension (sans doute irrationnelle) de redéclencher un truc.

Et principalement l'inconfort majeur de (peu) (et mal) dormir sur le côté gauche qui n'est résolument pas ma position de sommeil. Encore 3 dodos et puis je repars sur le côté droit.

Il me restera alors le rendez-vous chez le kiné pour vérifier que tout est bien là où ça doit être, récupérer de cet épisode chiantissime et reprendre la vie en entier.

J'ai un petit peu hâte.

Mais ce net mieux ce matin, si vous saviez, c'était bon.

mercredi 31 août 2016

Des vacances

Elles sont terminées pour moi, presque pour les grands enfants qui rentrent demain et pour l'Enchanteur qui reprend les cours (qu'il donne) vendredi... il n'y a que Lomalarchovitch pour se la couler douce encore un an avant que les affaires (scolaires) ne le rattrapent !

De ces vacances, on essaiera de ne garder que le doux, le beau, le bon, le qui rend heureux, malgré les tracas familiaux qui ont parfois fait un peu d'ombre aux plans initiaux.

L'accueil fantastique de Samantdi qui nous a permis de passer une semaine Toulousaine ensoleillée, pas que du point de vue de la météo. On a glandouillé, arpenté le Jardin des Plantes à répétition, crâné avec nos canapés portables, fait le plein de rires avec les amis du cru, vu les enfants grandis (et même découvert ceux qui n'étaient pas nés lors de notre dernier séjour) bien mangé, bien profité.

Ce que j'adore avec ma tante Pim, c'est qu'auprès d'elle on se sent en famille tout de suite, comme si on avait toujours cohabité. Alors que ça n'est pas QUE rigolo que de se faire envahir par 5 chevelus (dont une pré ado et un Tambour Zébulon deuzans) d'un coup. Nini et Merlin ont enduré avec une grande patience l'invasion, aussi.

Merci à tous les copaings d'avoir tordu leurs agendas pour nous faire entrer dedans (et au Manduca pour les longues promenades et les débuts de sieste, on aurait pas parié un kopek sur le fait que Lomalarchovitch s'endorme ailleurs que dans son lit).

Et puis nous avons changé de Sud et fait connaissance avec ma poupinette coquinette mignonnette nièce. Elle est encore plus choupinette que ce qu'on m'avait raconté et nous a tous adoptés avec la sociabilité et les sourires.

Lomalarchovitch a profité des joies du plein air et de la baignade en eau salée ou chlorée à s'en palmer les pieds (qu'il a gardés fort sales tout au long du séjour), Cro-Mi et le Lutin nous ont gratifiés de leur occasionnelle présence, on a profité du beau temps et de la géométrie variable familiale en fonction des circonstances et, je crois, ça a fait du bien à tout le monde.

Nous voilà rentrés, des sourires plein la tête. Me reste à m'occuper de ce résidu de vertige. C'est parti.

C'est la rentrée.

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mardi 2 août 2016

Un portant

Je pense que je l'ai déjà raconté, avant même d'avoir des projets de grossesse, j'avais très envie de pouvoir porter mes enfants en écharpe, et coup de bol, ils ont aimé ça tous les deux.

Mon premier contact avec cet objet était "esthétique", mais en creusant le sujet l'intérêt physiologique[1] était évident.

Par ailleurs, mon dos m'a très vite fait savoir que le portage "non physiologique" n'était pas fait pour lui.

Echarpe, donc, plus ou moins longtemps. Pour Cro-Mi, ça a été l'envie de marcher par ses propres moyens qui a mis fin à nos promenades portées. Pour Lomalarchovitch, c'était sa taille / son poids / mon manque de foi en ma capacité à faire du portage sur le dos en écharpe.

Et puis c'était comme ça.

A la faveur des réflexions sur l'organisation de nos vacances (ou : comment tenter d'éviter d'embarquer une poussette en plus du lit, des sacs à dos et des multiples enfants, et comment gérer l'étroit métro Toulousain avec et, et, et), j'ai repensé au Manduca de mon amie Floh.

L'envie a vite fait son chemin. Là encore, le contre-exemple non physiologique a été un bon vendeur : un collègue m'a prêté un porte bébé dorsal Lafumette qui m'a arraché une grimace SANS enfant dedans. Les avis sur internet étaient à peu près unanime et donnaient tous plus envie les uns que les autres. Y compris de gens avec dos fragiles et bébés ogrillons.

Bref, au lieu d'attendre de tester le sien (celui de Floh, donc), on a craqué et commandé un manduca en vue de nos sorties d'avant Toulouse.

Adopté en douze secondes par tout le monde.

Et moi je me réjouis qu'à l'occasion d'une promenade plus rapide ou d'un coup de fatigue de sa part, on puisse renouer avec le portage.

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Note

[1] dans ce cadre, qui signifie respectueux du corps du porteur et du porté. Pour voir en un coup d'oeil si un portage est physiologique ou non, vous pouvez d'une part vérifier la grimace sur le visage du porteur, et d'autre part regarder le bébé : s'il repose sur la couche, jambes parallèles au porteur, c'est pas bon. S'il est en "grenouille", dos arrondi pour les tous petits et que son poids est réparti sur les cuisses, c'est mieux

lundi 1 août 2016

Une maille dans le bon sens

Comme tout le monde environ le sait j'ai un magasin préféré près de chez moi. Et particulièrement sa zone centrale pleine de fauteuils hyper confortables où faire une pause thé entre deux achats compulsifs indispensables.

Dans ce magasin, samedi, il y avait, pile dans cette zone centrale chaleureuse et confortable, un atelier tricot solidaire, organisé entre le magasin et l'association Tricotez Coeur.

L'objectif, accessible même aux grands débutants, était de tricoter des carrés, qui seront plus tard assemblés en couvertures à offrir à des bébés (et à leurs mamans) démunies.

Vous pouvez aussi tricoter de la layette et leur déposer / faire parvenir.

Au-delà des mailles utiles, c'était drôle et sympa et on a passé un bien bon moment, Lomalarchovitch a réussi à ne rien casser, à découvert le piano désaccordé pour le plus grand bonheur de tous, et j'ai pu faire admirer mes magnifiques aiguilles circulaires (merci Kozlika !)

Il y a un nouvel atelier samedi, alors si ça vous tente, rendez-vous à partir de 14 heures chez Zodio Gennevilliers :)

mardi 26 juillet 2016

Pas d'pot !

Or donc depuis quelques semaines Lomalarchovitch est passionné par le pot.

Il adoooore les livres qui racontent comment Tchoupi ou P'tit Loup apprennent à aller sur le pot.

Il demande régulièrement à aller sur le sien.

S'y assied.

Se relève pour aller chercher un bouquin.

Nous le file en nous ordonnant de lui lire.

Recommence la boucle entre 5 et 25 fois.

Puis en a marre et va vaquer. En général on lui demande s'il veut remettre une couche ou enfiler un slip. En général c'est rien de tout cela, il préfère déambuler fesses et zizi à l'air, en mode "on est pas bien, là" (pour ma plus grande hilarité) (ceux qui savent auront compris qu'il tient de son père cette aisance naturelle avec la nudité) (il est quand même trop mignon).

Pour le moment nous avons donc atteint le score faramineux d'un pipi dans le pot, deux ou trois ailleurs (de préférence deux minutes après l'enfilage d'un slip propre) et puis c'est tout.

J'ai comme l'impression qu'il a loupé un lien logique dans le processus (ou, plus vraisemblablement, qu'il ne discerne pas encore nettement l'envie juste avant la réalisation).

On a pas encore dit au revoir aux couches, mais on rigole bien avec lui et je me réjouis de le voir si triomphant de la fesse.

Mon bébé qui grandit.