Voici donc 8 jours, en gros, que Maïa est arrivée à la maison.
Elle est encore très réservée sur la coexistence avec les humains, mais s'enhardit jour après jour à notre plus grande joie.
Il nous arrive maintenant de la croiser à découvert et selon son sens des priorités, elle met plus ou moins longtemps à regagner son abri-sous-le-canapé.
Évidemment ces croisement s'accompagnent du regard "mais enfin que faites-vous là, intrus ?" qu'elle maîtrise parfaitement !
Elle joue beaucoup "avec nous" en fin d'après-midi et nous sommes passés du stade où elle voulait bien jouer à partir du moment où elle pouvait faire comme si aucun humain ne tenait le fil à celui où elle accepte qu'on soit assis par terre. Elle attrape ses jouets de dessous le canapé, nous jette parfois un regard outré, mais continue à jouer, et ce malgré le raffut de Lomalarchovitch.
Je vois ça comme un bon signe.
Nous avons un petit rituel de la gourmandises, une fois Lomalarchovitch couché. Je lui préparer quelques petits morceaux de gourmandises (morceaux de jambon, de thon) que je lui offre, maintenant, sur le bout du doigt et qu'elle vient manger avec une tête de junkie hallucinée. Ou alors je lui fais un chemin vers une soucoupe posée près de moi. L'appel du délice étant plus fort que sa crainte, elle vient, par avancées/reculs successifs, et mange goulûment.
Si je suis seule, elle peut consentir à venir se percher ensuite sur un canapé, ou se mettre à l'affût de ma pelote. Si on est deux, elle reste plus discrètes, ça doit lui faire beaucoup, encore.
Bref. On s'apprivoise, jour après jour. Grands achievements et petits pas de saucisse [1].
Et participer à cette grande aventure que d'apprivoiser un être vivant, c'est puissant.
Note
[1] copyright Floh