mardi 26 novembre 2013

Work in progress

Par pure provoc, je me demande si, pour recréer de l'interaction sur les blogs, il ne faudrait pas fermer, par défaut, les commentaires ? Comme j'en connais certains, ça les agacerait assez pour réclamer la réouverture parce que pile ce jour-là, ils ont un truc à dire, non ?

Bref.

Travail en cours pour le petit Noël de ma maman (je mets les photos car c'est une commande, donc elle SAIT à quoi ça DEVRAIT ressembler). C'est le même modèle que mon pull à rayures mais avec les couleurs de mon pull bleu et gris, comme vous l'aurez subtilement remarqué vous-même. A l'heure actuelle il a même un col de plus, des fils qui traînent en moins et un début de manche droite, oui oui oui.

Hâte de la voir avec :)

PullMum1.jpg

PullMum2.jpg

lundi 25 novembre 2013

Le temps de la propagande

Ça y est, ça sent la campagne !

Non que l'air automnal et frisquet se parfume de crottin et d'odeurs d'épandage, mais les équipes des candidats aux municipales (et parfois les candidats eux-mêmes) vivent le tract à la main, aux abords des marchés, supermarchés et autres lieux de passage.

L'occasion pour moi de faire la peste avec ceux qui ont des tracts bleus [1] en leur disant qu'ils devraient porter des gants, que ça tache les doigts, tout ça. Parfois rejointe en écho par les vieux Colombiens qui ont connu l'avant, le pendant, l'après, et qui ne sont pas près à replonger (j'espère que c'est généralisé).

On en est encore qu'au début, le pire reste à venir.

Air du temps dans une ville au passé militant.

Note

[1] ceux de notre ancienne maire, tendance que j'aime pas avec un bilan que j'aime pas

jeudi 21 novembre 2013

Trépassage

J'ai oublié de vous dire, Oscar[1] a défunté, trépassé, bref, il est mouru.

On avait confié sa bonne santé au gardien cet été, et j'ai bien peur qu'il l'ait vraiment beaucoup trop nourri. Du coup on a ramé comme des tordus pour récupérer une eau bien comme il faut, et ce pauvre poisson a dû en baver, parce que quand on y est arrivé, paf, un point blanc sur la queue.

Le point blanc est l'ennemi mortel de l'aquariophile, il faut le savoir.

Du coup, traitement, mieux sensible, et puis un soir, il nous avait l'air tout patraque.

Et le lendemain on a évacué le cadavre avant que la marmaille soit assez réveillée pour découvrir ça au petit déj.

Bien évidemment, comme nous sommes maintenant équipés, après vidage et nettoyage du bac, il va falloir remettre en eau, attendre que le cycle de l'eau se fasse, et aller choisir des poissons tout neufs pour les enfants.

Jusqu'à la prochaine.

Au moins c'est pas allergène.

Note

[1] le poisson rouge de ma fille, donc.

mercredi 20 novembre 2013

Des bruits

Depuis hier c'est bizarre, l'ambiance urbaine.

J'assistais à une conférence, tôt le matin, dans un quartier chic parisien. Des fourgonnettes de flics partout, ambiance de traque.

Hier soir match. Non, pas celui qu'on a pas regardé. Celui que l'Algérie a gagné et qui a fait rugir de joie une partie de notre immeuble. Dans cette liesse, quelque chose d'inquiétant, aussi. Ça promet pour dans quelques mois.

Cette nuit, boum. Bruit de (forte) détonation. Puis quelques autres, moins fortes. Puis plus rien, le silence de la nuit.

Ce matin en sortant je cherchais trace de ce qui s'était passé, rien de visible, jusqu'à arriver à ma voiture et voir, en face, un peu à gauche, une fourgonnette et une voiture brûlées. Pourquoi, comment, on ne saura pas, mais ça n'est pas fréquent, par chez nous. Du coup du point d'interrogation en rafale.

Vivement rentrer, s'enfoncer sous la couette, se mettre à l'abri du chaos du monde, tiens.

jeudi 14 novembre 2013

Querelles intestines

L'an dernier, tout notre département (marketing, communication, tout ça) avait lancé une gazette interne pour raconter aux autres services ce qu'on faisait.

Ça a été très mal vécu par certains qui ont argué qu'on écrasait les autres de notre savoir-faire sans leur laisser une chance de se valoriser eux. A notre grande surprise à tous et évidemment, plutôt grande tristesse (toute chose étant comparable par ailleurs, ça ne nous a pas non plus empêchés de dormir, soyons sérieux).

Alors les chefs ont décidé que le canard interne serait global. Il est maintenant imprimé sur du beau papier recyclé, maquetté avec bien plus de soin.

Chaque département doit contribuer, avec ses référents, comme on dit par ici. Et les chefs jouent au comité de rédaction, retoquant ce qui n'est pas assez corporate ou lisse, entre autres.

Nommée volontaire d'office, je viens de commettre une horrible potacherie : "Marketing, communication, qui sont ces gens, quels sont leurs réseaux ?". Une façon d'expliquer hors jargon et avec de l'humour et de l'auto dérision la réorganisation de notre service.

Je l'ai fait relire à mes comparses qui se sont bien marrées.

Et à l'heure de le "livrer", j'ai un pincement au cœur à me dire qu'au mieux, il va être très sérieusement rentré dans le moule. J'aurais pu faire directement comme ça, vous me direz. Mais bon. Quitte à bénévoler contre mon plein gré, autant y prendre du plaisir, après moi le déluge, hein.

La vie en entreprise, en somme.

Edit : il est visible sur le blog privé !

mardi 12 novembre 2013

Effet Vache qui Rit sur l'état du monde

Je ne sais pas si c'est le trop plein, issu des douze mois derniers. La haine sociale, la haine familiale, toutes ces choses qu'on a prises de plein fouet et qui font que je n'en peux plus.

Mais là j'en ai marre.

Non seulement toute la journée on constate que le monde n'est pas celui qu'on voudrait. Mais en plus, ceux qui sembleraient être nos camarades d'indignation nous font passer une sorte de casting Vache qui Rit impitoyable. On a les idées mais pas pour les bonnes raisons. Ou alors on ne devrait pas d'avoir d'avis si. Ou alors si, justement, il faudrait avoir un avis sur ça, et le bon, de préférence. Ça me rappelle ces vieilles blagues soixante-huitardes : deux trotskystes ça fait un mouvement, avec un troisième ça fait une faction dissidente, ou quelque chose du genre.

Tes principes intéressent pour ceci, mais si tu en as d'autres qui contrarient, alors là, t'es plus qu'un(e) empêcheur/se de militer en rond.

J'ai l'impression qu'il n'y a souvent qu'un très petit pas entre intelligence collective et moutonnisme. Et qu'il se passe plus de temps à pointer la poutre dans l’œil du copain que de la foutre dans la tronche de ceux qui en auraient bien besoin.

J'en ai marre de ça, j'ai besoin de croire qu'on peut faire des choses à plusieurs sans que ça vire à celui qui a la plus grosse (voix) ou le plus gros (égo), et qu'il ne reste qu'à bêler derrière pour dire qu'on fait partie du chœur.

Triste monde. On est jamais mieux déçus que par ceux qui nous ressemblent le plus, sans doute.