mardi 2 avril 2013

Tu la vois ma grosse inspiration ?

Je regarde cette semaine impollue [1] avec l'oeil torve de qui serait bien restée au lit.

Ou en tout cas à la maison. Ou en tout cas pas au bureau.

Mais bon.

Au moins on y était attendus chocolatement.

Cloche en chocolat

Et y a des jours comme ça, où tout en restant lucides sur la relation employeur / employés en ce 21e siècle, je me dis, le mien, il est très loin de la perfectitude, mais il a du savoir vivre, au moins un peu :)

(et puis contente de l'ajouter au butin des enfants)

Note

[1] Sans tache, non souillée

mercredi 27 mars 2013

Le parler vrai

Hier j'ai pris part à une réunion fort intéressante, en présence de tous nos directeurs commerciaux, de leur chef, du mien [1] et bien sûr leurs costards et leurs cravates.

Outre le fait que c'était vraiment intéressant, et que c'est chouette d'être embarquée dans ces moments d'échanges où la stratégie se dessine, j'ai pu, à la teneur des échanges, deviner quel était le dernier thème des formations des chefs des commerciaux.

Il y en avait un qui sortait cette expression à tout bout de champ.

"Le parler vrai !"

"On va leur parler vrai !"

"Il ne faut pas hésiter à leur parler vrai !"

Le tout avec la ferveur d'un nouveau converti.

C'est à se moment qu'il faut s"interdire tout dépris[2]. Ok, les nôtres sont sensibles au jargon, aux modes, au dernier qui a parlé qui a raison. Ok ils cherchent le moyen le plus facile de convaincre leurs futurs clients que c'est avec nous qu'il faut travailler et sont prêts à beaucoup pour ça.

Mais tout bel effort vers la simplicité dans la communication est bon à prendre. Toute volonté d'élaguer le superflu pour aller à l'essentiel est à encourager.

Ravaler, alors, les "c'est vrai, avant on leur parlait faux, mais ça c'était avant".

Ricaner, quand même, un peu, intérieurement. On est pas des bêtes.

Mais sachez le brave gens, aujourd'hui, quand on cherche à vous vendre un truc, on va tenter de le faire en vous parlant vrai. Il fallait y penser, non ? :D[3]

Notes

[1] autant dire qu'on était pas beaucoup de femmes, oh ! comme c'est étonnant ! Alors qu'on fait toute cette communication sur la diversité cheux nous

[2] sentiment par lequel on déprise, et qui est moins fort que le mépris de la gent commerciale

[3] Ok, en vrai, je ne m'en remets pas de rire. Ca et "on veut faire un "tout en image" avec du texte", j'en peux plus !

lundi 8 octobre 2012

Lundi matin

Endormie hier comme on aurait éteint l'interrupteur, trop tôt pour avoir profité comme je l'aurais voulu du retour de mon Enchanteur, trop tard pour mon réveil de ce matin.

Cruel.

Je suis, chroniquement, plus fatiguée le lundi matin que le vendredi soir (et c'est déjà pas brillant le vendredi).

Pas d'inspiration pour ce que j'ai à faire.

Cette réunion qui me tombe avec des pas rigolos en fin de journée.

Pas envie.

Pas envie.

Lundinite d'enfer.

lundi 27 août 2012

Comme on replonge

Et c'est ainsi qu'un matin, c'est le réveil qui nous indique l'heure à laquelle sortir du lit, et non plus notre bon plaisir.

On flotte un peu à chercher ses automatismes, d'autant qu'ils sont un peu modifiés. Heure légèrement décalée, gamine endormie laissée aux soins d'un Enchanteur...

Exotique sensation d'avoir le temps de grignoter un peu, du coup.

La route, encore peu partagée. Ca ne durera pas. Demain, déjà, mercredi, nous serons de nouveau nombreux.

Et puis au bureau. Ouvrir les cartons, s'installer dans un nouveau lieu. Coller deux ou trois photos. Organiser son espace. Retrouver des collègues, échanger quelques nouvelles, éplucher l'e-courrier, reprendre doucement ses marques.

Sortir déjeuner, parce que quand même. Profiter du calme encore relatif pour étirer la pause.

Se dire sur le trajet du retour que sans qu'on s'en rende vraiment compte, on est retombé dedans. Que c'est redevenu notre vie normale, cette vie-là.

Vacances déjà finies... C'est reparti.

Un air de vacances

Un "air" de vacances - Séguret, été 2012

jeudi 19 juillet 2012

82 000

Ce matin (un lapin a tué un chasseur) j'étais avec le monsieur des machines à boissons quand il les a remises en route, après nettoyage et remplissage quotidien.

Additionnés, les compteurs des deux machines affichaient un total de près de 82 000 boissons délivrées.

Ca fait deux ans que nous sommes là.

Soit deux fois 220 jours ouvrés, soit 440 jours.

82 000 boissons divisées par 440 jours égalent à 186 cafés, chocolats et thé par jour pour notre étage.

Beau chiffre, quand même, non ?

Et bien figurez-vous que je suis étonnée de sa moindre importance. Car ici, le café est gratuit ! Et que nous sommes entre 80 et 100 à l'étage, à vue de nez. Il y a donc des ascètes parmi nous.

Pour ma part, le programme, c'est ça !

Mug

(Le mug est un cadeau d'une ancienne cheffe adorée, le palmier en bac géant un ajout récent à déco extérieure, mais quand même, vivement les vraies vacances !)