vendredi 27 juillet 2012

Une nouvelle vie

Hier, j'ai été tendue toute la journée vers Toulouse.

On trouve là-bas de la brique rouge, de la fort bonne nourriture, et un nombre conséquent de gens qui me sont chers.

Parmi eux, il y a ma Floh. Floh qui m'a lue longtemps, puis qui a glissé des petits mots. Qui m'a rendu visite. A qui j'ai rendu visite. Floh qui a changé de vie, de ville. Et petit à petit les liens se sont resserrés, et on a commencé à se parler beaucoup, de nos petits riens et de nos grandes révolutions intérieures.

Floh fait partie des quelques gens qui m'ont soutenue tous les jours dans les moments creux de l'an dernier. Et puis qui a ri avec moi aussi.

Et j'espère avoir pu, parfois, d'une bêtise ou d'un mot, alléger un tout petit peu ses tracas et partager ses joies.

En parlant de joie, il y a eu cette année pour Floh un projet qui avait été loin de ses sphères d'intérêt pendant longtemps. Un projet qu'il a été un peu compliqué de mener à bien. Un projet qui s'est achevé hier.

Ou plutôt un projet qui a commencé hier.

Une nouvelle vie qui est passée de son bidon au cercle des humains. Je sais qu'il y a à Toulouse et dans les environs bien des bonnes fées pour se pencher sur son berceau :) D'ailleurs il y en a une en particulier que je charge de lui transmettre quelques bonnes ondes de ma part, à cette nouvelle vie !

Et moi, je souhaite à Floh, à J., L. et E. la plus belle des vies de famille du monde. Que l'harmonie et la sérénité vous guident, que l'amour vous porte, que l'humour soit votre ciment, et que vous soyez heureux, tous.

Bienvenue, petite nouvelle vie.

lundi 25 juin 2012

Presque 36 heures

Entre samedi quand il est rentré et ce matin quand je suis partie, il s'est passé presque 36 heures où, mon Enchanteur et moi, ne nous sommes pas éloignés de plus de quelques pas.

36 heures !!!

Luxe !!

A y réfléchir, il y avait eu, sans doute, quelques jours de ce genre en septembre, puis la veille de Noël, trois jours en mai... et c'est tout.

Car si je suis heureuse pour lui que mon Enchanteur travaille, et travaille beaucoup, dans le difficile métier qui est le sien, qu'il s'y épanouisse et qu'il me donne le plaisir d'avoir régulièrement l'occasion de l'admirer, force est de constater que du point de vue conciliation des agendas du temps libre, c'est moyen.

Alors quand il tombe un jour de vrai week-end pour nous faire patienter jusqu'aux vacances, on profite, on savoure, on se régale.

Et on a pas du tout envie d'aller au turbin le lendemain, pour ce qui me concerne...

vendredi 25 mai 2012

Comment thé ?

Il en boit des litres à la chaîne et ne peut envisager de sortir de la maison sans en avoir deux ou trois mugs dans l'estomac. Au bas mot.

Le premier, pour moi, est bien souvent au bureau, en arrivant.

Je le bois tiédi, parfois froid, et donc bien plus lentement. En général il refait déjà chauffer de l'eau que je n'ai pas fini ma première tasse.

Il a un art de le verser, un doigt posé sur le couvercle de la théière, qu'avec mes petites mains je ne peux pas égaler, alors j'en mets plus à côté que lui.

Il en a une connaissance quasi encyclopédique, j'en ai des approches plutôt "çui là je l'aime et pas çui là".

J'ai arrêté de le sucrer depuis qu'il m'a virtuellement lapidée avec des sucrettes en sachet :p

J'ai hâte de notre prochain thé, tous les deux. Avec un peu de chance et par la magie d'une brève concordance d'emplois du temps, demain après-midi ? Sinon dimanche matin, au réveil...

jeudi 12 janvier 2012

A Pink City, j'ai laissé

L'été dernier, j'ai passé quelques jours fort beaux à Toulouse.

Parce que j'y ai rencontré ou retrouvé des amis chers. Parce que les moments partagés y furent beaux. Parce que la ville m'a séduite.

Et aussi parce que, "très parisien"[1], vous dirait-il, je m'y suis retrouvée à peu près en même temps que celui qui allait devenir mon enchanteur.

Alors je suis rentrée, enchantée par la ville, par les amis, et par lui.

Il y a là-bas sur un téléphone portable quelques photos de moi dans le plus pur style "greluche à l'Iphone", répondant à son premier coup de fil gascon, il y a surtout, immatérielles preuves, des souvenirs de promenades, de discussions, de rires, semés un peu partout sur nos passages.

J'y suis retournée le week-end dernier, voir les amis en coup de vent, prendre un bol d'air (et de pluie), fuir la maison où ni lui ni Cro-Mi n'étaient...

Et sous chaque brique rouge il y avait un morceau de nous, de ces quelques jours en été où l'on s'est retrouvés, à des centaines de kilomètres de chez nous, et où on a partagé de beaux instants.

Soupir.

Bon. Il rentre bientôt. Je compte sur vous pour ne pas trop lui dire à quel point j'ai soupiré dans tous les pixels du nain-ternet, hein ? ;-)

Note

[1] "Très parisien" d'être voisins ou quasi à Paris et de se retrouver plusieurs centaines de kilomètres plus loin !

lundi 2 janvier 2012

Le groumpf

J'ai une liste longue comme le bras de billets en devenir.

Et au moment d'écrire : groumpf.

A vrai dire : je ne suis QUE groumpf.

La faute à des choses qui vont faire rire, je le sens bien. Mon enchanteur qui est à quelques heures de se faire la malle pour deux semaines de vacances, au loin.

C'est pas qu'il n'ait pas mérité de vacances, hein. Mais juste, il n'est pas parti qu'il me manque déjà, et je me languis d'avance des longues heures interminables jusqu'à le serrer de nouveau contre moi...

Et oui, je SAIS que c'est rien, deux semaines. C'est juste bien trop interminable pour moi, c'est tout. Rien à voir avec deux semaines qu'on passerait l'un avec l'autre qui iraient, elles, à toute allure, bien sûr. Chienne de vie.

Groumpf, donc, je suis, et ça ne risque pas de s'arranger dans les jours à venir. Courage à ceux qui supporteront.