lundi 1 février 2016

On va pas se mentir

Alors on ne va pas se mentir, entre récup d'analyses, plus de deux heures de poireautage en salle d'attente [1], rythme sur les chapeaux de roues, samedi, et trois mômes bien au taquet dimanche, jusqu'à l'heure des préparatifs de départ vers les maisons des autres parents, pour les grands, où Cro-Mignonne a décidé de dégainer la carte "moi aussi j'ai de la fièvre [2], le week-end n'a pas été facile.

Faut-il préciser qu'en plus, le vendredi soir et le dimanche à partir de 12h30, je suis seule ?

Mais. Malgré la fatigue et l'épuisement nerveux, un bon moment passé avec ma tante [3], un atelier macaron avec esthétique à améliorer mais garnissage d'une mousseline vanille qui tue sa mémé.

Et puis du coup Cro-Mi qui est restée hier soir.

On va en sauver, des bonheurs.

Mais putain, je voudrais bien, pour une fois, une fois seulement, un week-end, un vrai, avec du repos, de l'insouciance, du rien à faire...

Notes

[1] tout ça pour dire que les résultats des analyses n'étaient pas "spectaculaires" et qu'à part un peu d'anémie, "il pète le feu, cet enfant". Bon, vaut mieux ça que l'inverse, mais ça pèse sur les nerfs, un peu.

[2] 39° C d'un coup, sinon c'est pas drôme

[3] qui vit au Québec, autant vous dire que passer quasi une journée ensemble, ça ne nous arrive pas toutes les deux semaines

mardi 26 janvier 2016

La deuxième journée

Rentrée garée juste à temps pour intercepter Cro-Mignonne de retour de l'école. Proposer d'aller à la rencontre de l'Enchanteur et de Lomalarchovitch, qui devaient revenir de la halte-jeux.

Avant, papoter cinq minutes avec le gardien, un voisin.

Et puis marcher un peu, les voir au loin.

Le sourire de chacun des deux.

Les bavardages sur le chemin, la soirée douce, le coucher dans les rires du petit, le boeuf bourguignon mijoté depuis la veille pour le dîner des grands.

Le rire de ma fille quand je l'ai chatouillée jusqu'à ce que le rire social disparaisse et que je retrouve les éclats d'enfance.

Une douce soirée.

Une bonne longue nuit.

lundi 25 janvier 2016

Méjik ! Méjik !

Lomalarchovitch est, comme beaucoup de bébés, très sensible à la musique [1].

Il a déjà un impressionnant petit répertoire et des goûts très affirmés. Ainsi qu'un lexique à la mesure de ses ambitions pour nous dire ce qu'il veut écouter. Ainsi celle[2], woohoo [3], ou mbowé [4] font partie de notre quotidien.

Sa grande chanson enfantine préférée, à mon désespoir, est Bour (Joli Tambour, ici chanté par Dorothée et ses Récréamis)

Depuis 18 mois, il s'endormait tous les soirs grâce à Une chanson douce (Dodo !). Mais depuis quelques jours je sentais qu'il ne voulait plus de cette chanson. Et ce week-end, il m'a dit à renforts d'énergiques Tem !! fait savoir qu'il voulait que je lui chante Je t'aime, une fabulette d'Anne Sylvestre).

Alors pour la première fois depuis des années j'ai appris quelque chose par coeur, émue et impressionnée par ce petit mélomane qui met tant d'énergie à nous faire partager ses préférences musicales.

Et on chante Je t'aime, une fois, deux fois, trois fois avant d'aller dormir. C'est doux [5]

Notes

[1] méjik, selon sa prononciation à lui, vous l'aurez compris

[2] Varicelle, des Ogres de Barbak

[3] Over the rainbow version ukélé et paréos

[4] Vous aurez tous reconnu le tube-reprise de Pow Wow, Le lion est mort ce soir

[5] sauf que bon, j'ai la crève depuis dix jours et la voix cassée, Salvador était plus accommodable, de ce point de vue !)

lundi 18 janvier 2016

Douceurs de fin de semaine

  • Voir, boire, papoter avec les amis
  • Profiter d'une rare humeur câlineuse d'une jeune chouette demoiselle
  • Constater de visu que le rescapé a bonne mine
  • Voir Lomalarchovitch s'éclater avec son parrain et sa marraine
  • Goûter un délicieux mafé
  • Rire
  • Se laisser charmer par les fossettes du plus jeune de la bande
  • Se rouler par terre avec les bébés

jeudi 14 janvier 2016

Bonheur du soir

Retrouvé hier soir un petit bonhomme fiévreux, comme savent le faire les enfants. Ils vous affichent un 39° triomphant sans aucune autre indication de ce qui ne va pas et puis le lendemain, pof, frais comme des gardons, prêts à vous retourner l'appart, la tête et le cœur en douze secondes.

Bref, hier soir, petite chose chaude et languissante.

Alors au mépris de tout ce que les bons parents devraient faire, on s'est installés tous les deux sous la couette et on a regardé le clip d'Une chanson douce avec des tas de photos de bébés kitch qu'il adore (c'est la chanson que je lui chante tous les soirs depuis sa naissance, et les têtes de bébés, ça lui plaît), et puis "m'bawé" (vous aurez tous reconnu Le lion est mort ce soir par Pow Wow sans difficultés, bien sûr), et enfin quelques Fabulettes de son choix[1].

Une fois la troupe couchée, mon tricot tout défait (j'ai un peu loupé une ligne dans le patron, oups) et recommencé, on a regardé Blue Jasmine. Balèse, le Woody, de faire un film qu'on regarde sans s'ennuyer avec principalement des personnages si antipathiques. Et Cate Blanchett n'a pas volé son Oscar.

Du bon amour, du bon ciné, que faut-il de plus pour être heureux ?

Note

[1] C'est fou d'ailleurs, il y en a, quand je les entends, ça remonte tout droit de mon enfance. C'est émouvant, doublement. Merci Anne Sylvestre pour ces bonheurs à rebondissements générationnels