Ça secoue ces temps-ci. Pas personnellement, on va plutôt bien, comme on peut, encore que nos vies professionnelles à nous autres les grands puissent être perfectibles et pèsent un peu. Mais quand même, oui, ça va.
En revanche l'état du monde, les meilleurs qui s'en vont, tout ça...
Hier soir j'étais à une réunion à l'école et j'en suis sortie effarée sur la misère sociale qui nous entoure. Mais aussi la misère intellectuelle, parfois. Pas toujours ensemble. Et puis Ma qui n'est plus là, et puis
Exactement dans ces moments-là qu'il faut se concentrer sur chaque petit bonheur qui passe et s'en servir de carburant. Encore plus.
Du coup j'observe les jours qui rallongent, je savoure les moments de tendre entre deux explosions pubertaires de ma fille, je sniffe le cou de mon fils à chaque câlin, je gratouille le chat pour me repaître de ses ronrons, je me cale au creux du bras de l'Enchanteur pour de soirées au calme.
Et puis je vais le midi faire un tour de l'immeuble, casque sur les oreilles et musique qui va bien, histoire d'évacuer un peu de tension à la mi journée.