Ça secoue ces temps-ci. Pas personnellement, on va plutôt bien, comme on peut, encore que nos vies professionnelles à nous autres les grands puissent être perfectibles et pèsent un peu. Mais quand même, oui, ça va.
En revanche l'état du monde, les meilleurs qui s'en vont, tout ça...
Hier soir j'étais à une réunion à l'école et j'en suis sortie effarée sur la misère sociale qui nous entoure. Mais aussi la misère intellectuelle, parfois. Pas toujours ensemble. Et puis Ma qui n'est plus là, et puis
Exactement dans ces moments-là qu'il faut se concentrer sur chaque petit bonheur qui passe et s'en servir de carburant. Encore plus.
Du coup j'observe les jours qui rallongent, je savoure les moments de tendre entre deux explosions pubertaires de ma fille, je sniffe le cou de mon fils à chaque câlin, je gratouille le chat pour me repaître de ses ronrons, je me cale au creux du bras de l'Enchanteur pour de soirées au calme.
Et puis je vais le midi faire un tour de l'immeuble, casque sur les oreilles et musique qui va bien, histoire d'évacuer un peu de tension à la mi journée.
Commentaires
Et puis, n'oublie pas de profiter de la Beauté du monde.
Je comprends bien... J'ai également l'impression de me réfugier chez moi (*mon chat* rayer la mention inutile ^^), dans les bras de mon homme, et de fuir de plus en plus l'extérieur qui ne fait que rappeler tout ce qui merde. :(
Coucou les amis sacripanne et matoo : juste pour dire que s’engager dans un petit quelque chose, ça permet de changer de point de vue. Certes le monde reste aussi merdique et cabossé mais avec sa petite cuillère on a participé à vider un peu du seau plein de mouscaille.
Faire avec d'autres donne vraiment de la force, même si c’est imparfait, même si on s’agace, il y a quand même une énergie très grande dans le combat commun (et les thèmes ne manquent pas).
Voilà, c’était ma rubrique : « engagez-vous, rengagez-vous"
Moukmouk c'est drôle que tu me dises ça, je n'arrête pas de penser aux baleines, en ce moment.
Matoo mesurons notre chance d'avoir un "intérieur" qui fait du bien.
samantdi je sors d'une réunion préparatoire au conseil d'école. Et compte-tenu de la population du quartier et des combats qu'il faut mener auprès de la mairie pour avoir des choses qui paraissent évidentes (les parents ne sont pas tous électeurs, dans mon quartier). Alors oui. Je vois ce que tu veux dire (et je signerai probablement pour le collège), et en même temps ça me désespère tellement, les histoires de môme délaissés, maltraités par nécessité de survie...
Mais oui. Participer.
Je fais aussi troll de quartier sur les dérives des travaux à mes heures perdues :D
Je crois que ce qui me manque furieusement, c'est ta culture des petits bonheurs si chevillée au corps....Je t'admire. Et t'embrasse des tonnes à la fois! :heart:
Floh je crois que c'est plus un mode de survie qu'une culture, tu sais ?
Un peu en retard, petite coïncidence avec ton allusion aux explosions pubertaires, le grand m'a interrogé sur ce qu'est une période rebelle hier soir. Après lui avoir fait m'expliquer d'où il tenait le terme (C'est Maman qu'a dit que X est en pleine période rebelle), je l'ai fort
sournoisementlogiquement renvoyé à la source.Explication de texte, quelques questions complémentaires :
Papa il a fait ça ?(non 0:-) )
et Maman ? (heu... :mute: )
et surtout un engagement : Moi, j'en ferai pas. On lui fait signer un truc, ou pas ? :devil:
Tetsuo non mais il te dira qu'il a signé sous la contrainte, t'inquiète :D
Ce qui est déconcertant c'est le passage de l'enfant câlin à la hyène enragée et retour en quelques secondes. L'ascenseur émotionnel, comme on dit, n'est pas très confortable, dirons-nous.
Vouep. Zactement.
Stéphane et puis se faire des bisous, c'est important. Des bisous.
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