Blougueries Bonheur du jour

Les petits bonheurs qu'il ne faut pas manquer de remarquer.

mercredi 11 janvier 2017

What's up doc ?

Il y a quelques mois j'ai vécu douloureusement la fin de ma relation avec mon ancien généraliste. Je ne vous refais pas l'histoire, mais de "moyen voire catastrophique avec les mômes mais dispo en bas de la maison et sans rendez-vous" , on est passés à une situation où j'évitais d'aller le voir (et plus jamais seule) tant je me sentais mal traitée (en deux mots) et pas du tout écoutée (dans le genre déni de symptômes).

S'en est suivie la quête du généraliste qui va bien et quelques grands moments de désespoir sur le thème du mais comment on fait pour trouver le médecin qui nous va ?

Finalement c'est en cherchant sur Doctolib avec des critères d'accessibilité depuis chez nous que j'ai fini par trouver un cabinet médical pratique.

Depuis je ne cesse de m'en réjouir.

De la praticité technique (déclaration depuis le cabinet pour le changement de médecin traitant, paiement par CB, tiers payant, rendez-vous en ligne avec n'importe lequel des médecins du cabinet) à leur philosophie (écoute, respect, bienveillance, demande de consentement et explications même aux enfants en bas âges), il y avait déjà de quoi être convaincue.

En plus, la salle d'attente est ultra chaleureuse, blindée d'affichages militants, et dans leurs positions elles sont clairement "du côté de leurs patients".

Bientôt je vais aller chez le médecin uniquement par plaisir de les voir parce qu'elles me font du bien au-delà des maladies qu'elles soignent :D

Happy je suis.

mercredi 4 janvier 2017

Ronronnements

Dans les petits (pas si petits) bonheurs quotidiens, il y a la salutation matinale de Maïa.

Dès qu'elle me voit, elle s'avance, et me tend les pattes avant pour que je la prenne dans mes bras. S'ensuit un câlin matinal au son de ses ronronnements, avec frottages de joues et gratouilles.

Pour un temps lié à son bon vouloir mais de plus en plus long chaque jour, nous ronronnons donc de concert.

Et puis quand toute cette intimité devient trop invasive pour elle, elle me prend la main entre les dents, sans serrer, et me pousse la main pour s'enfuir.

Il est fort probable que si je la croise deux minutes plus tard elle s'enfuie indignée, voyons, je ne mange pas de ce pain là.

Mais ces réveils ronronnants, c'est une jolie façon de commencer la journée :)

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mardi 3 janvier 2017

Des voeux difficiles

Alors disons le clairement, je trouve ça compliqué, cette année, de souhaiter bonne année avec un enthousiasme délirant.

Je veux dire : l'état du monde. Les présidentielles. L'absurdité.

Ok tout est possible et tout peut arriver vite. Souhaitons-nous donc, collectivement, des retournements positifs majeurs et rapides sans trop de casse (mais bon.)

Chez nous la fin d'année a été parsemée de petits bonheurs et de petites douleurs : le boulot, les arbres coupés, la perpétuelle organisation, les comptes toujours en tête, compensés par des enfants pétillants, des vacances chargées mais bienvenue, des petits plats de folie, des rigolades félines.

On commence 2017 sous le signe de la blanquette, du froid et donc des plaids doux et chauds, de la fatigue quand même, des câlins félins, des frustrations qui ne se sont pas évaporées avec le bout d'an mais aussi aux joies de voir les enfants pousser droit.

Concentrons-nous sur les petits bonheurs, plus que jamais.

Une belle année à vous, autant qu'on puisse, autant qu'on arrive à rendre le monde meilleur. Prenez soin de vous.

jeudi 8 décembre 2016

Chat pin de Noël

J'ai moins que du temps de mon enfance de grand engouement pour Noël et ses rituels.

Depuis que j'ai des enfants, bien sûr, on le fête avec application, mais c'est moins un truc excitant que quand j'avais leur âge.

Ces dernières années, on avait tenu conférence et décidé que couper un sapin pour notre usage décoratif, ce n'était pas terrible. On a un sapin en stickers assez design qui a fait office d'arbre (et qui est au mur depuis des années, ma fille refusant de le décoller).

Mais là, Lomalarchovitch est au taquet sur la question. C'est le premier Noël où il comprend un peu ce qui se passe et il est archi fan du truc.

Soit.

Et puis ma fille, elle aime bien les sapins.

Alors on a décidé que cette année, on aurait un sapin et puis voilà. On a reculé devant aucun risque puisque nous avons simultanément un chat, récemment délivré de sa collerette, donc avec une forte envie d'en découdre, en plus de son tempérament félin et un garçonnet de deux ans et bientôt 5 mois.

Même pas peur.

Même quand on a vu ça.

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Il y a eu un comité décoration (mon job : prendre les photos et poser un oeil critique sur la disposition générale, le cul dans le canapé).

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Il y a eu de grands moments de transmission de compétence sur l'art d'accrocher la boule dans le sapin.

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Il y a eu des petits filous pour décrocher, avec un air innocent, ce qu'on venait d'accrocher.

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Et une sentinelle très intéressée par toutes ces manœuvres.

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Depuis on entend régulièrement frémir les branches du sapin. Dans lesquelles on retrouve Maïa. J'ai connu de très nombreux chats. J'en ai vu beaucoup mettre énormément de boules par terre. J'en ai vu déchiqueter des guirlandes. Il y en a certainement eu pour se percher dans des arbres.

Mais le chat qui s'installe DANS le sapin de Noël, jamais.

Il faut des premières fois à tout, me direz-vous (et c'est bien drôle).

mardi 6 décembre 2016

Le début de la fin de la collerette

Bien. Rien de mieux pour faire face aux coups de blues de la vie de bureau que de s'intéresser aux vraies choses de la vie. Celles qui nous donnent du bonheur.

Hier soir en rentrant, je me suis gavée de câlins auprès de ma fille et de mon chat.

Chat qui, soit dit en passant, commence à en avoir marre de sa collerette (je trouve qu'en dehors de son refus de mettre la patte au sol avec, elle a été d'une patience remarquable).

Tant mieux pour elle, c'est le dernier jour. Rendez-vous demain matin pour retrait des fils et à elle le retour à la liberté.

Entre temps on aura testé le body pour chat (échec monumental), le retrait de la collerette sous observation et surveillance (échec monumental).

On a donc continué à la trimballer plusieurs fois par jour à sa litière, à la ravitailler en vol. Et elle a passé l'essentiel de ses journées (et de ses nuits) sur notre lit. A défaut, sur un canapé.

Du coup je me demande : une fois sa liberté retrouvée, est-ce qu'on va la voir ? Ou bien un chat "boîte à bêtises refoulées" va surgir de sa cage et nous mettre la misère, à nous et au sapin, pour se défouler ?

Va-t-elle continuer à squatter notre lit ? Nuitamment ? A se jeter vers moi pour un câlin du soir quand je rentre ? Ou reprendre des distances ?

On verra bien, demain.

En tout cas elle est bien chouette, notre vie avec un chat.