Blougueries Bonheur du jour

Les petits bonheurs qu'il ne faut pas manquer de remarquer.

mercredi 6 septembre 2017

Have you met Wyatt ?

Bon, alors il faut que je vous en parle un peu mieux, de ce vélo magique.

D'abord, il faut voir le brief. Je suis plutôt pétocharde et j'ai un sens très approximatif de l'équilibre. Du coup les engins où on est perché très loin du sol, ça n'est pas du tout ma came.

Le premier élément était donc : "un truc avec les pieds qui touchent par terre" (coïncidence, c'est aussi ma taille exacte !)

Ensuite, j'ai le fessier mou d'une princesse au petit pois sous-entraînée. Et facilement mal au dos. Il me fallait donc un engin confortable, autant que puisse l'être un vélo, avec si possible le dos assez droit.

Presque dernièrement, il me faut un vélo facile à entretenir, d'autant que je n'ai pas une place délirante (et encore moins de place où on peut salir).

Enfin, il fallait que j'ai envie de monter dessus. Donc un truc qui fasse que j'ai le coup de cœur pour lui.

J'ai donc commencé à regarder du côté des vélos hollandais, et de fil en aiguille et en recherches, je suis tombée sur les vélos Electra. Et amoureuse au premier regard d'environ toute leur gamme femme.

J'ai bien cherché à être raisonnable mais entre la grande enseigne de magasins pour le sport qui voulait absolument me vendre un vélo dont je ne voulais pas, et puis un coup de cœur de l'autre... que voulez-vous ?

J'étais juste un peu effrayée par le rétropédalage. Figurez-vous qu'il y a des gens qui ne s'y font jamais (à en juger par les fora) et qui ont le plus grand mal à redémarrer après un arrêt parce que leur pédale n'est pas à la bonne place.

Alors ça a bien pris 10 minutes de s'habituer au principe du rétropédalage, que je trouve assez intuitif, cool et pratique.

Il a aussi ce petit luxe : on peut changer les vitesses à l'arrêt :) Et des gros pneus hyper confortables (et non ça ne ralentit pas à mort) qui sont conçus pour limiter au maximum les risques de crevaison. Magique ! (Enfin ça je vous le dirai à l'usage long !)

Et surtout, surtout, cette magique Flat Foot Technology. Amis à la longueur de jambe ridiculement faible, je vous recommande. C'est hyper sécurisant et une fois installé, ça ne change pas énormément la sensation de pédalage. On est juste BIEN.

Vous l'aurez compris, Wyatt tient ses promesses et en plus il fait sourire les gens qu'on croise dans la rue tellement il est beau. Et oui !

Vive Wyatt !

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mardi 5 septembre 2017

42, my awsome bike, école

Ça y est, la rentrée est passée. Les jours raccourcissent, c'est bientôt l'automne, les champignons, les gratins, les pulls de plus en plus chauds... et le rush pro jusqu'à Noël, en ce qui me concerne.

J'ai l'âge que les geeks honorent, l'âge de la réponse. Hélas je n'ai pas, vendredi dernier en me réveillant, eu connaissance de la question. Ça viendra peut-être ?

Pour mon anniversaire, une équipe de joyeux lurons (merci merci merci encore) ont contribué à rendre beaucoup plus accessible mon crush qui ne l'était pas.

Car oui, un peu aiguillonnée par Clara qui aime faire du vélo mais qui manquait d'horizons dans le parc près de la maison, puis par l'existence d'une belle piste en bord de Seine à un jet de caillou de chez nous, j'ai retrouvé l'envie de faire du vélo. Alors après des heures de benchmark, de questions, de réponses, une remise en selle avec papa cet été, j'ai fini par céder au coup de foudre avec Wyatt[1].

C'est un vélo américain, complètement décadent tellement il est beau et uniquement fabriqué pour se balader pépère (à la plage si on en a une !). Un Townie Balloon de chez Electra. C'est incroyable, on monte dessus, et on sourit !

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Voilà de quoi rendre colorés et joyeux les allers-retours vers la piscine, et pourquoi pas si la forme vient d'ici quelques mois au bureau ?

Me voici donc vieille mais ravie.

Les enfants sont bien rentrés.

Lomalarchovitch, hier, avec curiosité et enthousiasme. Il a bien aimé sa maîtresse et semblait, d'après les ragots, assez contents d'y retourner ce matin. Le voilà lancé dans une nouvelle vie et nous, sans bébé à la maison.

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Cro-Mignonne, elle, a franchi ce matin aux aurores le seuil du collège. Sa classe porte la même lettre que la mienne il y a quelques décennies et elle est avec l'une de ses meilleures amies en sixième bilangue anglais-espagnol. Quant au Lutin, qui va faire une classe à horaire aménagé musique et apprendre le trombone (oui pauvre de moi), ça semble avoir roulé aussi.

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Bref, nous voici repartis.

Note

[1] Comme Peter Fonda dans Easy Rider

lundi 31 juillet 2017

La fois où je n'ai pas eu d'enfant pendant 3 jours

Cette année, j'ai fait quelque chose que je n'avais pas fait depuis des années.

Je suis partie passer quelques jours avec des amies, toute seule, sans compagnon, sans enfants [1].

On était quelque part entre le nombril et le trou du cul du monde, il y avait du vert à perte de vue, des chevaux, des chèvres (obligé), une piscine dans laquelle se baigner, de jolies promenades. Ça c'était pour l'extérieur.

Il y a eu des rires, des émotions, de l'intime, du léchage de vitrines virtuelles en préparation de déménagement, des bavardages, j'ai parlé des rires ? De l'économie ménagère.

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Et surtout cette sensation merveilleuse de vivre à son propre rythme, sans aucune autre obligation.

C'était bien et juste assez pour que j'ai envie de retrouver les chevelus à mon retour.

Note

[1] ceussent qui disent que c'est pareil... huhuhu

mardi 11 juillet 2017

Trois ans

Ce bébé qui est le mien et qui n'a jamais paru très petit (même quand, par rapport à un adulte, il l'était) est donc maintenant un grand petit garçon de trois ans.

Il atteint déjà presque le mètre et ses seize kilos le rendent difficile à transporter - heureusement qu'il marche bien ! Par ailleurs il déborde de tout engin de transport de type poussette, du coup j'ai unilatéralement décidé qu'il serait marcheur. Ça lui va bien (on fait des trajets des parcours de motricité avec des graaaaands pas et du trottinage). Et quand ça ne lui va plus il vient se planter devant nous (en nous tournant le dos) pour demander les épaules. Ça marche pas mal sur son père et pas du tout avec moi.

Il a largué il y a quelques semaines les couches, sauf pour la nuit. Excellente nouvelle. Il réclame l'école comme un perdu - il aura bien le temps d'espérer les vacances par la suite - et démontre un grand talent dans l'art d'em... bêter ses frères et soeurs.

Pour son anniversaire il rêvait d'une cuisine, qui est installée depuis ce matin dans la nôtre. Il était à peine rentré de la halte-jeux qu'il a commencé à y préparer des cookies (imaginaires) et à y faire sa vaisselle (air-vaisselle devrais-je dire). On a eu un peu de mal à le coller à la sieste.

J'espère qu'il gardera longtemps ce goût pour faire à manger, qu'il nous en fera profiter plus tard (oui, esclavagiste, parfaitement).

Il est délicieusement bavard, cruellement dictatorial, parfaitement dégourdi et en quête d'autonomie.

Et quand il est de mauvaise humeur, c'est bien simple : c'est signe de grande faim.

Ce môme est génial [1]. Et en plus c'est le mien.

Note

[1] bien que fatigant

jeudi 22 juin 2017

Sur la pente (pas très douce) vers les vacances

Je cours ces derniers mois, du boulot au boulot et puis les parents d'élèves, le conseil syndical (oui je me suis fait avoir en beauté, ils m'ont fait le coup de l'oeil de cocker malheureux), une formation chouette pour le boulot.

Bref, Lomalarchovitch avant-hier a déclaré qu'il ne m'aimait plus parce que je m'en allais trop. Je vous rassure, dès hier, il m'aimait de nouveau. Et puis ça l'a pris un peu de court quand je lui ai dit que mon amour pour lui n'était pas conditionné par son amour à lui. Et toc et paf, rep à ça. Ha.

J'ai l'impression qu'on me parle de futur lointain quand on me fixe des réunions en juillet, et puis un oeil sur le calendrier me fait lever un sourcil. Quoi ? Déjà ?

Tant mieux si ça passe vite, Ça rapproche des vacances. D'abord parce que j'ai hâte, ensuite parce qu'on doit arriver en bas à droite, là où la mer est douce et ne s'en va pas plusieurs fois par jour, au moment de la naissance de mon neveu.

S'il est aussi mignon et crapoutouilloufoumini que sa sœur (et ses cousins), ça nous promet une belle colo où les enfants seront presque aussi nombreux que les adultes.

Sans parler du lobbying sur le successeur au titre de chouette chien de mes parents, le vieux copain Pipo ayant vécu ces derniers jours il y a quelques semaines, au plus grand chagrin de toute la famille.

Bref, on a un programme chargé et prévisionnellement heureux, du coup vivement le bout du tunnel de boulot pour en profiter. Non mais ho.

Dans 5 semaines et demi c'est la quille.