mardi 30 juillet 2019

Des premières fois en pagaille

Malgré une alerte à l'otite quelques heures avant son départ, Lomalarchovitch est parti hier en colo, pour quelques jours.

C'est un enchaînement de premières fois, pour lui.

Première fois qu'il va au lit sans bisou de papa et/ou maman. Première fois qu'il dort sous une tente. Première fois qu'il ne va pas nous voir du tout pendant plusieurs jours. Première fois qu'il va faire du poney.

Bref, une première colo.

A l'heure qu'il est nous n'avons pas de nouvelles, tout va donc très bien pour lui et pour son oreille.

De notre côté on prend la vie en pente douce : Noé est venu me chercher à vélo hier et nous avons cheminé ensemble. On s'est arrêtés à mi chemin et on a mangé une glace avec notre voisine. On a savouré l'intensité du silence de l'appartement.

On a papoté en glandouillant. J'ai bouquiné longuement dans un bain, sans aucune interruption. On a dîné tard comme on aime. Devant une série.

Mais au moment de m'endormir je pensais à mon petit grand. À comment il avait cherché le sommeil dans son duvet sur son lit de camp. S'il avait tourné et tourné comme il fait pour "faire sa place" ? S'il s'était endormi facilement ? Comment il avait vécu ce premier coucher loin de ses rituels ?

Sa joue ronde et ferme sous mes lèvres pour un dernier bisou m'a tant manqué. Nos rires du soir quand il me pose des questions et que je lui réponds des bêtises. Pas trop les "dépêche toi", mais tout le reste.

C'est fou, on arrive en cette fin d'année scolaire, épuisés par le rythme global et les demandes incessantes. Avec les aînés on est déjà "habitués" à ne les voir qu'une semaine sur deux, ça se passe plus fluidement (et puis j'ai des SMS de Cro-Mi régulièrement, elle est assez grande pour maintenir le contact à distance, maintenant). Mais lui, mon immense bébé, c'est une première et il est à peine parti depuis douze heures que ça sonne vide et creux et que "comme je l'aime" prend toute la place. Oublié le soulagement quand il est enfin au lit et que la soirée des grands commence avec un peu de détente. Juste ses rires et ses fossettes qui ne sont pas là.

On va quand même savourer le calme avant le retour de notre tempête blonde, hein.

Et puis on a encore un peu de boulot avec ObiWan - ce chat est un labrador costumé - qui est très perturbé par l'absence du petit. Hier il a passé un bon moment devant la porte de la chambre des garçons en miaulant pour nous dire qu'on avait oublié d'aller le chercher. Et sa recherche de proximité et de gratouilles rassurantes cette nuit était le signe incontestable que "quelque chose ne tourne pas rond o'scours !"

(Sinon, Noé fonde des espoirs sur le fait qu'on lui enseigne l'art de la grasse mat. On lui dit maintenant ou on le laisse espérer ?)

mardi 16 juillet 2019

Cette fois on fait l'aller

Il y a quelques jours je vous emmenais faire du vélo sur mon trajet retour.

Cette fois-ci c'est l'aller : sans surprise c'est le même dans l'autre sens, à quelques centaines de mètres de différence !

On y parle d'une semaine un peu difficile, de comment lutter pied à pied (ou dos à dos) avec un début de lumbago, de lumière la nuit, du début d'une île et de crétins de pigeons, entre autres.

 

Bonne promenade :)

 

jeudi 11 juillet 2019

Monsieur Lomalarchovitch a 5 ans

A l'heure où j'écris ce billet, un peu en avance, il a en fait quatre ans pour la dernière nuit de sa vie.

Il y a 5 ans tout pile on partait pour la maternité.

Et le 11 à 11h11 il pointait son petit nez tout rond, déjà joyeusement affamé et doux tout tendre.

Il a 5 ans, donc, commence à bien lire des mots simples, et même plus si simples, à écrire, l'autre jour il s'est arrêté de compter à 400 parce qu'il s'ennuyait, mais il en avait sous le pied pour continuer.

Hier soir il m'a annoncé avec une grande mine solennelle qu'il arrêtait les questions car il avait posé toutes celles qu'il avait en tête. A 2783 "pourquoi" par jour depuis ses 18 mois, j'ai accueilli la nouvelle avec nostalgie, soulagement, et à vrai dire une grande méfiance.

Ça ne durera pas !

Il est immense pour son âge et mange comme un cochon (on ne peut pas tout faire), toujours bavard et charmeur et commence à bien pédaler sur son beau vélo rouge.

Dans quelques jours il part en mini colo pour la première fois de sa vie et j'ai beau faire la fière à me régaler d'avance à grand bruit de 4 soirs sans enfant dans la maison, ça sera la première fois que je ne le vois pas si longtemps et ça me fait tout drôle. Mon petit drôle qui s'éloigne...

Bref, c'est le plus merveilleux fils que la Terre ait porté jusqu'à ce jour.

En toute objectivité.

Mon bébé tout grandi :heart:

lundi 1 juillet 2019

Blogage en images

L'autre jour, je vous disais que j'avais un peu perdu le chemin de la gymnastique régulière de l'écriture.

Mais je n'en ai pas pour autant perdu le goût du bavardage ! Et puis, un peu parce que certain(e)s (dont Minka) avaient envie de voir mon trajet à vélo, un peu parce que j'avais envie de partager ce joli moment dans la nature, j'ai filmé ma route.

En papotant, chantant, rigolant (fort heureusement pour vous la partie chant n'a pas survécu au montage !) On a coupé, donc, un peu, pour rester dans un timing "regardable".Regretté de ne pas avoir investi dans un stabilisateur.

Mais hop, c'est en ligne.

Ça m'a pas mal plu, ce déroulage des pensées en pédalant. Du coup je crois que j'en referai, et qu'on les mettra ici aussi comme une autre forme de blogage. Ça vous dit ?

En attendant, pour les courageux qui supporteront le mouvement, si vous avez envie, je vous emmène faire du vélo !

 

PS 1 : La caméra était fixée sur mon torse, que personne ne s'inquiète, je regarde bien à droite et à gauche aux intersections

PS 2 : Par ailleurs certains passages sont accélérés, ne croyez pas que je roule si vite que ça ;)

PS 3 : Enfin, je parle des trajets nocturnes comme si c'était pas grave qu'on ne me voit pas, n'oubliez pas que j'ai des coeurs sur mes roues et une lampe qui évoque le phare de voiture, hein. Ne faites pas ce trajet en mode ninja !