J'ai la chance, immense, d'avoir un gardien dans mon immeuble, et un gardien avec lequel je m'entends bien. C'est important pour la suite.
Car il a ses têtes.
Et selon, il prend, ou ne prend pas, les colis.
Or, nous avons un flux solide de produits entrants.
Bien contente quand il les attrape au vol.
Surtout quand ce sont les croquettes des chats qui arrivent, in extremis, et que l'étudiant ne sait plus répondre au téléphone, réagir à l'interphone, ouvrir une porte.
Là, se met en place la logistique des derniers mètres : je lui demande s'il a mon colis, ou il me demande si je suis là. Et puis il met le carton dans l'ascenseur, je réceptionne à la sortie et paf. Aussi simple que ça.
J'aime bien mon gardien.
(J'aime bien, aussi, les colis furtifs qui se faufilent, sans lui, jusque dans ma boîte aux lettres, par surprise et que je vais chercher, le coeur étonné, à des heures étranges).
Commentaires
“le cœur étonné à des heures étranges”. Toi, si j'oubliais que j'aime ton écriture...
Anna merci madame, si fort.
Il doit se flinguer le dos à les "attraper au vol"
Laurent hahaha. Surtout quand je me fais livrer une machine à laver !
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