Même pas peur, cri bravache, cri un peu enfantin.

Bien sûr qu'on a peur. Parce qu'on est humains. Parce qu'on a bien des raisons de ne pas être optimistes. On fabrique de l'exclusion, de la discrimination depuis des décennies, on refuse de voir... et ça nous pète à la gueule, littéralement.

J'ai bien peur, donc, que ça ne soit pas la dernière fois.

Pour autant, même si, fondamentalement, on a peur, que faire de cette peur ?

Pour ma part, une réponse est évidente : continuer à vivre. Sans minimiser le danger, mais sans le voir partout. Sans terroriser ma fille en lui faisant porter le poids d'une terreur aveugle qui n'est pas la peur.

Une autre réponse essentielle : en ayant certainement pas peur de l'autre. En continuant à saluer les gens dont je croise le regard dans la rue, quelle que soit leur tenue, leur tronche. En faisant entendre ma voix à chaque fois qu'un discours insoutenable sera tenu en ma présence. Pas par espoir de faire changer d'avis, mais dans celui de donner du courage, peut-être, à ceux qui se taisent même quand ils ne sont pas d'accord ? Un peu vaniteux, sans doute. Je n'ai pas d'autres armes.

Faisons quelque chose de beau de cette peur qu'on nous prive de nos libertés, de nos vies, de nos façons de vivre : rapprochons-nous. Faisons bloc avec nos différences conciliables, pas avec nos ressemblances.

Voici ce que je me dis, là tout de suite, dans le chaos du dedans de ma tête.

Commentaires

1. Le lundi 16 novembre 2015, 10:52 par Anna

D'accord avec toi.
J'en ai même parlé à mon fils aîné (6 ans), pour qu'au cas où dans la cour de récré il entende ou voie des choses moches envers ses copains d'école musulmans il comprenne et éventuellement intervienne.

2. Le lundi 16 novembre 2015, 11:00 par Sacrip'Anne

Anna j'ai eu une micro discussion avec Cro-Mi en disant la même chose, elle a haussé les épaules en disant "évidemment" :)

3. Le lundi 16 novembre 2015, 16:33 par Pablo

Oh, mon dieu, Anne, le terrorisme est une menace qui a été présente presque toute ma vie : mes souvenirs remontent, avant la mort de Franco, à 1973 quand j'avais 11 ans et le président du gouvt (et son chauffeur, et leurs accompagnants) furent assassinés avec une bombe ; et à 1974 qd une autre bombe explosa dans une cafète à la rue Correo, près de Sol, qui fit 13 morts et 70 blessés, dont qqs policiers qui fréquentaient la cafète et surtout des gens anonymes qui, tout simplement, étaient là. Après Franco, sous tous les gvts démocratiques jusqu'à il n'y a que très peu d'années, on a subi la menace et les actions meurtrières constantes de l'ETA, souvent avec la bienveillance des médias internationaux, soit dit en passant. Tous les ans, presque tous les mois, souvent toutes les semaines. Plein d'attentats au Pays Basque, certes, mais plein aussi ailleurs et notamment dans la capitale de l'État, c'est-à-dire, dans ma ville à moi. Et si souvent les attentats étaient "ciblés" (militaires, 'guardias civiles', policiers ; mais aussi : hommes et femmes politiques, juges, journalistes, profs…), le nombre de "victimes collatérales" (quelle expression sarcastique) à été immense. Des fois même, les seules victimes étaient des gens qui avaient commis l'erreur de passer par là, certains se souviendront peut-être du cas des bombes à l'Hipercor de Barcelone, en 1987: 21 morts et 45 blessés par un après-midi jusque là paisible de printemps. Je me rappelle très spécialement de l'attentat du 14 février 1996, à mon université, où un tueur est entré dans le bureau d'un prof de droit, ex président du Tribunal Constitutionnel, et ledit tueur à tiré 'vaillamment' sur le prof, qui était assis à sa table ; mais je me souviens surtout de l'attentat du 30 octobre 2000 à la voiture piégée juste en bas de chez moi de l'époque, une explosion terrible que nous avons entendu ma fille de 5 ans et moi, qui a tué un haut magistrat du Tribunal Suprême, la Cour de Cassation Espagnole, son chauffeur, le garde du corps qui les accompagnait ET le chauffeur du bus nº 53 qui a croisé la voiture du magistrat au mauvais moment (je prenais de temps en temps le 53, et je connaissais probablement ce chauffeur-là), plus plusieurs blessés (des passants et des passagers du bus). Une explosion qui a cassé de nombreuses fenêtres (pas que les vitres) et à laissé de nombreux dégâts qui ont dû être réparés pendant des semaines. Ça ne s'oublie pas, comme les cris et les courses affolées des gens juste après l'explosion et que ma fille et moi regardions de la maison. J'ai appris à vivre avec tout ça, tu vois, sans trop de peur. Et petit à petit – après quelques autres attentats meurtriers, comme celui du parking de l'aéroport de Madrid qui a laissé 2 morts (qui se trouvaient malencontreusement à l'intérieur des véhicules garés là) et une vingtaine de blessés, en pleine "trêve" (autoproclamée) et en pleines négociations entre l'ETA et le gouvt de Zapatero – petit à petit, je disais, la police et l'inestimable collaboration cette fois des gouvts français qui avaient finalement compris depuis quelques années que l'ETA était une organisation terroriste et non pas politique, ont fini avec celle-ci : et dans le meilleur des mondes possibles on aurait vécu finalement sans peur et je me serais arrêté là…

Mais excuse-moi, Anne, il faut que je fasse une pause et que je te squatte un autre commentaire avant de finir…

4. Le lundi 16 novembre 2015, 16:45 par lilou la teigne

Que faire de nos peurs, pas grand chose, vivre en étant un peu plus méfiant.....comment savoir si c'est demain ou après demain, alors je continue à vivre à mon rythme.
Mais tu vois ce qui me fait mal c'est tout cette récupération, ces discours, ce racisme qui fait du tord à pleins de gens aussi innocent que toi et moi.
Cela me rend particulièrement triste.
Des bises

5. Le lundi 16 novembre 2015, 17:27 par Pablo

(suite de mon comm ci-dessus, donc)

Et alors les choses se seraient arrêtées là, on aurait tourné une page de l'histoire avec quand même ses "857 morts dont 361 'civils' ", plus les 90 kidnappés et les milliers de blessés… Mais les histoires parallèles, les guerres au Moyen Orient et celles d'Iraq notamment, nous ont apporté le 11 septembre 2001 qu'on a vécu un peu abasourdis mais de façon un peu distante quand même… jusqu'à tout d'un coup, un 11 mars d'il y a déjà 11 ans, bientôt 12, on a subi l'impensable et ces 200 morts dans tous ces trains qui ont explosé quasi simultanément, à trois jours des élections… Jusque là, on avait réussi à comprendre la « logique » des tueurs, pour maîtriser notre peur ; mais à partir de là… À partir de là on a été un peu perdu, mais on n'a pas trop y pensé; on savait qu'il y avait une autre « logique », encore plus irrationnelle que la précédente et donc de quelque façon plus difficile à combattre… … … Et puis il y a eu Paris en janvier et surtout Paris ce vendredi dernier (et je dirais aussi : entretemps, Paris en avril, où le marathon était un objectif potentiel de tu-sais-qui, mais on n'y pensait que très vaguement parce qu'on ne peut pas vivre en ayant tout le temps peur ; et en le courant on pensait plutôt à profiter de la ville et de l'ambiance et de la course ; à se défouler et à s'amuser tout en souffrant physiquement un petit peu…).

Mais là les hommes politiques, vendredi autour de minuit, ont dit « guerre », les militaires hier soir ont dit aussi « guerre » et ils ont lâché leurs bombes qui ne servent à rien. Et nous avons eu peur, hier soir : nous, cette fois, c'est ma fille qui habite à Lyon, ma compagne marseillaise qui habite à Madrid, et moi évidemment. S'est ensuivi un dialogue transpyrénéen entre mère et fille sur whatsapp, auquel j'ai assisté sans trop savoir quoi dire : si samedi elle nous demandait si on avait peur et j'ai répondu catégoriquement non, là, hier soir, j'étais surtout perplexe. À quoi est-ce qu'il va falloir s'attendre maintenant, quelle » logique » illogique va falloir cette fois déconstruire, comment va-t-il falloir agir et se comporter, comment va-t-on arriver cette fois à maîtriser notre peur.

Tu vois, toute une vie à côté de la menace terroriste qu'on avait plus ou moins appris à intégrer et cela ne m'a servi à rien. La seule chose que je comprends maintenant est que cela va continuer, et qu'il va falloir s'y adapter.

(Je m'arrête là, un peu découragé. Excuse-moi d'avoir squatté tellement de place – mais c'est un peu la faute à tes lecteurs, hein, qui ont presque tous déserté (?) : je demande pardon à celles qui ont quand même commenté ci-dessus).

6. Le lundi 16 novembre 2015, 18:16 par julio

Je croie que la bonne attitude et de vivre de ne pas trop changer nos habitudes sinon les fanatiques aurons gagné. Le repli l’enferment serais le pire des réflexes. Et pour les enfants bien il faut aussi leurs faire confiance, ne pas trop les tourmentés avec nos peurs. Mais bien sur leurs parler dialoguer avec eux les rassurés !
Pas question de m’habituer de ne résigner ni même de tolérer ses fous furieux !

7. Le lundi 16 novembre 2015, 22:47 par Madleine

Je ne sais pas si j'ai peur ou pas ! J'ai l'impression de ne pas arriver à penser correctement depuis vendredi soir même si j'en donne l'illusion...
(va falloir se forcer et continuer mais ne jamais oublier !)

8. Le lundi 16 novembre 2015, 23:29 par Gilsoub

Peur ? Oui et non... pas des attentats, comme je le disais il y a peu j'ai l'impression d'avoir inconsciemment intégré ce risque au même titre que le risque d'un accident de voiture, peut etre à cause de mon métier ; à force de voir les services de déminage dans mes régies, les services de sécu divers et variés parce que je suis souvent sur des événementiels "sensible".
Peur, oui, de la montée de la haine, la nôtre ou plutôt celle de certains de mes proches, que je ne reconnais plus dans leur discours, leurs mots, leurs radicalités nouvelles. Peur de ce que notre société peut devenir par la peur aveugle qu'engendre ce type d'action...

9. Le mardi 17 novembre 2015, 00:44 par Junko

Je ne sais pas si c'est l'attitude la plus rationnelle, continuer malgré la peur, mais je crois que c'est la plus saine et celle qui peut améliorer la situation générale. Même s instinctivement, la peur, y compris celle du voisin différent physiquement pourrait être une forme d'instinct animal, d'instinct de survie.
Après, moi, comme je l'exprimais en partie dans ma dernière note, j'ai moins de raison d'avoir peur pour moi ou pour ma famille. J'ai peur pour mes compatriotes, mes amis et pour l'avenir du pays.
Tout à l'heure, en regardant un épisode de Walking Dead, j'avais l'impression que ces morts vivants étaient moins effrayants que les terroristes. Ces derniers sont rapides et organisés. Et au moins, contrairement aux personnages de la série et c'était évident au cours de cette tragédie, chez nous, les être humains victimes de l'attaque s'entraident.

10. Le mardi 17 novembre 2015, 09:28 par Sacrip'Anne

Pablo je refuse catégoriquement tes excuses et je te remercie de ces commentaires, qui ont dû faire remonter bien des sentiments. Et qui nous éclairent.

Grâce à toi je mesure d'autant plus à quel point, dans ma génération et là où je vis, on a été "à l'abri". Bien sûr, il y a eu Saint Michel, notamment, mais jamais la peur et les attentats toutes les semaines. Pas comme chez toi, pas comme en Irlande.

Merci, très cher ami. Je t'embrasse.

Julio merci de ton passage, ça me fait toujours plaisir de te lire.

Madleine je crois que tant que c'est inconcevable, et qu'on arrive pas à penser correctement quand on pense à ça, c'est qu'on est pas perdues pour l'humanité <3

Gilsoub la peur de sauter dans un attentat, c'est pas de la peur, c'est de la terreur. L'autre, celle que tu évoques, c'est celle qui doit nous servir de guide, d'alerte, pour faire entendre nos voix, pour faire mieux.

Junko ce qui m'effraie, chez les terroristes, c'est justement ce lien avec l'humain qu'ils ont perdu. Un peu comme des gens qui sont enrôlés dans des sectes et avec qui même leurs plus proches n'arrivent plus à dialoguer. Cette projection dans un monde "irréel" qui fait que tout devient possible. Donner tout son fric à un gourou, ou faire sauter des gens au hasard.

Et ça me fait peur parce que je pense qu'on est (on = la société) très responsables d'avoir laissé des gens sur le côté, à cause d'échec scolaire, de misère sociale, de fatalisme, de centrisme de blancs dominants, de discours selon lesquels seuls les winners sont aimables, que sais-je encore.

Je crois qu'il est urgent qu'on travaille là-dessus. Ca n'excuse personne, ça n'enlève pas le libre-arbitre, etc. Mais je pense qu'on peut / doit faire mieux pour laisser moins de gens sur le côté, susceptibles de basculer...

11. Le mardi 17 novembre 2015, 13:13 par Junko

Le terrorisme existe depuis plus de deux siècles, qu'elle que soit la forme qu'il prend. La définition qu'en donne Derrida est très bien à mon avis : "Si on se réfère aux définitions courantes ou explicitement légales du terrorisme, qu’y trouve-t-on ? La référence à un crime contre la vie humaine en violation des lois (nationales ou internationales) y impliquant à la fois la distinction entre civil et militaire (les victimes du terrorisme sont supposées être civiles) et une finalité politique (influencer ou changer la politique d’un pays en terrorisant sa population civile)".
Pour moi, ce n'est pas comparable avec une personne enrôlée dans une secte. Je comparerai plutôt ces personnes à des soldats prêts à tout au nom d'une idéologie. Bien sûr, il faut être désespéré et enrôlé pour en arriver là (si tant est que je puisse les comprendre) mais c'est ton expression de "projection dans un monde irréel" qui me laisse un peu perplexe, sachant qu'ils utilisent précisément des attitudes et des sentiments humains (la peur, la manipulation pour dresser des civils les uns contre les autres...). Je crois avoir entendu que l'un des terroristes recherchés était considéré comme un individu sympathique, normal, qui dialoguait avec les autres, etc. Au contraire, une personne enrôlée dans une secte perd tout contact avec l'extérieur, elle ne "l'utilserait pas" si je puis dire. Mais je ne sais pas si je suis claire.
Pour le reste, oui, je suis persuadée que la société est responsable et qu'il faut aussi changer les choses ici.

12. Le mardi 17 novembre 2015, 17:23 par Sacrip'Anne

Junko bien sûr mon propos n'est pas de dire terrorisme = secte, hein !

Mais certaines choses, dans l'idée de la valorisation d'une image de soi malmenée, dans le fait de se projeter dans une mission dont les buts semblent absurdes vu de l'extérieur, se font parfois écho, je trouve.

Quant au concept de terrorisme, je mettrais bien les grandes heures de l'inquisition dedans, c'est sûr que le concept est ancien.

13. Le mardi 17 novembre 2015, 17:26 par Sacrip'Anne

Et sinonje pensais irréel comme dans : la place donnée à l'idéologie, la récompense d'être martyr, le sens de leur vie, n'existent pas dans la vie "normale" ou n'ont pas autant de place. Je ne sais pas si je me fais comprendre !

14. Le mardi 17 novembre 2015, 21:23 par Junko

Oui, tu te fais très bien comprendre, merci !

15. Le samedi 21 novembre 2015, 01:24 par Buchy

Des attentats à Paris.
C'est très violent, très incompréhensible, comme tous les attentats terroristes, d'ailleurs.
Et surtout tellement choquant.
Oui, j'habite si loin, à Bordeaux.
Mais ils n'ont pas attaqués Paris, c'est l'idée de la liberté qu'ils ont tenté de fusiller.
Je suis angoissée, énervée et inquiète. Je voudrais tenir tous les gens que j'aime enfermés dans un sous-sol hyper-sécurisé.
Je voudrais un traitement aérosol pour soigner tous ceux atteints par la maladie du terrorisme.
Je voudrais pouvoir remonter dans le temps pour les arrêter par n'importe quel moyen.
Je voudrais que les images arrêtent de tourner en boucle car je n'arrive pas à les éteindre.
Je voudrais ne plus pleurer.
Et aussi, je voudrais ne plus jamais lire ou entendre ces discours de haine indiscriminés, la somme incroyable de dérapages du net est aussi atroce que les discours de ces assassins. Je ne parle pas des actes, bien sûr, mais qui doute que quelques uns de ces discours donneront lieu à des actes ?
L'ambiance est lourde, les gens sont mals, en colère et tellement choqués. En janvier, ils ont été attaqués dans leur liberté et leur particularité, à travers Charlie et les quartiers juifs ; et aujourd'hui, c'est l'âme qui est touchée.
Une attaque aveugle, qui touche d'abord tout le monde, ceux qui aiment boire un verre dehors, manger au resto, aller au concert ou au stade. Ceux qui aiment la vie.
Qui sont ces gens qui détestent tout ça et se font exploser pour mieux le prouver ? C'est incompréhensible : des français et des belges !
Comment avoir le coeur en paix après un tel carnage ? Comment réagir ? On me dit que Paris est schizophrène en ce moment, mais la France entière est traumatisée. Personne ne supporte ça sans séquelles.
Mais continuer sa vie est essentiel, Continuer notre vie à tous. Ensemble.
Parce que rester debout, c'est ce que je pense devoir aux victimes qui auraient pu être, et sont pour d'autres si proches, famille ou amis.
Ils méritent que je fasse cet effort, et bien plus.
Et aussi pour nier ceux qui veulent croire que quelques coups en traître peuvent tuer un peuple et une histoire.
Je veux rester debout pour ceux qui ont été fauchés.
Vivre, heureuse si possible, pour venger le bonheur qu'on leur a enlevé.
Faire ce qu'ils ne feront plus.
Sortir, aimer, manger et boire.
Rire, rencontrer, danser, embrasser, discuter et rire encore.

16. Le lundi 23 novembre 2015, 13:33 par Sacrip'Anne

Junko alors ouf alors !

Buchy il serait temps que tu ouvres un nouveau blog, je trouve :heart:

17. Le mercredi 25 novembre 2015, 20:48 par gilda

Je refais lentement surface, pas directement concernée cette fois-ci, mais tant de personnes que je connais le sont, et puis quand bien même, voilà, on se sent concernés de toutes façons, on l'est qu'on le veuille ou non. Vos mots au milieu du déchaînement guerrier font du bien.
Merci tout particulier à Pablo.
Merci, merci.

La discussion continue ailleurs

1. Le mercredi 18 novembre 2015, 10:19 par Anonymous blog

Gueule de bois - Miscellanées

(…) D’autres parlent mieux de ce malaise, de cette difficulté à mettre en mots ce grand remuage, d’autres encore parlent de la façon dont, en tant que société, nous avons fabriqué une «&#160;identité (…)

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