Sacrip'Anne

« Oui, je sais très bien, depuis longtemps, que j’ai un cœur déraisonnable, mais, de le savoir, ça ne m’arrête pas du tout. » (Colette)

lundi 29 février 2016

Heureux comme un môme

On ne va pas se mentir, les vacances avec trois mômes, c'est pas de tout repos.

Surtout quand la météo n'y est pas et que les sorties au square et autres joyeusetés d'extérieur ressemblent à une punition.

Mais on a quand même eu (beaucoup) de bons moments.

Comme cette visite au zoo.

J'ai raté LA bonne photo. Celle où le manchot et le petit bonhomme étaient presque nez à bec, bras ouverts, comme pour un câlin de part et d'autre de la vitre.

Je ne sais pas lequel des deux était le plus curieux des deux.

Mais voir les grands enchantés et le petit fasciné, ça restera longtemps dans mon cœur.

Manchot.jpg

jeudi 18 février 2016

Bientôt

Oui bientôt, dans vraiment pas long, dans quelques jours, quelques semaines, mais pas plus de trois, probablement, je vais être tante, tantine, tata !

Mon p'tit frère va être papa !

Depuis presque toujours, depuis qu'il n'est plus lui-même un enfant, il a toujours eu un super contact avec les petits, les moyens, les ados. Alors l'idée de le voir avec un petit (une petite, d'ailleurs) qui soit la sienne, d'enfant, ça me réjouit pour lui.

Et je vais être tataaaaaa !!!!

mercredi 17 février 2016

Lecture aquatique

J'avais dit que bon, les livres papier et moi, c'était pour toujours.

Et finalement j'ai une liseuse et je m'en sers beaucoup (parce qu'allumer en pleine nuit pour occuper une insomnie, c'est moyennement sympa pour le voisin. Et pas très facile dans l'idée qu'on va, peut-être, se rendormir, non plus).

Les livres en papier, je les lis donc maintenant, très souvent et très logiquement, pendant le bain. Aussi un peu quand je peux faire une sieste, mais curieusement, j'ai tendance à perdre ma page, ou alors à m'endormir l'index entre les deux moitiés du livre.

Du coup c'est sacré. Le moment où je me retrouve seule, dans mon bain, avec un livre. Prière de ne pas (trop) déranger. Et oui, ça dure une heure SI JE VEUX BORDAYL !!!

Alors ok, j'ai un peu de mal, toujours, à me rappeler du temps où je lisais quasiment un livre par jour (ah ! Énergie de la jeunesse ! Vie étudiante ! Temps libre ! Obligations moindres !!!) sans une pointe de nostalgie, mais quand même, quel bonheur que de combiner deux plaisirs essentiels que de prendre un bain chaud et lire :)

En ce moment, je lis un livre très chouette traduit (excellemment, comme d'habitude) par un jeune galopin que j'aime bien et je me régale. Autant vous dire que je vais encore avoir les doigts fripés (et palmés) d'avoir fait durer le plaisir (un peu décadent).

mardi 16 février 2016

Luce

C'est l'aînée des sœurs de Luce qui m'avait adoptée en premier comme sorte de petite sœur supplémentaire. Et puis quand Luce a commencé à écrire sur un blog, les affinités se sont créées naturellement.

On s'est rencontrées en chair et en os le soir où elle a rencontré François.

On a eu nos filles la même année et on a partagé ça, le fait de devenir mères, avec des choses qui faisaient encore qu'on se ressemblait.

On s'est vues, un peu, quand elle était parisienne, pas tant. La vie file et Paris est longue à traverser, surtout avec des enfants.

Et puis François est tombé malade, et on s'est vues un peu plus parce que c'était ce que je pouvais faire pour essayer d'être là, au mieux.

J'ai essayé d'être un témoin digne de leur mariage. Je vois encore le regard mi amusé mi consterné de François face à mes ailes. Rose. Fuchsia.

On s'est vues aussi après, mais beaucoup moins parce que rapidement, il y a eu le déménagement à Tours. Mais on s'est parlé beaucoup au téléphone, parce que c'était ce que je pouvais faire pour essayer d'être là. Parler. Écouter les larmes et proposer les verres d'eau [1].

Ça a l'air tragique comme ça, mais notre histoire à toutes les deux est aussi, est surtout faite de beaucoup de rires et de nombreuses (très très nombreuses) heures à analyser tout ce qui ne va pas (chez les autres, principalement). Et de rires. Et de valeurs communes. Et de rires.

On se voit moins parce que Tours c'est encore plus loin que l'autre côté de Paris (encore que), que la vie est trépidante.

On se parle moins souvent aussi parce que la vie est trépidante. Mais c'est ça qui est chouette avec les vrais de vrais amis et les techniques modernes : le lien n'est jamais distendu complètement.

Mais quand l'occasion de se voir se présente c'est une grande joie qu'il faut saisir !

Ce midi j'ai mangé avec mon amie Luce et si ça n'est pas un bonheur formidable que de l'avoir comme amie, alors je ne sais pas ce que c'est que le bonheur.

Note

[1] essayez, vous verrez