Blougueries Bonheur du jour

Les petits bonheurs qu'il ne faut pas manquer de remarquer.

lundi 18 janvier 2016

Douceurs de fin de semaine

  • Voir, boire, papoter avec les amis
  • Profiter d'une rare humeur câlineuse d'une jeune chouette demoiselle
  • Constater de visu que le rescapé a bonne mine
  • Voir Lomalarchovitch s'éclater avec son parrain et sa marraine
  • Goûter un délicieux mafé
  • Rire
  • Se laisser charmer par les fossettes du plus jeune de la bande
  • Se rouler par terre avec les bébés

jeudi 14 janvier 2016

Bonheur du soir

Retrouvé hier soir un petit bonhomme fiévreux, comme savent le faire les enfants. Ils vous affichent un 39° triomphant sans aucune autre indication de ce qui ne va pas et puis le lendemain, pof, frais comme des gardons, prêts à vous retourner l'appart, la tête et le cœur en douze secondes.

Bref, hier soir, petite chose chaude et languissante.

Alors au mépris de tout ce que les bons parents devraient faire, on s'est installés tous les deux sous la couette et on a regardé le clip d'Une chanson douce avec des tas de photos de bébés kitch qu'il adore (c'est la chanson que je lui chante tous les soirs depuis sa naissance, et les têtes de bébés, ça lui plaît), et puis "m'bawé" (vous aurez tous reconnu Le lion est mort ce soir par Pow Wow sans difficultés, bien sûr), et enfin quelques Fabulettes de son choix[1].

Une fois la troupe couchée, mon tricot tout défait (j'ai un peu loupé une ligne dans le patron, oups) et recommencé, on a regardé Blue Jasmine. Balèse, le Woody, de faire un film qu'on regarde sans s'ennuyer avec principalement des personnages si antipathiques. Et Cate Blanchett n'a pas volé son Oscar.

Du bon amour, du bon ciné, que faut-il de plus pour être heureux ?

Note

[1] C'est fou d'ailleurs, il y en a, quand je les entends, ça remonte tout droit de mon enfance. C'est émouvant, doublement. Merci Anne Sylvestre pour ces bonheurs à rebondissements générationnels

mardi 12 janvier 2016

Tous les soirs

Le soir, à l'heure du coucher, je m'allonge sur le lit du Lutin, Lomalarchovitch s'allonge sur moi, on chante une chanson et on raconte une micro histoire de notre invention qui dit qu'il est l'heure de se coucher.

C'est l'heure de la grande tendresse, de l'abandon, du petit garçon qui reprend ses habitudes de bébé avant de lâcher prise dans le sommeil.

Et puis je le dépose dans son lit, je le couvre de mots d'amour et de chatouilles, et tous les soirs il rit avant de s'endormir.

J'aime notre rituel du coucher[1], si fort...

Note

[1] Cro-Mignonne s'étonnait que le sien date de sa naissance, aussi, même s'il est plus rapide et moins câlin que dans ses premières années, 9 ans et demi après, toujours