Blougueries 366 Obsolètes à prise rapide

Organisés et pensés par Franck Paul sur le principe des 366 réels à prise rapide, un exercice quotidien pour se délier les doigts et les mots.

lundi 18 février 2013

18 février : zoïle

Moi, quand un zoïle[1] commence à me chercher des poux dans la tête, j'ai une stratégie d'évitement imparable.

Je commence à chantonner :

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Zoïle zoïle zoïle zoïle Toudoudoudoudou

Wouhou Toudoutoutoutou

Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline Etc[2]

Voilà voilà voilà... bonne semaine, sinon !!! :D

Notes

[1] Mauvais critique ou critique envieux et méchant

[2] Pardon aux amateurs de Joe Dassin

dimanche 17 février 2013

17 février : frisque

La météo du jour annonce un temps frisque [1] mais pas trop frisquet !

Beau, presque doux[2], on pourrait voir un bleu pétant, de la lumière, de la couleur !

Qui gagnera si, à l'ouverture des volets, la prédiction est juste ? L'envie de profiter ou la paresse d'un week-end sans enfants ?

Notes

[1] Vif et pimpant

[2] notion toute relative et à mettre en regard avec la frilosité de chacun

samedi 16 février 2013

16 février : syrtes

Au bureau, chercher à savoir qui fait quoi et pourquoi ce qui n'a pas fait le quoi, c'est comme naviguer sur des syrtes[1].

Je n'arrive pas à me défaire complètement de l'idée que c'est normal de faire ce pour quoi on est payé et que ce qui ne l'est pas, c'est de devoir passer derrière les gens pour constater qu'ils ne partagent pas cette vision et, partant, mettent dans le brun plusieurs autres personnes, les empêchant ainsi de faire correctement leur quotidienne besogne.

Mais le réseau politique interne fait parfois qu'il est mal venu de constater que d'aucuns sont là pour la déco. C'est comme ça plus ou moins partout, j'imagine.

Soupir. C'est bon, le week-end.

Note

[1] Sables mouvants, très dangereux pour les navires

mercredi 13 février 2013

13 février : folliculaire

J'ai caressé, un temps, l'envie d'être journaliste. Rendez-vous compte, être payée pour écrire !

Mais malgré ma maîtrise brillamment terminée (et il n'y a pas beaucoup d'années d'études que j'aie aussi brillamment terminée, croyez-moi !) et une expérience, déjà, petite mais réelle, à la radio (locale), je n'ai pas même eu le droit de me présenter au concours du DESS que je briguais.

Tant mieux, au final, c'était à Assas, fief de gens aux valeurs douteuses. Et puis, finalement, quand je vois le traitement de l'info aujourd'hui, le manque de moyens pour faire bien son boulot, les pressions des actionnaires, je me dis que je n'aurais pas été forcément heureuse. Peut-être même une piètre folliculaire[1] dépitée ?

Note

[1] Journaliste, au sens péjoratif