lundi 10 septembre 2018

Un an avec Wyatt

Wyatt ayant été mon beau cadeau d'anniversaire de l'an dernier, pas besoin d'être mathématicien de haut niveau pour dire que ça fait un an que nous cheminons ensemble !

Quelle aventure, mazette !

Ça faisait plusieurs décennies que je n'avais pas mis les fesses en selle. Je commence à ne plus être de la toute première fraîcheur et j'ai un considérable poids à charrier, autant d'arguments qui faisaient que je tenais le vélo à distance de ma sphère mentale (sans parler de la trouille de tomber et de se faire mal).

Et ben croyez-le ou non, rien de tout ceci n'est insurmontable.

J'ai commencé par utiliser mon vélo pour de petits trajets (au marché, 1 petit kilomètre, à la piscine, environ 3 kms...)

Petit mais régulier.

Et puis à cause de pneus volés sur ma voiture, j'ai fait mon premier trajet vers le bureau au moment du changement d'heure.

J'étais trempée, épuisée et j'ai mis un temps fou à arriver, néanmoins fière et heureuse ! Je me souviens encore : 52 minutes à l'aller pour mes 9 petits kilomètres et demi.

J'ai continué à faire des mini trajets tout l'hiver et j'ai appris à mouliner !

En avril, je me suis lancée avec un, puis deux, puis trois trajets par semaine. Du coup j'ai dû finir cette première année à 600 et quelques kilomètres parcourus.

Les mêmes 9,5 kms me prennent maintenant une quarantaine de minutes (je ne suis toujours pas rapide, mais ça va plus vite). Je regarde les saisons se succéder, je profite de la nature et je suis arrivée bronzée en vacances.

Avec Wyatt on a fait des trajets où on a eu chaud, d'autres où on a pris un peu de pluie. Des directs, des avec pause pour retrouver les mûres mûres ou mon Enchanteur et Lomalarchovitch. On est allés en centre-ville et avons constaté que ça allait plus vite qu'en voiture. On a fait des pique-nique.

Entre le vélo et la piscine, je n'ai plus les genoux qui grincent et les chevilles qui coincent le matin au réveil. Je pense que mon rythme cardiaque a baissé et il est possible (donnée non mesurée !) que j'ai perdu quelques grammes.

Mais surtout, lui et moi, on a transformé le trajet quotidien en moment de plaisir : celui d'être dehors, de se saluer avec les habitués, de rigoler avec des passants. De sentir le vent (toujours de face !), de prendre le temps d'un podcast. J'arrive de bonne humeur au bureau, je vide ma tête sur le trajet du retour.

Et last but not least : je consomme deux fois moins d'essence (tous ces trajets que je ne fais plus en voiture !). Sans parler de polluer moins.

Alors si ça vous tente, un jour, de prendre votre biclou pour aller au bureau, si je peux le faire, vous pouvez. Et si, comme moi, vous avez la chance d'avoir un magnifique trajet à l'abri des voitures, profitez !