Wyatt ayant été mon beau cadeau d'anniversaire de l'an dernier, pas besoin d'être mathématicien de haut niveau pour dire que ça fait un an que nous cheminons ensemble !
Quelle aventure, mazette !
Ça faisait plusieurs décennies que je n'avais pas mis les fesses en selle. Je commence à ne plus être de la toute première fraîcheur et j'ai un considérable poids à charrier, autant d'arguments qui faisaient que je tenais le vélo à distance de ma sphère mentale (sans parler de la trouille de tomber et de se faire mal).
Et ben croyez-le ou non, rien de tout ceci n'est insurmontable.
J'ai commencé par utiliser mon vélo pour de petits trajets (au marché, 1 petit kilomètre, à la piscine, environ 3 kms...)
Petit mais régulier.
Et puis à cause de pneus volés sur ma voiture, j'ai fait mon premier trajet vers le bureau au moment du changement d'heure.
J'étais trempée, épuisée et j'ai mis un temps fou à arriver, néanmoins fière et heureuse ! Je me souviens encore : 52 minutes à l'aller pour mes 9 petits kilomètres et demi.
J'ai continué à faire des mini trajets tout l'hiver et j'ai appris à mouliner !
En avril, je me suis lancée avec un, puis deux, puis trois trajets par semaine. Du coup j'ai dû finir cette première année à 600 et quelques kilomètres parcourus.
Les mêmes 9,5 kms me prennent maintenant une quarantaine de minutes (je ne suis toujours pas rapide, mais ça va plus vite). Je regarde les saisons se succéder, je profite de la nature et je suis arrivée bronzée en vacances.
Avec Wyatt on a fait des trajets où on a eu chaud, d'autres où on a pris un peu de pluie. Des directs, des avec pause pour retrouver les mûres mûres ou mon Enchanteur et Lomalarchovitch. On est allés en centre-ville et avons constaté que ça allait plus vite qu'en voiture. On a fait des pique-nique.
Entre le vélo et la piscine, je n'ai plus les genoux qui grincent et les chevilles qui coincent le matin au réveil. Je pense que mon rythme cardiaque a baissé et il est possible (donnée non mesurée !) que j'ai perdu quelques grammes.
Mais surtout, lui et moi, on a transformé le trajet quotidien en moment de plaisir : celui d'être dehors, de se saluer avec les habitués, de rigoler avec des passants. De sentir le vent (toujours de face !), de prendre le temps d'un podcast. J'arrive de bonne humeur au bureau, je vide ma tête sur le trajet du retour.
Et last but not least : je consomme deux fois moins d'essence (tous ces trajets que je ne fais plus en voiture !). Sans parler de polluer moins.
Alors si ça vous tente, un jour, de prendre votre biclou pour aller au bureau, si je peux le faire, vous pouvez. Et si, comme moi, vous avez la chance d'avoir un magnifique trajet à l'abri des voitures, profitez !
Commentaires
Je vis dans un coin où c,est démontré qu'il est impossible de survivre sans bagnole... pourtant malgré mon handicap notoire (je suis un vieux) je réussis très bien. Maintenant 12 ans sans bagnole, j'en suis très fier. Si je peux le faire... De plus comme tu le démontres c,est super-chouette de se balader en vélo!
Bravo Moukmouk ! Oui c'est super chouette !
C'est tellement chouette, toutes ces histoires à vélo ! Bonne route :)
fredoche tout pareil et la bise à Germain !
Sacré Wyatt ! :-*
Ah c'est drôle, y a pas longtemps je pensais à toi sur ton fier destrier, je me demandais si tu allais faire un bilan de tout le chemin parcouru (d'accord, 600 km !).
Ce billet me donnerait envie de m'y mettre, si j'avais besoin d'un biclou, mais en travaillant à la maison, je m'encombrerais plutôt qu'autre chose... (et pis en fait, non, la vraie raison c'est que j'ai trop peur des abrutis au volant pour prendre le vélo dans Paris).
Bravo. Plein de bises.
C'est vrai que cela change l'aller et le retour du boulot. On est immédiatement allégé, sentir le vent, les odeurs d'herbe, voir les nuages défiler, ne plus se sentir oppressé dans les embouteillages et sourire en doublant les énervés :) Ici c'est devenu indispensable à cause des travaux du tram, des immeubles qui se construisent en quantité, des rues éventrées pour cause de changement de canalisations et surtout surtout, plus besoin de trouver une place libre et de se rappeler sa plaque d'immatriculation pour pouvoir prendre un ticket de parking ;) En plus toi tu as un magnifique destrier !
Pablo oui, c'est un sacrément chouette vélo !
Milky ah oui, si je n'avais pas l'essentiel du trajet protégé et loin des voitures, je ne sais pas si j'en aurais fait autant (mais mets le vélo pliant dans un coin de ta tête :p)
Merci beaucoup Jeanne à vélo plein de bises aussi !
Valérie je suis contente de nous savoir pédaler de concert à distance !
Moi aussi j'essaie de le prendre le plus possible ! D'autant que je viens de déménager ce qui me permet de pouvoir prendre un trajet presque sans voiture le long de la Deûle.
Faut juste que je parvienne à motiver mon collégien à gros sac pour les matins où il veut que je l'emmène... C'est vrai que le poids du sac est un vrai frein pour une crevette pareille ! Mais bravo à toi !! Des bises du grand Nord !
lysa ma collégienne est réticente aussi pour cause de gros sacs, même si elle aime bien les promenades par ailleurs :)
Bises à toi et bons chemins de bord d'eau, ce sont les plus chouettes !
Bravo Anne!
Chez moi l'absence de pistes cyclables et l'incivilité constante des automobilistes me découragent de prendre le vélo: j'ai vraiment peur. A la maison de vacances où les pistes cyclables me sécurisent, je fais tout en vélo: balades, courses, médiathèque ....
Merci Charlottine et vive le vélo de vacances :)
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