mardi 1 mars 2016

CM1A Swags

J'ai lu son article !!

Non seulement il est rudement bien mais en plus, elle a une plume !

C'est impressionnant de voir un tout petit bout de femme de même pas dix ans qui cherche déjà des effets de style.

Je suis fière comme un pou, comme un paon et comme un bar tabac à la fois.

Dans la série "bonheurs de ma fille", je l'entendais lire des histoires à son petit frère l'autre jour et je suis émerveillée par la justesse de son ton, par la belle qualité de sa lecture.

Elle m'épate (moins par son sens du rangement, je dois l'admettre).

Ma fiiiiiillle :)

jeudi 7 janvier 2016

Maladie textuellement transmissible

Cro-Mignonne me raconte qu'elle fait partie de l'équipe qui va rédiger et produire le journal de l'école.

Elle a eu une idée d'article et de comment le traiter (sur le harcèlement scolaire), elle trouve que les autres ne se bougent pas, elle trouve que ses camardes sont trop dissipés en classe et que le temps à consacrer au journal fond comme neige au soleil.

Et puis la maîtresse trouve du temps, Cro-Mignonne bosse son article avec elle et rentre, hier, réjouie : elle a presque tout écrit, a adoré l'exercice.

Plus qu'à le taper "à l'ordinateur".

Et ça "c'est toute une affaire, maman !".

Je suis émue et heureuse de la voir prendre goût à l'écriture, au fait de tracer un récit avec ses mots à elle. Je n'ai bien entendu encore rien lu, mais j'ai confiance en l'atavisme familial : ma grand-mère était auteur(e ?) de profession, mon père est doté d'une belle plume, j'aime jouer des mots, la voilà inaugurant, peut-être, la 4e génération, au moins (j'ai peu d'infos sur l'avant !), de plumitifs.

Et au fond, ce qui est fou, c'est qu'on a jamais rien fait pour se transmettre ça spécifiquement, à part se filer des bouquins, des beaux exemples.

En tout cas, je lui souhaite d'y trouver bien du plaisir.

vendredi 5 juin 2015

52 histoires

Krysalia partageait ici des conseils et des encouragements autour de l'écriture.

Evidemment ça m'a parlé un peu :)

Du coup je me suis dit que ça serait une bonne idée de donner un peu d'élan à mon manque de temps d'écritude avec cette idée : écrivez 52 histoires courtes par an.

Je ne suis pas sûre de vraiment tenir le rythme d'une histoire par semaine, mais ça faisait un joli intitulé.

C'est donc dans cette catégorie que se regrouperont des courtes histoires. Pour le plaisir de ne pas se rouiller du clavier.

Merci Krysalia !

mardi 7 avril 2015

Au milieu d'eux

Alertée par le maître sur les enfants qui ne reçoivent pas de courrier, j'ai écrit des lettres pour "la classe", en me disant que ça serait chouette, et que ceux qui n'ont pas de lettres pourraient s'approprier les miennes.

D'ailleurs la dernière est partie ce matin, avec en bonus l'histoire du Ronpiche (qui me fait moins rire en ces moments de sommeil ultra fragile où je dors encore moins, réveillée par les bruits de mon Ronpiche domestique, qui lui dort très bien et ne voit pas le problème...)

J'ai, bien sûr, écrit à ma fille des lettres qu'elle râlera parce que je suis, pour elle, difficile à relire. Oui, j'en ai profité pour écrire au plume, et si j'ai hâte de la revoir, ça va me manquer, ces petits rituels de courrier tous les quelques jours :)

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Samedi c'était marché, et on a fait pique-niquer Lomalarchovitch à la buvette, au milieu des gens, et en plein défilé, de la voisine-copine communiste qui a trollé encore plus aux les élus en représentation (dont le glissant comme un poisson et le menteur comme un arracheur de dents qui se plaint qu'on l'agresse quand on est pas d'accord avec lui).

Au milieu des gens, au milieu de la vie locale, c'était bien.

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Hier après-midi c'était visite d'amis avec leur pitchoune. Le Lutin et elle s'en sont donné à coeur joie, Lomalarchovitch occupé, busy bee, mais super sage au milieu.

J'ai terminé la journée épuisée par leur énergie, mais ravie d'avoir posé mon séant au milieu de cette énergie de vie.

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Finalement c'est ça qui fait du bien : être au milieu de la vie qui vit. Même si ça reste épuisant et donc en mode très limitée pour le moment.

jeudi 3 avril 2014

Ecolière épistolière

Le père de ma fille lui a ouvert une adresse e-mail, il y a quelques jours, en même temps qu'il lui a créé un accès sur son ordinateur. Comme c'est un grand suppôt (à l'eucalyptus) du système Fenêtres, nous avons jugé, mon Enchanteur et moi, qu'il lui fallait aussi un accès sur mon ordinateur, qui carbure avec un OS pour libriste gauchiste et chevelu, histoire de rééquilibrer les choses.

Cette parenthèse militante fermée, la voici donc, avec son accès sur mon ordinateur, le contrôle parental et le fond d'écran Pokémon installés, fort investie dans une activité épistolière.

Elle adooooooore consulter sa boîte, y découvrir un message. "Je réponds, maman ?" me demande-t-elle.

"Comme tu veux ma chérie".

"Oh oui, j'adooooooore ça".

Elle met une demi heure à taper deux phrases, mais ces deux-là sont justement si pleines d'amour et de fierté d'émettre, elle toute seule comme une grande, une correspondance privée autant qu'autonome, que ça me remplit le cœur de joie.

Dès le début je lui ai dit que son orthographe s'améliorerait avec la pratique, à l'école, en lisant, en écrivant, et que je ne la corrigerai que si elle le souhaite, en tout cas qu'à mes yeux, ça n'était pas une raison pour brider ce qu'on a envie de dire. (Il faut dire que je suis assez confiante en ses aptitudes scolaires pour ne pas me hérisser à mi CE1 sur le sujet).

Sa curiosité naturelle prenant le dessus, elle se tourne à intervalles réguliers pour m'interroger.

"Maman, comment comment ça s'écrit "communiquer" ?"

Ma fille.

Suis fière.