La dernière fois que l'objet du délit (enfin d'un minuscule tracas récurrent) était à la mode, nous vivions dans un monde qui semblait plus simple, ou moins technologique. Il n'y avait pas des mecs armés jusqu'aux dents partout, ni de portiques de sécurité à l'entrée des musées.
J'ai un historique lourd, ces derniers mois, avec les musées. A celui du jeu de Paume, je bipe constamment à l'entrée, même en leur laissant mon sac, mon manteau, mon casque... un jour ils vont me faire passer nue comme le jour de ma naissance, voire m'autopsier avant d'entrer, pour s'assurer que je n'apporte rien de dangereux sur moi. Bon, ils ont l'air détendus, ça les fait rire, en général. Moi ? Un peu moins. Disons qu'on en tire le meilleur parti.
A Beaubourg, je SAIS ce qui se passe.
Illustration en image.
Comme j'y vais un peu souvent, à chaque fois je leur propose de l'enlever AVANT le portique. A chaque fois, ils me répondent que non, non, ça va. A chaque fois, évidemment, ça bipe.
Là encore, ils sont plutôt détendus. Plus que l'agent qui, une fois (mais une seule), m'a refouillé le sac à l'entrée d'une salle en prévention de dégradations que je pourrais commettre sur une œuvre. Toutes les autres fois, affluence comparable, rien. Pourquoi ?
L'autre jour on y était avec des amis. Je me suis tournée vers eux fièrement pour dire "et c'est comme ça que j'ai fait entrer une bombe au Louvre, la semaine dernière".
Lomalarchovitch en rigole encore, je le recadre régulièrement sur le fait que c'est une blague à faire en milieu maîtrisé, seulement, j'ai très peur d'une convocation prochaine devant la justice.
Bref.
Je ne suis pas vraiment sûre que ça me rassure, tous ces portiques et contrôles.
Commentaires
Tu as fait entrer une bombe au Louvre, la semaine dernière ?
Laurent ne le dis à personne car j'ai besoin de street cred, mais je ne l'ai d'autant pas fait que je n'y suis pas allée depuis plusieurs années !
Du temps où je voyageais en avion, je sonnais dans un sens , pas forcement dans l'autre, commençais alors une ébauche de strip-tease, clés, téléphone, pochette, prothèse dentaires signalées, soutifs à armatures métal, enfin les chaussures, mes objets de jeux privés qui firent bien rire dans la file d'attente, l'opérateur restant sérieux comme un moine.
C'était mon temps d'avant... :heart: :heart:
Quand je suis dans un état particulier d'épuisement profond joint à une forte nervosité (heureusement rare chez moi ; mais par exemple quand un proche vient de se faire opérer d'un truc un peu plus lourd qu'anodin et qu'on attend des nouvelles), je fais sonner les portiques. Ça contribue à accentuer l'épuisement.
Je dois avoir l'épuisement métallique ;-)
Ça m'a fait rire que tu proposes d'enlever le blouson et qu'eux disent non non ça va passer et que ça ne passe pas (et justement tu le savais).
la mume j'imagine la scène d'ici ! Des bises, ma scandaleuse en cheffe !
gilda bon à savoir (te faire passer devant, et t'accuser si ça sonne à cause de moi !). Oui, c'est drôle, mais je crains que ça ne soit signé privilège blanc...
Tout ça me rappelle l’époque où je portais des new rock. Les portiques d’aéroport étaient toujours un grand moment.
Sinon, j’adore ce badge… voilà… :*
TarValanion me parle pas de chaussures violentes, je suis en train de faire mes nouvelles doc. Aïe.
Orpheus ça ne m'étonne pas de toi !!! Il est fait maison par Cro-Mi, tu veux que je lui en demande un pour toi ?
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