Je voudrais que dans mon oreille, devant mes yeux, ça soit plus doux.
Que dans ma télé, ma radio, mon journal, devant ma machine à café, ça soit un peu bienveillant, parfois.
Qu'on cesse de nous inonder de ceux qui trichent, s'arrangent avec la conscience qu'ils n'ont pas, s'acharne à être contre ce que les autres pourraient avoir et que peut-être (mais peut-être que non), du coup ils n'auraient pas, ou autrement. Que juste l'idée que quelqu'un d'autre ait quelque chose, une chance de vie, une chance de liberté, d'égalité, de fraternité, ne soit pas vécu comme un risque ou une agression.
Je voudrais que l'intelligence collective refasse surface.
Je voudrais qu'on nous parle beaucoup beaucoup des exemples vertueux, qui existent et qui sont (encore) nombreux, pour nous montrer un monde qui fasse moins peur et qui donne envie de participer en bien, pas de s'arc-bouter sur nos petits ou grands avoirs.
Moins de menteurs outranciers, moins de voleurs, moins d'individualistes forcenés, moins de soif de pouvoir ou de pognon.
Je voudrais moins de violence, de haine, de manipulations. Je voudrais qu'on ait envie de vivre ensemble.
Commentaires
Je veux te dire MERCI pour ce billet. :heart:
Je t'en prie ma Jacotte :heart:
Il y a des mois et des mois que j'ai supprimé ma télé, ma radio, mon journal (sauf des films, des fois, ou de la musique), et ça va un peu mieux. Ça ne supprime pas la réalité, hélas, mais le regard que j'y porte est devenu un peu différent (plus attentif à la bienveillance, notamment) : c'est déjà ça. Des bises !
Pablo c'est exactement ça que je disais à quelqu'un il y a très peu : j'ai rien trouvé mieux que de fermer les écoutilles :)
bises
Je vous rejoins (toi et Pablo) car (c'est ce que j'écrivais sur mon blog il y a quelques semaines)
Bises colombine préférée :)
Tout pareil !
Madeleine je me demande à quoi ressemblera notre pan de l'histoire, vu du futur (pas forcément très lointain). Bises ma cantalienne favorite !
Orpheus n'en suis pas très étonnée :D
Il est chouette ce billet, merci.
En revanche, je n'ai (plus) envie de me couper de l'info, c'est trop grave et important ce que nous vivons en ce moment. Imagine si tous les gens bienveillants, sensés et intelligents comme toi, qu'allons-nous devenir ?
Anita, je trouve ça nécessaire par moments, pourtant, de couper le robinet des horreurs. A force, sinon, j'ai peur de ne plus y prêter attention, j'ai peur de ce que ça peut me faire. Ça ne veut pas forcément dire cesser de s'informer. Pour moi en tout cas ça signifie être plus sélectif, moins en position de "subir" ce qu'on a envie de me mettre dans le crâne.
Anita c'est trop grave ce que nous vivons, c'est justement pour ça qu'il faut choisir scrupuleusement la façon dont nous nous informons. Or, l'info qu'on nous donne, j'ai bien peur que son traitement soit aussi grave que ce qu'elle décrit.
Anna j'aurais mieux fait de lire ton commentaire avant de répondre à Anita :)
Alors je crois que nous sommes d'accord, en fait. Moi aussi je suis sélective, car j'évite la saturation.
Des bises
Anita des bises itou !
Je me suis lâchement coupée du monde.
Bien sur je suis assaillie par des images et des titres, connecté à internet c'est inévitable.
Mais d'une certaine manière, je me suis coupée du monde, pour pouvoir y survivre, pour pouvoir continuer de l'aimer, pour pouvoir continuer d'être bienveillante. Je me connecte aux vivants qui m'entourent, ma réalité toute proche. Elle est faite de douceur et de violence aussi, mais à ma mesure. Oui, c'est cela, à ma mesure.
Le monde est trop grand pour moi ou je suis trop sensible pour lui ou les deux peut être.
Bisous au passage frangine d'adoption ;-)
Rêveuse va ! mais tu as bien raison :-)
Te voilà bien utopiste et spa gagné gagné tout ça, vu que la pente à l'air d'être plutôt dans l'autre sens…
Je prends complètement à mon compte le propos de Sacrip'Anne mais j'ai un drôle de goût dans la bouche à cause du neurone qui m'interpelle en me demandant si je ne fermerais pas, pour mon bien-être, mes frontières intérieures comme d'autres le font sur le terrain ?
Et puis je me dis que ce ne sont pas les faits qui m'indisposent (quoique) mais le traitement imposé par lémédia, qui devient un fait en lui même (d'où le "quoique") avec ces perspectives/analyses instillées jours après jours parfois (souvent ?) à l'insu de mon plein gré.
Nous sommes pris dans une tenaille perverse que je pense magistralement orchestrée.
Voilà voilà.
Nul doute que nous sommes bon nombre à partager énormément d'interrogations et de désarroi devant la marche du monde, triste spectacle désolant et trop déshumanisé. Inutile de préciser que c'est bien la connerie ambiante des commentaires qui nous fait fuir tv, journaux presse ou médias, histoire de se protéger et de rester sans parasitage sur des principes nobles au quotidien dans ce fameux "vivre ensemble" qui fleure fort le pléonasme quand même ;-)
Mais c'est pas gagné, hein ? Alors, courage, nous tous !
Comme tu as raison Anne et la majorité de tes lecteurs confirment... c'est pas gagné, mais quand je m'écoute (plus que ces maudits médias) je persiste à croire qu'on peut bien vivre ensemble... et cela fait du bien de le penser fort, sinon...quel découragement et pourquoi continuer ?
...(soupir)
Il y a aussi des médias positifs, ça fait du bien d'y lire des bonnes nouvelles...reporterre etc.
(Ou plus gnagnan le-jbn.com)
Mais moi aussi, je ferme pas mal d'écoutilles, plus de télé depuis une décennie, france culture ou FIP, et plutôt la littérature que l'actualité (même si, je n'y peux rien, je trouve l'actualité passionnante).
Ce qu'il faut c'est ne pas se couper des "gens", favoriser la rencontre, l'entraide, mais tu m'as l'air d'être une championne pour cela. Car, au fond, les "gens" (nous, quoi) ont tous une bonne part de gentillesse en eux. Expérience cet été dans un RER bondé à l'heure de pointe : les visages fermés, les traits tirés, chacun le nez dans son portable...Il a fallu une simple petite phrase de mon fiston (dans toute son innocence* enfantine et provinciale) pour que les passagers sourient, se parlent, se regardent. Comme si, au fond, ils n'attendaient que ça.
Restons positifs et faisons-en une force!
Luce et pourtant tu arrives à y ajouter du tellement bon, au monde :) Je t'embrasse fort !
Gilsoub you may say, I'm a dreamer, but I'm not the only one... :)
Franck on s'emploie à faire contre-poids tant qu'on peut ?
mirovinben c'est ça, les faits sont déjà tellement insupportables, la grille de lecture qu'on nous suggère en plus, c'est la goutte d'eau...
K, la tenaille perverse, c'est exactement ça. En revanche je ne te suis pas sur un pléonasme, y a bien quelques ermites pour montrer l'inverse, mais on sait que "ensemble", ce sont nos meilleures chances. Pour la vie, pour l'amour, pour l'art, pour le plus beau.
Charlottine bien sûr qu'on peut. On en serait pas là sinon. Mais faudrait juste arrêter le tintamarre qui veut nous faire croire l'inverse :)
clara bien sûr qu'on en a envie et besoin. Et heureusement qu'il y a des specimen comme ton fiston pour ne le rappeler !
Comme je partage ce que tu écris ! ça fait du bien de te lire.
Merci Obni :)
Merci pour ce souhait, je me permets, éminemment féminin (méé oui, je sais, les hommes de bonne volonté aussi. N'empêche). Et non, faut rien lâcher. Médias : on peut écouter France Culture c'est pas pire et ils ont le mérite d'aller au fond et de prendre le contrepied de l'actu désespérante. Et regarder/écouter les enfants. Et sourire.
La Taulière de l'Appentis merci. SOurire, ça va, ça je sais :)
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