Quand j'étais enfant, j'aimais, pour me désennuyer des longs trajets pluvieux en voiture, regarder les gouttes d'eau glisser le long des vitres.
Comme elles démarrent lentement, comme elles accélèrent irrégulièrement, puis ralentissent au contact d'une autre avec qui elles fusionnent.
Comme elles s'alourdissent. Comme, finalement, elles disparaissent au bas de la vitre, de la vue des enfants rêveurs.
Avec les déluges et les bouchons qu'on subit ces jours-ci, j'ai eu du temps pour renouer avec les gouttes d'eau...
Commentaires
C'est vrai que c'est beau la danse de gouttes sur la vitre.
Ici ce serait plutôt l'été indien, vent chaud, avec un ciel qui a bien envie de pleurer mais qui n'y arrive pas.
idem. Je me demandais toujours quelle route elle allait prendre, avec qui elle fusionnerait.
lilou, profitez du chaud, alors :)
seringat, pareil
Et les flocons de neige qui volent, volètent ...
Madleine, ça c'est un plaisir d'ennui derrière une fenêtre fixe :)
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