Matin urbain, lumière à laquelle l'appareil photo de mon téléphone ne rend pas justice. Mais quand même, ça a de la goule.
vendredi 15 janvier 2016
« Oui, je sais très bien, depuis longtemps, que j’ai un cœur déraisonnable, mais, de le savoir, ça ne m’arrête pas du tout. » (Colette)
vendredi 15 janvier 2016
Matin urbain, lumière à laquelle l'appareil photo de mon téléphone ne rend pas justice. Mais quand même, ça a de la goule.
jeudi 14 janvier 2016
Retrouvé hier soir un petit bonhomme fiévreux, comme savent le faire les enfants. Ils vous affichent un 39° triomphant sans aucune autre indication de ce qui ne va pas et puis le lendemain, pof, frais comme des gardons, prêts à vous retourner l'appart, la tête et le cœur en douze secondes.
Bref, hier soir, petite chose chaude et languissante.
Alors au mépris de tout ce que les bons parents devraient faire, on s'est installés tous les deux sous la couette et on a regardé le clip d'Une chanson douce avec des tas de photos de bébés kitch qu'il adore (c'est la chanson que je lui chante tous les soirs depuis sa naissance, et les têtes de bébés, ça lui plaît), et puis "m'bawé" (vous aurez tous reconnu Le lion est mort ce soir par Pow Wow sans difficultés, bien sûr), et enfin quelques Fabulettes de son choix[1].
Une fois la troupe couchée, mon tricot tout défait (j'ai un peu loupé une ligne dans le patron, oups) et recommencé, on a regardé Blue Jasmine. Balèse, le Woody, de faire un film qu'on regarde sans s'ennuyer avec principalement des personnages si antipathiques. Et Cate Blanchett n'a pas volé son Oscar.
Du bon amour, du bon ciné, que faut-il de plus pour être heureux ?
[1] C'est fou d'ailleurs, il y en a, quand je les entends, ça remonte tout droit de mon enfance. C'est émouvant, doublement. Merci Anne Sylvestre pour ces bonheurs à rebondissements générationnels
mercredi 13 janvier 2016
Allez, vous aussi, dites-moi que vous en avez profité, de cet instant joli ?
Chez nous c'était un peu avant cinq heures, l'après-midi. Lever le nez et vérifier l'heure.
Mais oui, presque cinq heures et il faisait encore jour !
mardi 12 janvier 2016
Le soir, à l'heure du coucher, je m'allonge sur le lit du Lutin, Lomalarchovitch s'allonge sur moi, on chante une chanson et on raconte une micro histoire de notre invention qui dit qu'il est l'heure de se coucher.
C'est l'heure de la grande tendresse, de l'abandon, du petit garçon qui reprend ses habitudes de bébé avant de lâcher prise dans le sommeil.
Et puis je le dépose dans son lit, je le couvre de mots d'amour et de chatouilles, et tous les soirs il rit avant de s'endormir.
J'aime notre rituel du coucher[1], si fort...
[1] Cro-Mignonne s'étonnait que le sien date de sa naissance, aussi, même s'il est plus rapide et moins câlin que dans ses premières années, 9 ans et demi après, toujours
lundi 11 janvier 2016
On pourrait se dire que c'est un bonheur de commencer le week-end plus tôt.
Sauf quand on fait un démarrage en trombe suite à l'appel de la baby-sitter parce qu'il y a de l'eau partout dans la cuisine.
Quand je suis arrivée à la maison, il y avait deux centimètres de flotte dans la cuisine ET dans les toilettes.
Mais retenons-en les choses positives :
Alors certes, ça pue chez nous mais.
Et ok mon panier malgache et une partie de son contenu sont à la poubelle mais.
On va exercer toute la force du déni pour oublier le samedi de Lomalarchovitch au taquet dans un combo "ohlala tout ce stress autour de moi / j'ai mal aux dents / j'ai le pouvoir de dire non / je suis hypotolérant à la frustration" pour ne se souvenir que de ses câlins d'hier.
On va se concentrer sur la douceur de ma fille et sa présence apaisante hier soir. Et puis de notre crêpe party.
Et se dire que bon. Il y aura d'autres week-ends. Plus reposants.
Et que quand même on a eu du bol.