mardi 5 mars 2019

De pixels ou de papier, lire

Longtemps j'ai résisté à la liseuse. Rapport au toucher, à l'odeur du papier, au livre qu'on peut prêter (et certainement ne jamais voir revenir), et à des tas d'autre chose qui font que ma maison se trouve là où sont mes livres (et mes enfants, mon amoureux et chats).

Et puis l'hypothyroïdie et ses insomnies matinales venant, j'ai fini par craquer pour pouvoir lire sans réveiller ledit amoureux aux petites heures de la nuit.

Très vite l'objet m'est devenu indispensable et à un moment au point que j'ai eu peur de larguer mes bons vieux livres en papier.

Du coup, depuis quelques années je me suis fixé une règle de gestion simple. Quand il fait jour, je lis du papier, quand il fait nuit, je lis du pixel.

Ca me permet de lire deux livres à la fois comme du temps de ma folle jeunesse (avec des coups d'accélérateur sur la version papier le week-end quand j'ai le temps de prendre un loooong bain :D)

Et comme j'avais un peu envie de hasard dans mes lectures (au moins papier), je me suis abonnée au Ptit Colli qui m'envoie tous les mois deux livres de poche, une gourmandise et un petit cadeau (et de belles boîtes qui me servent à ranger tout un tas de bazar dans la maison ou à faire des emballages pour des cadeaux !)

Ca doit faire un an que j'y suis abonnée et j'ai eu une mauvaise suprise et beaucoup de pépites découvertes.

Tout ceci, ainsi que les généreux dons des Pères et Mères Noël et des étrennes de Nouvel An, me permet d'apaiser l'angoisse existentielle numéro 1 : ne rien avoir sur la Pile à Lire (là, je suis servie, j'en ai encore au moins trois d'avance).