lundi 27 juillet 2015

Le magasin de toutes les tentations

Il y a depuis peu près de chez nous un magasin qui porte atteinte à toutes mes velléités de décroissance.

Pourtant, il est situé dans une zone commerciale pas très attirante.

MAIS ! On y vend de ces bricoles indispensables pour la maison (comme le pschit à citron, mais aussi mille et un autres gadgets pour la cuisine, et puis des rayons thés et cafés et gourmandises, des tas de choses pour la déco, la salle de bains, le DIY).

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Bref. Déjà, comme ça, sur le papier, un temps des enfers de la consommation.

Si je vous dis qu'en plus, à l'ouverture, on y offre des viennoiseries sorties du four, qu'on peut y assister à des ateliers cuisine, déco, que sais-je, vous avez compris que je suis devenue très faible.

Si j'ajoute qu'en plein milieu il y a une sorte de grand salon avec des canapés et fauteuils accueillant, de quoi se faire du café, du thé, et regarder le monde passer (comme le monsieur qui matait le tour de France pendant que son épouse dévalisait le magasin, samedi), le spot parfait pour faire goûter un bébé avant d'entreprendre sa tournée, vous avez compris que je suis accro.

Et c'est comme ça que, partis pour un tapis de salle de bains en bambou, on est rentrés avec des cadeaux secrets pour nos hôtes de cet été, un sticker en ardoise pour noter les trucs à acheter + le feutre / craie qui va bien, un paillasson neuf, des petites bouteilles en verre pour stocker le contenu des fioles à sauce soja que les enfants empilent, une balle rebondissante qui fait de la lumière pour Lomalarchovitch qui les adore et une pierre à pizza.

J'ai UN PEU honte.

Mais j'adore ce magasin.

Au secours !!!!

mercredi 22 juillet 2015

Drôles d'échéances

Je finis une dizaine, sans amertume ni angoisses, mais avec un sentiment très présent de densité, sur ces dix dernières années.

C'est rigolo, d'ailleurs, au jour près, il y a des coïncidences amusantes !

Il y a dix ans je finissais de m'installer dans ce tout nouvel appartement. Je vivais avec un homme qui avait déjà ébranlé ma confiance, mais avec encore des projets communs et plein d'envies. J'avais rencontré ou allais rencontrer (ou e-rencontrer) ceux qui sont de proches amis d'aujourd'hui.

Et surtout, je repassais encore (une fois de temps en temps).

Il y a cinq ans j'étais aussi dans des cartons, professionnels, ceux là. C'était le début d'un changement de phase professionnelle, c'était quelques jours avant la fin de l'histoire avant le père de ma fille.

Je ne repassais plus, déjà.

Aujourd'hui ? Pas de cartons en vue, hors ceux des récurrentes livraisons diverses. On a refait un sol dans la chambre qui n'est plus la mienne, la vie est parfois agitée du trop peu de temps pour tout ce boulot, tous ces enfants, toutes ces envies, toute cette fatigue, parfois très drôle, parfois grinçante. Il y a un grand petit bonhomme de plus dans nos vies et dans nos coeurs qui a pris tant de place qu'on croirait l'avoir toujours conu.

Il y a de l'amour, des projets, des enfants qui poussent, et aussi de l'amour (oui, c'est important, faut qu'y en ait autant de fois que possible).

C'est assez plein d'amour, donc, et plutôt serein, ces dernières semaines dans la trentaine. (Mais vivement les vacances, hein !)

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jeudi 2 juillet 2015

3-Dans ma rue #Colombes

10 juin : dans la presse progagandiste locale. "Démarrage des travaux de la rue où j'habite le 1er juin.

Je dois être vraiment étourdie, j'ai rien vu. Ou alors la presse propagandiste véhicule quelques erreurs ou approximations ?

12 juin : ohhhhhhh ! Des beaux papiers sur les voitures ! Un magnifique arrêté qui explique tout. Bon. Personne n'y comprend rien. On intuite toutefois qu'il serait prudent de dégager les voitures lundi matin au plus tard.

15 juin : il y a moins de voitures mais rien ne se passe.

16 juin : il y a moins de voitures mais rien ne se passe.

17 juin : il y a moins de voitures mais rien ne se passe.

18 juin : il y a moins de voitures mais rien ne se passe.

19 juin : il y a... des plots de béton au sol \o/ Enfin un !!! Il s'est passé quelque chose !!!

La rue perpendiculaire doit changer de sens. Au fil des jours, les indications sont masquées dans l'ancien sens interdit. En revanche, à part une barrière vauban qui se déplace au gré des besoins des riverains, rien n'indique que l'ancien sens permis est désormais interdit. Oups.

20 juin : un samedi matin (donc), il y a des ouvriers qui murent le passage dans le patio qui longe le début de la rue.

Dans l'après-midi il y a un trou dans le mur.

22 juin : il n'y a plus de trou. Il n'y a plus de mur.

24 juin : oh la belle double palissade qui obstrue la rue ! Enfin de l'action !!! Mais où est le passage pour les piétons riverains ?

25 juin : Oh tiens, un trou dans la palissade en tôle. En revanche faut enjamber la structure en bois. Mais bon.

26 juin : tiens, le passage est entièrement ouvert. Merci les ouvriers, riverains ? Ou la mairie ?

Pendant ce temps, à l'autre bout de la rue, chacun s'engouffre joyeusement dans son sens préféré. Le seul problème c'est qu'on ne peut pas s'y croiser. Les panneaux de l'ancien sens autorisé indiquant le sens de circulation sont toujours en place.

Boum ! L'accrochage ! Ah mais tiens, ça ne serait pas la mairie, qui est en charge de la signalisation ?

30 juin matin : un magnifique panneau avec une belle image indique des choses assez peu compréhensibles sur la création du centre de quartier et la circulation. Las, il est posé à un endroit où aucun des automobilistes concerné ne peut le lire.

30 juin soir : ouh lala ! Le panneau à migré presque au bon endroit, dans l'ancien sens autorisé désormais interdit ! Hélas, il est semi planqué par des arbres. Ou leur feuillage. Bref, il ne sert à rien.

1er juillet (soir) : oh !! Des beaux panneaux sens interdit !!! Magnifique !

2 juillet (matin) : juste en passant dans la rue, je vois au moins deux voitures prendre fièrement le sens interdit.

On pas le cul sorti des ronces.

D'autant que vous savez quoi ? Ma voisine M, généralement bien informée, m'a dit sur le marché samedi dernier que les VRAIS travaux, ils ne vont commencer qu'en septembre.

Laule, la mairie.