Gros vertige en rentrant ce soir. Quand je vous dis que je hais le 15e. J'y passe la journée et je m'écroule[1]

Mes symptômes se foutent de ma gueule, depuis quelques semaines. "Fais gaffe à ton coeur !" ou "Ha ! Tu crois que tu tiens debout mais regarde, tu ne tiens pas debout !"[2]

Pépins de santé étiquetés "pas mortel mais il faut s'en occuper, là."

Ils sont choux, chez SOS Médecins. "Restez près de l'interphone". LOL. Heureusement l'interphone est sur mon smartphone, posé sur moi, calée en sécurité sur mon lit entre traversins et oreillers.

J'en profite pour vous dire que je vais probablement tenter de digérer ma vie sur un bout de fichier texte au fond de mon ordinateur, pour des temps imprévisibles.

Il n'y a pas de drame, pas de gravité. Je ne fais pas la gueule, rien de mortel ne menace à court terme.

C'est juste, je crois, mieux pour moi en ce moment. Ca durera ce que ça durera, nous verrons.

Ca tourne, je vous laisse, soyez heureux comme vous pouvez, si vous pouvez. Vous savez où me trouver.

Dédicace de Colette sur la page titre de "Claudine s'en va".  Colette ajoute, après le titre : qu'elle dit !

Notes

[1] Pour de vrai je n'aime pas le 15e parce que c'est l'endroit où ma grand-mère a vécu ses derniers instants de conscience, celle que j'aimais fort, celle que j'ai passé un bout de nuit à chercher d'hôpital en hôpital quand j'ai été prévenue par les secours, voilà, c'est pas plus con que ça.

[2] C'est bénin, très chiant mais bénin. C'est dans le nom, d'ailleurs, "bénin".