lundi 2 mars 2015

Bribes post vacancières

Qui a déjà tenté de mettre les mots "vacances" "trois" et "mômes" dans la même phrase ?

Ce qui est sûr c'est que la fin de cette phrase n'est pas "c'était reposant" !

Pourtant de jolis moments, de micros aménagements dans la maison enfin réalisés, des rires, des bonnes recettes, des moments complices et familiaux.

Et puis le petit qui trône au milieu de nos quatre attentions et en profite pour s'élancer de l'assis vers le quatre pattes, pour y chercher son équilibre, et comment bon sang de bon sang de bonsoir, on fait pour avancer, bordel, heu ?

Des rires d'enfants, des rires de grands. Des réveils trop matinaux, pour cause de rhumes, de toux, d'insomnies.

Un mystère de la ventoline disparue. Dématérialisée. Aucune idée d'où elle a pu partir, avec sa pote la bécotide et le truc en plastoc de 10 cm de long pour les prendre. Une journée à ranger sa chambre dans les moindres recoins pour en arriver à cette conclusion : dis-pa-rue, la vento.

Des repas familiaux avec bébé inclus. Comme spectateur, il a encore ses repas à part. Enfin spectateur actif : il goûte tout et si on tarde trop, nous relance à coups de "heu" tonitruants. Visiblement il est à peu près, environ, à l'opposé de sa sœur sur le grand spectre de la curiosité alimentaire.

Des coups de blues, aussi. Je digère, mais pas si vite, ces absences programmées une semaine sur deux.

Alors je regarde ça et les autres photos de ces derniers jour, le gang des rayures, les sourires enfantins, la pile de choses à faire au bureau, ma liste de bricolages à la maison. L'occupation pour noyer le blues. Et même des sourires et des rires, donc.

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lundi 15 juillet 2013

Toute eau a été pissée par un dinosaure

Pour me consoler du départ de ma fille (trois semaines, vous rendez-vous compte, TROIS semaines ??!!!), le récit d'une discussion qu'on a eue.

L'autre jour l'Enchanteur leur racontait que l'eau est présente sur Terre depuis sa création et par l'effet du cycle de l'eau, est la même depuis le début. Evaporée, plue, bue, pissée.

Et que donc (en servant une tournée de verre d'eau), nous sommes parvenus à la conclusion que toute l'eau qu'on buvait avait un jour ou l'autre été pissée par un dinosaure.

Depuis et bien évidemment, la notion de pipi de dinosaure est devenue courante à la maison.

"Je te sers un peu de pipi de dinosaure ?"

"Si je fais pipi dans le bain, ça n'est pas grave, c'est déjà du pipi de dinosaure"

ou encore, "ferme les yeux pendant que je te fais ton rinçage au pipi de dinosaure".

Je ne sais pas bien qui a l'âge bête le plus bête chez nous.

Mais on y rit bien.

lundi 6 mai 2013

Images et souvenirs

Mon objectif premier pour cette première salve de vacances printanières (car il y en aura quelques autres jours la semaine prochaine, sans compter les deux fériés de celle qui démarre, on ne va pas se laisser abattre), c'était de passer le plus de temps possible avec Cro-Mignonne.

Pour le plaisir, bien sûr, mais pour lui dire aussi, en actes, qu'à défaut d'avoir des solutions rapides et efficaces à ses soucis avec le Lutin, j'étais là, avec elle, pour elle.

Alors en vrac, on a beaucoup cuisiné (elle a fait son premier gâteau en lisant elle-même la recette), beaucoup lu, acheté son premier dictionnaire et quelques "Bibliothèque Rose", rigolé, fait des câlins, fait des changements d'eau pour Oscar le Chieur (y a qu'à voir la photo, ceci est sa production de... trois jours...), installé le nouvel aquarium-cadeau d'anniversaire dans lequel le poisson prendra ses aises le jour J, vu des amies, parlé, parlé, parlé, dit des bêtises, fait des câlins, regardé des quantités industrielles de "Norbert et Jean" et de Dîners presque parfaits, pris l'air un peu, mais pas trop, parce que météo et allergies se sont relayées pour lui pourrir les bronches. Collé des dizaines de vignettes Panini. Fait des blagues drôles et d'autres d'âge bête (oui, on est en plein dedans. Oui, toutes les deux). Ri d'un tricot dont l'une des couleurs part en biais et pas l'autre.

On a pleuré un peu aussi, dans un accès de chagrin de "c'est trop injuste je veux qu'il arrête". On a passé du temps à trois avec l'Enchanteur.

On a fait des câlins (oui, encore d'autres).

Et hier je l'ai déposée chez son père pour une semaine.

J'ai un énorme trou en forme de ma fille dans le cœur, depuis.

Mai 2013 Collages

Mai 2013 Oscar

Mai 2013 Tricot

Mai 2013 Repas

mardi 17 juillet 2012

Des souvenirs qui affluent...

Je pense beaucoup à Paco, toujours.

Bien sûr parce qu'avec Luce, on se parle, et que en creux de son chagrin l'absence de Paco hurle. Comment en serait-il autrement.

Je pense à lui aussi parce que l'an dernier à cette époque, précisément, on avait plein de souvenirs ensemble. Les décorticages de billets Cyranoesques. Les potacheries sur Twitter auxquelles il a parfois participé, d'un mot amusé, un peu moqueur.

Une proposition de contre-fête Toulousaine pour les parisiens à laquelle il avait été le premier à réagir, et qui s'est transformée en soirée de rires infinis.

Et puis des tas de petits liens invisibles qui se resserrent autour des grosses mauvaises nouvelles et qui font que, d'un coup, on se retrouve à se dire, quelques mois plus tard, que c'est dingue à quel point il manque...

Samedi dernier, je suis allée voir Cyrano avec sa nouvelle distribution.

Il y avait le rang dernier un monsieur qui faisait partie de "ces fans", de ceux qui connaissent la pièce par cœur et ne peuvent s'empêcher de partager. Autant dire qu'on a eu une partie du texte en stéréo.

J'étais partagée entre l'agacement, parce que moi c'était mon Enchanteur que j'étais venue voir et écouter me raconter l'histoire. Et le souvenir de Paco, le soir de la première, en octobre dernier, Paco dont les lèvres bougeaient en même temps que le texte défilait. En silence, lui, en respect des autres, bien sûr. C'était lui. Mais quand même. Ce souvenir de l'avoir vu si pris par un texte qu'il adorait.

Je pense beaucoup à Paco. Et comme il manque.

mercredi 4 avril 2012

Doser

Ces jours de bureau ci, tout est dans le dosage.

De la prise de recul, de la prise de conscience. Du déplaçage d’œufs dans d'autres paniers. De paris sur l'avenir.

De courtoisie polie mais pas hypocrite mais pas plus que de la courtoisie.

J'avais tellement pas besoin de ça...

Ou bien si.

J'avais besoin de ça pour me coller un coup de pied magistral aux fesses.

Et prendre les gentillesses et la gratitude d'hier de ceux pour qui on travaille comme carburant pour tenir jusqu'à renouvellement de la situation.

C'est ça. Faisons cela.

Seulement mercredi, donc.