lundi 2 décembre 2013

Reprise de la vie normale

J'étais malade, comme un chien, la semaine dernière, et entre les jours "rentrée plus tôt" et ceux carrément assignée au lit par le docteur, je n'ai pas beaucoup travaillé.

Compliqué de reprendre le chemin ce matin. D'abord parce que je tousse encore beaucoup, que ça m'épuise et que ça ma vide, et puis à force de tousser je me suis fait mal, de ci, de là, j'ai plus envie qu'on me plaigne que de retrouver les bizarreries de bureau.

Le fait est, mon fauteuil y est favorable à la hanche douloureuse.

Mais la position assise néfaste à ma toux.

Rien ne sera jamais parfait en ce bas monde.

Et surtout, mettre les pieds dans un échange de mails de "oui mais c'est pas moi qui m'en occupe", bon sang de bois. Mais BON SANG DE BOIS. C'était mieux sous la couette, même si je n'y suis pour rien et obligée de rien sur ce sujet, leurs absurdités institutionnalisées m'ont déjà épuisée.

Ça sera mieux demain, on va dire.

jeudi 14 novembre 2013

Querelles intestines

L'an dernier, tout notre département (marketing, communication, tout ça) avait lancé une gazette interne pour raconter aux autres services ce qu'on faisait.

Ça a été très mal vécu par certains qui ont argué qu'on écrasait les autres de notre savoir-faire sans leur laisser une chance de se valoriser eux. A notre grande surprise à tous et évidemment, plutôt grande tristesse (toute chose étant comparable par ailleurs, ça ne nous a pas non plus empêchés de dormir, soyons sérieux).

Alors les chefs ont décidé que le canard interne serait global. Il est maintenant imprimé sur du beau papier recyclé, maquetté avec bien plus de soin.

Chaque département doit contribuer, avec ses référents, comme on dit par ici. Et les chefs jouent au comité de rédaction, retoquant ce qui n'est pas assez corporate ou lisse, entre autres.

Nommée volontaire d'office, je viens de commettre une horrible potacherie : "Marketing, communication, qui sont ces gens, quels sont leurs réseaux ?". Une façon d'expliquer hors jargon et avec de l'humour et de l'auto dérision la réorganisation de notre service.

Je l'ai fait relire à mes comparses qui se sont bien marrées.

Et à l'heure de le "livrer", j'ai un pincement au cœur à me dire qu'au mieux, il va être très sérieusement rentré dans le moule. J'aurais pu faire directement comme ça, vous me direz. Mais bon. Quitte à bénévoler contre mon plein gré, autant y prendre du plaisir, après moi le déluge, hein.

La vie en entreprise, en somme.

Edit : il est visible sur le blog privé !

lundi 28 octobre 2013

Frénésie automnale

A changement de poste, changement de chef, et ma nouvelle, qui est quelqu'un que j'apprécie de longue date, fait ses armes de manager avec nous.

Or, nous voici attendus au tournant. Notre département est supposé sortir du "livrable" à tour de bras, et on ne s'en prive pas. Le bon côté des choses, c'est la satisfaction régulièrement renouvelée d'être "au bout" d'un dossier, de transmettre un nouvel outil.

Le mauvais c'est qu'on est sans arrêt sur la brèche et que plus on "livre", plus on nous en demande (ce qui est, malgré tout, très très bon signe).

Du coup, même après une semaine dernière raccourcie, je louche sur ce vendredi férié, pas tant pour honorer les morts que pour souffler un peu.

C'te vie qu'on mène !

Bon début de semaine à vous :)

jeudi 17 octobre 2013

Le déménagement de bureau selon ma boîte

Chez nous, ça réorganise à tour de bras et à intervalles réguliers. Et qui dit réorganisation dit changement de bureau. D'ailleurs même quand on ne se réorganise pas on change de bureau (pour ma part : 7 en 8 ans, et il y a des cas pires que le mien).

Pour rendre le tout plus amusant on a un type qui s'occupe des déménagements et qui est très légèrement procédurier. Du genre à dire : oui mais vous vous installez d'abord comme j'ai dit et ensuite on procède aux changements.

Du coup avant, on reçoit un mail pour nous dire qu'on a droit à trois cartons par personne, que untel va porter ça, que ça se passera comme ci comme ci comme ci comme ça. Qu'il est interdit de déplacer son caisson parce qu'il est là et pas ailleurs (donc on vide nos caissons et on remplit les nouveaux).

Et que si tu changes une virgule à la procédure un chaton va mourir (alors on colle les étiquettes dans la case "ici coller l'étiquette" du carton, parce qu'on aime bien les chatons).

Le jour J c'est, évidemment, le bordel. Parce que le procédurier n'est pas à jour de sa propre procédure, et qu'en plus il dévale sur la pente hystérique de chaque individu confronté à un changement d'environnement.

Entre celle qui s'enchaîne à un bureau qu'on doit changer par un autre plus petit de douze centimètres (c'est un bureau qui ne sert pas, précisons, pas celui de la dame), parce qu'on ne l'a pas prévenue que le bureau serait changé et que ça lui fait moins de place. Celle qui a bougé le caisson et avec qui s'engage une lutte sans merci pour qu'elle le remette à sa place, le vide et remplisse le nouveau. Et puis celui qui n'est pas à sa place sur le plan, çui qu'a pas fait ses cartons, ceux que le bruit ambiant emmerde.

Et le lendemain, la journée démarre par le vidage des trois cartons autorisés (plus les clandestins que d'aucuns ont réussi à faire passer en douce), et les gens qui défilent pour voir comment on est installés et où.

Jusqu'à ce que l'alarme incendie vienne apporter une nouvelle distraction à nos folles journées.

Youpi.