mercredi 3 février 2016

Les copains d'abord

Au boulot, c'est compliqué, en ce moment. Pour plein de raisons. Ça dure depuis quelques mois et ça va durer encore un peu, je pense.

Alors on se concentre sur ce qui va, ce qui a du sens.

Et puis aussi sur la bande des copains.

On a de la chance de s'être trouvés. On se marre beaucoup, on s'énerve parfois. On a même un code pour se dire : me cherche pas, c'est pas le jour.

On est les pros de la retranscription des événements du bureau en "Cher Journal, Aujourd'hui B. a été très méchant avec N., il lui a dit que son travail, c'était du caca" (voix pointue d'adolescente à l'appui).

On a même commencé à inventer une langue commune. On a le premier mot. Grossbouch. Ca veut dire salade.

Bref. On est cons et on rigole. Et on se soutient dans les moments tendus.

Ça sauve bien des journées.

mercredi 2 décembre 2015

La chasse à la baleine

Y a des jours, vous êtes content(e)s que les vêtements tombés du placard le matin correspondent finalement aux péripétiesqui vous attendent.

Par exemple, quand vous vous retrouvez en fin d'après-midi en pleine chasse à la baleine.

C'est ce qui m'est arrivé lundi. On avait, avec deux collègues, rendez-vous avec une agence de communication. Pour ceux qui ne m'ont jamais vue en vrai, il faut savoir que je fais des gestes en parlant. Potentiellement de grands gestes.

Or donc sur le dernier tiers de la réunion, je sens au détour d'un de ces gestes illustratifs un truc désagréable qui me rentre dans le sein droit.

Pour avoir déjà vécu cette sensation déplaisante [1] j'ai identifié sans peine le coup de la baleine de soutif qui perce sa gaine de tissus et prend sa liberté, après avoir subi les contraintes du job un peu trop longtemps à son goût.

Il se trouve que j'avais une chemise / tunique ample à large encolure. Ce qui m'a mise tout de suite dans l'embarras (si elle remonte d'un centimètre, impossible de cacher le truc, tout le monde va la voir) autant que dans la possibilité d'intervenir illico presto.

J'ai donc pris une posture un peu étrange en mode "allangui, mais je cache mon décolleté d'un bras" et de l'autre, ait profité de la forme de demi-cercle de la baleine pour la pousser hors de sa gaine en exerçant une sorte de rotation en passant par le bas du vêtement.

Une fois dégagée, fort heureusement sans trop d'encombres, je l'ai récupérée toujours par le bas et donc sous la table[2], je la récupère.

J'ai ensuite terrassé et plié tant que j'ai pu la baleine (connue pour sa souplesse) pour la mettre dans la poche de mon pantalon.

A la fin de la réunion, j'ai évacué ma baleine dans la corbeille à papier [3]

Mes collègues assurent n'avoir rien vu. Quant aux trois messieurs de l'agence, ils ont été polis. Morale de l'histoire : soyez toujours prêts pour la pêche à la baleine.

(Et sinon, je vais vous embêter encore un peu avec tout ça, mais que ceux qui trouvent que c'est une bonne idée n'hésitent pas à relayer, et pourquoi pas soutenir avec un petit don notre projet "Tous bons élèves !" à l'école Langevin Wallon de Colombes)

Notes

[1] il y a même une fois où j'avais dû retirer mon soutif, en le faisant passer par mes manches, à un feu rouge, tellement c'était intenable

[2] comme quoi les vêtements du haut pas rentrés dans le pantalon, c'est pas juste une question de style, c'est aussi se préparer à toutes les situations

[3] car l'expérience m'a déjà montré plusieurs fois que la gaine recousue, en tout cas par mes soins, ne suffirait pas à contenir la baleine plus de quelques heures

vendredi 12 décembre 2014

Energique

Un peu moins de deux mois que j'ai repris le boulot, donc.

Une rentrée tonique, énergique, et depuis, ça n'a cessé de monter en puissance. Plutôt tant mieux, les dossiers sont chouettes. Mais bon. Fatiguée.

Bientôt des vacances déjà bienvenues, même si on sait que celles de Noël ne sont pas forcément les plus reposantes.

S'attendrir à plusieurs sur le premier Noël de Lomalarchovitch, profiter de ma fille avant sa quinzaine vietnamienne, espérer quelques siestes.

Et apprivoiser mon nouveau jouet de bureau, qui n'a l'air bien chouette et qui sera très pratique, mais avec un changement d'environnement très pratique à gérer en période intense !

New_Ordi.jpg

jeudi 24 avril 2014

Le rush final

Il me reste quelque chose du genre 20 ou 21 jours de travail d'ici mon départ en congé mat, fin mai.

Chouette, seulement ! pourrait-on s'exclamer.

Sauf que je suis un peu plus ambivalente que ça. Certes le fait de me reposer, de faire un break, de passer en situation de détente et de prise d'élan pour la suite sera tout à fait bienvenu.

Mais je fais des trucs tout à fait passionnants, au bureau, moi, en ce moment ! Quelques dossiers bien énergisants et stimulants, avec des personnes de bonne compagnie, et puis une ambiance globale qui, bien qu'un peu survoltée par la charge, est plutôt à l'appréciation du boulot fait.

Du coup je suis à la fois très contente de m'arrêter bientôt et puis pas trop quand même.

Grand honneur, je suis remplacée, ce qui n'arrive plus que très rarement chez nous, et je le prends comme un grand compliment professionnel ! Je m'apprête donc à former ce jeune padawan à ma patte, lui confier les clés des dossiers et le menacer des pires représailles s'il ne s'éclate pas pendant les quelques petits mois où je ne serai pas là.

Et puis, j'ai comme une petite voix qui me dit que sur MON dossier préféré du moment, j'aurai quelques nouvelles. Non mais !

(Et oui, z'inquiétez pas, je vais bien en profiter, faire gaffe à moi et tout ça, je ne suis pas encore complètement workaholic, loin s'en faut !)

jeudi 23 janvier 2014

Amour, gloire et beauté, ma vie fascinante (au marketing)

Alors vous vous souvenez de ce billet sur le papier décalé que j'avais fait pour le journal interne ?

L'histoire a une suite !!!

Le papier a fait rigoler les sans-grade de mon genre. Puis quelques chefs de bas rang. Puis notre chef de haut rang. Mais pas trop à la toute nouvelle DRH qui visiblement s'est posé quelques questions sur la personne qui pouvait avoir l'idée saugrenue d'écrire un truc pareil. Et a découvert à l'occasion où elle était tombée.

Alors mon grand chef, (il est chef du chef de ma chef, c'est dire) est allé causer à la DRH et, au prix d'un changement de titre [1], a fait en sorte que ça passe, sans toucher une virgule.

Depuis quelques jours qu'il est sur les bureaux, un défilé de gens viennent me demander si c'est moi qui ai bien commis et me dire qu'ils ont bien ri, et qu'en même temps ils ont compris ce qu'on faisait. Enfin il reste un bon 80 % de la boîte qui pense qu'on est payés à coller des gommettes à paillettes, mais...

Même le chef de ma chef est venu dire qu'il avait ri, et vu son grand sérieux, son approbation m'est délice.

Plus qu'à retourner faire mon VRAI travail, maintenant. Mais c'est chouette une bonne surprise comme ça de temps en temps !

Note

[1] et tant pis pour ceux qui auraient ri au clin d'oeil