jeudi 8 décembre 2016

Chat pin de Noël

J'ai moins que du temps de mon enfance de grand engouement pour Noël et ses rituels.

Depuis que j'ai des enfants, bien sûr, on le fête avec application, mais c'est moins un truc excitant que quand j'avais leur âge.

Ces dernières années, on avait tenu conférence et décidé que couper un sapin pour notre usage décoratif, ce n'était pas terrible. On a un sapin en stickers assez design qui a fait office d'arbre (et qui est au mur depuis des années, ma fille refusant de le décoller).

Mais là, Lomalarchovitch est au taquet sur la question. C'est le premier Noël où il comprend un peu ce qui se passe et il est archi fan du truc.

Soit.

Et puis ma fille, elle aime bien les sapins.

Alors on a décidé que cette année, on aurait un sapin et puis voilà. On a reculé devant aucun risque puisque nous avons simultanément un chat, récemment délivré de sa collerette, donc avec une forte envie d'en découdre, en plus de son tempérament félin et un garçonnet de deux ans et bientôt 5 mois.

Même pas peur.

Même quand on a vu ça.

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Il y a eu un comité décoration (mon job : prendre les photos et poser un oeil critique sur la disposition générale, le cul dans le canapé).

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Il y a eu de grands moments de transmission de compétence sur l'art d'accrocher la boule dans le sapin.

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Il y a eu des petits filous pour décrocher, avec un air innocent, ce qu'on venait d'accrocher.

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Et une sentinelle très intéressée par toutes ces manœuvres.

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Depuis on entend régulièrement frémir les branches du sapin. Dans lesquelles on retrouve Maïa. J'ai connu de très nombreux chats. J'en ai vu beaucoup mettre énormément de boules par terre. J'en ai vu déchiqueter des guirlandes. Il y en a certainement eu pour se percher dans des arbres.

Mais le chat qui s'installe DANS le sapin de Noël, jamais.

Il faut des premières fois à tout, me direz-vous (et c'est bien drôle).

mardi 6 décembre 2016

Le début de la fin de la collerette

Bien. Rien de mieux pour faire face aux coups de blues de la vie de bureau que de s'intéresser aux vraies choses de la vie. Celles qui nous donnent du bonheur.

Hier soir en rentrant, je me suis gavée de câlins auprès de ma fille et de mon chat.

Chat qui, soit dit en passant, commence à en avoir marre de sa collerette (je trouve qu'en dehors de son refus de mettre la patte au sol avec, elle a été d'une patience remarquable).

Tant mieux pour elle, c'est le dernier jour. Rendez-vous demain matin pour retrait des fils et à elle le retour à la liberté.

Entre temps on aura testé le body pour chat (échec monumental), le retrait de la collerette sous observation et surveillance (échec monumental).

On a donc continué à la trimballer plusieurs fois par jour à sa litière, à la ravitailler en vol. Et elle a passé l'essentiel de ses journées (et de ses nuits) sur notre lit. A défaut, sur un canapé.

Du coup je me demande : une fois sa liberté retrouvée, est-ce qu'on va la voir ? Ou bien un chat "boîte à bêtises refoulées" va surgir de sa cage et nous mettre la misère, à nous et au sapin, pour se défouler ?

Va-t-elle continuer à squatter notre lit ? Nuitamment ? A se jeter vers moi pour un câlin du soir quand je rentre ? Ou reprendre des distances ?

On verra bien, demain.

En tout cas elle est bien chouette, notre vie avec un chat.